telquel
Khalid Tritki
Le scoop : le Maroc veut conclure un accord de libre-échange avec la Corée du Sud. L’idée peut faire rire mais elle est tout ce qu’il y a de sérieux. Mieux encore, elle entre dans la logique d’un autre accord complémentaire, l’ALE avec le Japon. Oui, oui, vous avez bien lu. Le Maroc a l’ambition (ou la prétention) de devenir la plaque tournante mondiale des échanges commerciaux avec tout ce que cela entraîne comme délocalisations, investissements, de formation et recettes fiscales. Ça, c’est pour l’Etat. Quid des opérateurs économiques ? La nouvelle équipe qui présidera à la destinée de la confédération patronale est déjà construite. Il reste à savoir si elle sera capable de gérer, fédérer, impulser, convaincre de sa place de partenaire incontournable dans la négociation des ALE et, par la suite, dans leur concrétisation. Cette équipe qui était en rupture de banc, excellant dans la critique, arrivera-t-elle à revenir dans le match, maîtriser le jeu et gagner la partie ? Ne soyons pas négatifs. Même si Moulay Hafid Elalamy fonce tête baissée sans programme ni stratégie d’action, il compte sur la force de canalisation et d’assimilation des hommes qui l’entourent. De lui, seule l’impulsion doit venir, pour le reste, les hommes du président occuperont l’espace, y compris celui des accords de libre-échange. Le microcosme des affaires ne demande qu’à voir, l’Etat a révélé sa stratégie, aux nouveaux entrants à la CGEM de ne pas rater le coche.
Khalid Tritki
Le scoop : le Maroc veut conclure un accord de libre-échange avec la Corée du Sud. L’idée peut faire rire mais elle est tout ce qu’il y a de sérieux. Mieux encore, elle entre dans la logique d’un autre accord complémentaire, l’ALE avec le Japon. Oui, oui, vous avez bien lu. Le Maroc a l’ambition (ou la prétention) de devenir la plaque tournante mondiale des échanges commerciaux avec tout ce que cela entraîne comme délocalisations, investissements, de formation et recettes fiscales. Ça, c’est pour l’Etat. Quid des opérateurs économiques ? La nouvelle équipe qui présidera à la destinée de la confédération patronale est déjà construite. Il reste à savoir si elle sera capable de gérer, fédérer, impulser, convaincre de sa place de partenaire incontournable dans la négociation des ALE et, par la suite, dans leur concrétisation. Cette équipe qui était en rupture de banc, excellant dans la critique, arrivera-t-elle à revenir dans le match, maîtriser le jeu et gagner la partie ? Ne soyons pas négatifs. Même si Moulay Hafid Elalamy fonce tête baissée sans programme ni stratégie d’action, il compte sur la force de canalisation et d’assimilation des hommes qui l’entourent. De lui, seule l’impulsion doit venir, pour le reste, les hommes du président occuperont l’espace, y compris celui des accords de libre-échange. Le microcosme des affaires ne demande qu’à voir, l’Etat a révélé sa stratégie, aux nouveaux entrants à la CGEM de ne pas rater le coche.
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