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Le baril de pétrole atteindrait 300 dollars

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  • Le baril de pétrole atteindrait 300 dollars

    EN CAS D'ATTAQUE D'ISRAËL CONTRE L'IRAN

    La fermeture du détroit d'Ormuz par où transitent 40% du pétrole mondial entraînerait une augmentation pratiquement instantanée de quelque 45 dollars.
    Une attaque d'Israël contre l'Iran aurait un effet de bombe nucléaire sur le marché pétrolier.La hausse devrait pratiquement tripler dans l'hypothèse où l'Agence internationale de l'énergie, qui défend les intérêts des pays occidentaux, ne libérerait pas ses stocks stratégiques. Les cours de l'or noir bondiraient dans ce type de scénario de 175 dollars, assurent les experts du cercle de réflexion «Rapidan Group» (basé aux Etats-Unis à Washington et dirigé par Robert Mc Nally, un ex-conseiller du président G. W. Bush. Il fournit des indications, des analyses et des conseils sur les tendances économiques et politiques et les événements qui animent les prix de l'énergie et la performance de l'industrie) à travers un sondage qui a porté sur les retombées d'une hypothétique attaque surprise de l'Etat hébreu contre la République islamique d'Iran.

    L'étude indique que si Téhéran serait amené à utiliser l'arme du pétrole dans le cas d'une violation de son intégrité territoriale par une puissance étrangère-la menace d'Israël est prise très au sérieux- les prix du baril de pétrole devraient connaître, probablement, une flambée qui les feraient propulser à des niveaux historiques. La raison est simple. Il n'existe, en effet, aucune alternative à la fermeture, éventuelle, du détroit d'Ormuz qui assure à lui seul 40% du trafic pétrolier mondial soit 15 millions et demi de barils quotidiennement.

    17 millions de barils par jour, d'après les chiffres du département américain de l'Energie soit 2 400 pétroliers par an. Presque l'équivalent de la consommation journalière de pétrole des Etats-Unis. Un passage hautement stratégique. «A son point le plus étroit, le détroit ne fait que 34 miles et les eaux territoriales iraniennes étant peu profondes, les bateaux sont obligés de circuler dans un couloir entre les îles Quoin et Ras Dobbah en Oman de un mile de chaque côté, avant de transiter par un chenal entre trois îles - grande et petite Tomb et Abu Musa - contrôlées depuis 1971 par les Iraniens, périlleux slalom...», précise Alain Nonjon, professeur à Intégrale et au Lycée Michelet à Paris, dans un article intitulé «Le détroit d'Ormuz, le verrou géopolitique de toutes les peurs» publié sur le site de diploweb.

    Il demeure deux possibilités d'acheminement pour contourner cet écueil: le transit par l'oléoduc des Emirats arabes unis et celui qui rejoint la mer Rouge à travers l'Arabie Saoudite. Ils devraient cependant à eux deux assurer un peu plus du cinquième du volume d'or noir que draine quotidiennement le détroit d'Ormuz, soit seulement 3 millions et demi de barils par jour. Les cours du pétrole, qui n'ont vraisemblablement pas pris connaissance du rapport de l'Aiea, se sont tenus en embuscade engrangeant, mardi, de faibles gains en fin d'échanges européens.
    Le baril de Brent de la mer du Nord s'est échangé à 114,86 dollars à Londres, soit une légère hausse de 30 cents par rapport à la clôture de lundi.

    A New York, le baril de «Light Sweet Crude» gagnait pour sa part 51 cents pour clôturer à 96,03 dollars. «Ce qui a filtré jusqu'à présent suggère que le pays (l'Iran, Ndlr) a fait des avancées importantes dans son programme d'enrichissement d'uranium, plus que nécessaire, pour des visées pacifiques», indiquait Andrey Kryuchenkov, analyste de VTB Capital qui n'a pas exclu une pression internationale accrue sur Téhéran.
    De «sérieuses inquiétudes» s'appuyant sur des informations «crédibles» montrent que Téhéran a travaillé à la mise au point de l'arme atomique, indique l'AFP qui a eu accès au rapport de l'Aiea. Une «preuve supplémentaire que les Etats-Unis et les autres pays responsables doivent prendre des mesures décisives pour empêcher le régime (iranien) d'acquérir l'arme nucléaire», a déclaré Ileana Ros-Lehtinen, présidente républicaine de la Commission des Affaires étrangères de la Chambre des représentants. Le rapport de l'Aiea a mis sous tension les grandes capitales du monde.

    Téhéran se tient prêt à riposter en cas d'agression militaire. Les prix du pétrole pourraient flamber dans quelques jours...
    L'expression
    And ye shall know the truth and the truth shall make you free.

  • #2
    Bah espérez le alors si vous aimez le pays mieux que l'Iran
    Pas à la tique ..

    Commentaire

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