Annonce

Réduire
Aucune annonce.

De nouveaux partis aux prochaines élections legislatives , et alors ?

Réduire
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • De nouveaux partis aux prochaines élections legislatives , et alors ?

    De nouveaux partis aux prochaines législatives, et alors ?





    Longtemps figé pour cause d'interdiction arbitraire à la création de nouveaux partis, le paysage politique partisan va sans aucun doute être remodelé suite à l'adoption de la nouvelle loi sur les formations politiques. Le ministre de l'Intérieur et des Collectivités locales, Dahou Ould Kablia, a d'ores et déjà annoncé que quatre partis, qui ont déjà présenté des dossiers plus ou moins complets, auront la chance d'être autorisés à tenir leur congrès constitutif après l'adoption de cette nouvelle loi et « pourront ainsi prendre part aux prochaines élections législatives s'ils tiennent leurs assises dans les délais ».

    Il serait néanmoins naïf de croire que, parce que de nouveaux partis vont avoir cette chance évoquée par le ministre, l'on va assister à des « surprises électorales » à l'occasion des prochaines législatives. Quelle que soit la surface de l'ancrage populaire dont ces nouvelles formations se revendiquent, elles ne seront pas en situation de renouveler l'exploit réalisé en 1995 pat un certain parti « né avec des moustaches ». Non seulement elles ne bénéficieront pas des complaisances qui ont permis le « miracle » accompli par ce parti aussitôt né, mais elles devront avoir à surmonter le handicap d'une campagne électorale forcément biaisée pour elles par le temps restreint qu'elles auront pour mettre en place des machines électorales susceptibles de rivaliser avec celles rodées des partis de l'Alliance présidentielle.

    Il est vrai que les autorités ont dû se résoudre à l'ouverture du champ politique et renoncé à sa gestion politicienne. Mais elles se sont arrangées pour que cette ouverture n'ait pas d'incidences décisives sur les prochaines élections législatives, en confrontant les nouvelles formations à une « gageure temps » irrémédiablement pénalisante pour elles. Ce n'est pas un fait du hasard si l'Assemblée nationale n'a pas commencé l'étude des projets de texte des réformes politiques par celui de la nouvelle loi organique concernant les partis. Parions par ailleurs qu'elle va faire traîner en longueur l'adoption de celle-ci. La majorité présidentielle y contribuera en mettant en débat des contre-propositions qui alimenteront des confrontations factices mais retardatrices.

    Réformes politiques ou pas, le but du pouvoir est de gagner du temps. Pour cela, il faut que les prochaines élections législatives ne débouchent pas sur des résultats qui remettraient en cause le rapport de force largement favorable dont il dispose dans l'actuelle Assemblée nationale en fin de mandat. Ce statu quo parlementaire visé lui procurera le temps de voir venir les évènements et leur évolution, tant au plan national que régional et international.

    Il n'est pas dans notre intention de sous-estimer les nouveaux partis dont Dahou Ould Kablia a dit qu'« ils auront une chance de participer aux prochaines élections législatives », mais de faire part de notre scepticisme à les voir, par cette échéance, en situation de mettre fin à l'hégémonie électorale du trio constitutif de l'Alliance présidentielle, tant il nous semble que les autorités ont mis en place pour cette consultation un balisage qu'il leur sera impossible de bousculer. La « grande surprise », si les prochaines élections législatives en réservent, sera celle des résultats qui découleront de l'affrontement électoral entre les trois composantes de cette Alliance présidentielle. En somme, rien qui déroge au spectacle offert aux Algériens dans les précédentes joutes électorales.




    par Kharroubi Habib



    Le Quotidien d'Oran .
    " Celui qui passe devant une glace sans se reconnaitre, est capable de se calomnier sans s'en apercevoir "

  • #2
    Quelle que soit la surface de l'ancrage populaire dont ces nouvelles formations se revendiquent, elles ne seront pas en situation de renouveler l'exploit réalisé en 1995 pat un certain parti « né avec des moustaches ».


    Il est bon de noter qu'une erreur c'est glissé dans la date de création du RND.

    Il est utile de signaler que le RND de 1997, malgré la présence en son sein d'un ramassi d'opportunistes et d'affairistes, était porteur d'espoir vu la conjoncture politique désastreuse et l'état d'insécurité vécu par les algériens. La composante humaine, en 1997, diffère complètement de celle d'aujourd'hui; en raison de la chasse oppéréé en son sein et dont a été victime une minorité d'intelectuels par s'hab chkara et des illetrés sans scrupule. L'argent mal aquis a fait des ravages et a pris le dessus sur la morale et la compétence. Le RND actuel, si des élections transparentes sont organisées n'aura aucun siège au parlement. Mais, je doute fort de la transparence de celle ci; les indices d'une démocratisation de la vie politique en Algérie ne sont pas annonciateurs d'une quelconque amélioration.

    Commentaire

    Chargement...
    X