Des Kidnappings, des agressions, des voles…..Ca devient inquiétant
Des dizaines de paisibles citoyennes et citoyens, de tous âges sont victimes d’agressions à l’arme blanche et parfois certains d’entre eux succombent à leurs blessures.
Tout va “mal” en Kabylie et il n’y a qu’à jeter un coup d’œil autour de soi, écouter les citoyens ou lire la presse pour le constater.
Des centaines, voire des milliers de jeunes chômeurs qui ne font rien, se morfondant quotidiennement dans les cafés, et sur les places publiques, des amoncellements d’ordures sur les trottoirs squattés, une armée de mendiants qui tirent par les manches les passants en criant leur désespoir, des agressions, des vols, des rapts, des crimes et quoi encore ? qui ne se comptent plus et... une absence totale de l’Etat. Tout va de mal en pis, et on continue à se faire “déplumer” dans la rue en plein jour et parfois on y laisse sa vie. Des dizaines de paisibles citoyennes et citoyens, de tous âges sont victimes d’agressions à l’arme blanche et parfois certains d’entre eux succombent à leurs blessures.
Cette situation qui met en émoi toute la Kabylie n’a pas pour autant amené les autorités locales respectives chargées de la sécurité, à réagir ne serait-ce qu’en simulant une présence symbolique dans les villes et surtout sur les routes. Passé 19 h, il n’y a plus aucun policier dans nos rues, et nos villes sont livrées à elles-mêmes.
Les quelques rares rondes qui s’opèrent de nuit avec des véhicules essoufflés et dont le bruit des moteurs est reconnaissable à des kilomètres à la ronde, ne dissuadent plus personne. Vols à la tire, à l’étalage, cambriolages, attaques à main armée.. sont le lot quotidien d’une population qui lutte chaque jour pour sa survie. “Tout baigne dans l’huile”, il ne se passe pas un jour dans la wilaya de Tizi Ouzou, à Béjaïa aussi, réputée il y a quelques années en arrière pour sa quiétude et son hospitalité sans qu’on enregistre au niveau des urgences des hôpitaux de dix à quinze blessés à l’arme blanche. Certains, malheureusement décèdent, d’autres s’en sortent avec des traumatismes et des séquelles qui durent toute leur vie.
Le commerce et la consommation de drogues et de psychotropes ont désormais pignon sur rue. Le “client” sait dans quel endroit il doit aller pour s’en procurer et consommer sans risque de se faire embarquer.
Les quelques saisies opérées par les brigades de stupéfiants sont dérisoires et ne sont en réalité qu’une partie infime de ce qui circule réellement. “Vous avez besoin d’“un joint” ? Vous n’avez qu’à aller voir X. Il en a de bonne qualité et à un prix abordable”. C’est ce qui se répète dans ces milieux autrefois très hermétiques et qui tendent aujourd’hui à gangrener tout le microcosme kabylien. Mais une chose est sûre : la drogue n’a jamais été une marchandise qui s’écoule sans une grande complicité d’hommes d’affaires impliqués dans le blanchiment d’argent et le trafic des stupéfiants qui profitent de la situation actuelle en Kabylie. De l’avis des observateurs locaux de la ville des Genêts, la situation risque encore une fois de dégénérer avec cet été qui s’annonce caniculaire et qui a déjà fait des siennes l’année dernière, puisque des centaines d’hectares de forêts et autres ont été calcinés lors de plusieurs incendies criminels qui se sont abattus sur la région.
Avec un taux de chômage qui avoisine les 60% de la population active et la situation sécuritaire agonisante, la région de Kabylie, accusée à tort ou à raison d’être la région “frondeuse” parce que faisant partie de ce qu’on appelle “l’insoumise”, risque d’être le point de départ d’une protesta qui s’étendrait à tout le pays. En somme, tout va “bien mal” en Kabylie, et cela dure depuis cinq longues années.
- La depeche de Kabylie
Des dizaines de paisibles citoyennes et citoyens, de tous âges sont victimes d’agressions à l’arme blanche et parfois certains d’entre eux succombent à leurs blessures.
Tout va “mal” en Kabylie et il n’y a qu’à jeter un coup d’œil autour de soi, écouter les citoyens ou lire la presse pour le constater.
Des centaines, voire des milliers de jeunes chômeurs qui ne font rien, se morfondant quotidiennement dans les cafés, et sur les places publiques, des amoncellements d’ordures sur les trottoirs squattés, une armée de mendiants qui tirent par les manches les passants en criant leur désespoir, des agressions, des vols, des rapts, des crimes et quoi encore ? qui ne se comptent plus et... une absence totale de l’Etat. Tout va de mal en pis, et on continue à se faire “déplumer” dans la rue en plein jour et parfois on y laisse sa vie. Des dizaines de paisibles citoyennes et citoyens, de tous âges sont victimes d’agressions à l’arme blanche et parfois certains d’entre eux succombent à leurs blessures.
Cette situation qui met en émoi toute la Kabylie n’a pas pour autant amené les autorités locales respectives chargées de la sécurité, à réagir ne serait-ce qu’en simulant une présence symbolique dans les villes et surtout sur les routes. Passé 19 h, il n’y a plus aucun policier dans nos rues, et nos villes sont livrées à elles-mêmes.
Les quelques rares rondes qui s’opèrent de nuit avec des véhicules essoufflés et dont le bruit des moteurs est reconnaissable à des kilomètres à la ronde, ne dissuadent plus personne. Vols à la tire, à l’étalage, cambriolages, attaques à main armée.. sont le lot quotidien d’une population qui lutte chaque jour pour sa survie. “Tout baigne dans l’huile”, il ne se passe pas un jour dans la wilaya de Tizi Ouzou, à Béjaïa aussi, réputée il y a quelques années en arrière pour sa quiétude et son hospitalité sans qu’on enregistre au niveau des urgences des hôpitaux de dix à quinze blessés à l’arme blanche. Certains, malheureusement décèdent, d’autres s’en sortent avec des traumatismes et des séquelles qui durent toute leur vie.
Le commerce et la consommation de drogues et de psychotropes ont désormais pignon sur rue. Le “client” sait dans quel endroit il doit aller pour s’en procurer et consommer sans risque de se faire embarquer.
Les quelques saisies opérées par les brigades de stupéfiants sont dérisoires et ne sont en réalité qu’une partie infime de ce qui circule réellement. “Vous avez besoin d’“un joint” ? Vous n’avez qu’à aller voir X. Il en a de bonne qualité et à un prix abordable”. C’est ce qui se répète dans ces milieux autrefois très hermétiques et qui tendent aujourd’hui à gangrener tout le microcosme kabylien. Mais une chose est sûre : la drogue n’a jamais été une marchandise qui s’écoule sans une grande complicité d’hommes d’affaires impliqués dans le blanchiment d’argent et le trafic des stupéfiants qui profitent de la situation actuelle en Kabylie. De l’avis des observateurs locaux de la ville des Genêts, la situation risque encore une fois de dégénérer avec cet été qui s’annonce caniculaire et qui a déjà fait des siennes l’année dernière, puisque des centaines d’hectares de forêts et autres ont été calcinés lors de plusieurs incendies criminels qui se sont abattus sur la région.
Avec un taux de chômage qui avoisine les 60% de la population active et la situation sécuritaire agonisante, la région de Kabylie, accusée à tort ou à raison d’être la région “frondeuse” parce que faisant partie de ce qu’on appelle “l’insoumise”, risque d’être le point de départ d’une protesta qui s’étendrait à tout le pays. En somme, tout va “bien mal” en Kabylie, et cela dure depuis cinq longues années.
- La depeche de Kabylie
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