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"La France perd son triple A"... La gaffe de Standard & Poor's

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  • #16
    C'est pas en cassant le thermometre qu'on fait baisser la fievre... les grecs appelaient ca tuer le messager.
    c'est pas en se fiant à un thermomètre foireux qu'on saura si y a fièvre
    Dernière modification par Myst, 11 novembre 2011, 16h41.

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    • #17
      c'est pas en se fiant à une thermomètre foireux qu'on saura si y a fièvre
      T'as un doute la-dessus? Rien qu'une dette exterieure de 180% du PIB indique que la situation est grave, et c'est le chiffre de l'etat, pas celui des agences de notation.

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      • #18
        Le Marché Versus les agences de notation

        La France et l'Allemagne sont toutes les deux en AAA. N'empeche que l'Allemagne emprunte à des taux avoisinant les ~1.75% alors que les taux appliqués à la France sont au dessus de 3%.

        C'est dire le caractère fragile de l'actuelle notation de la France !

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        • #19
          T'as un doute la-dessus? Rien qu'une dette exterieure de 180% du PIB indique que la situation est grave, et c'est le chiffre de l'etat, pas celui des agences de notation.
          Pourquoi continuer à donner un triple A alors que la situation est clairement grave, et l'état lui-même le dit ?

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          • #20
            1 PLUS DE RMI
            2 PLUS DE REMBOURSEMENT SECURITE SOCIALE
            3 PLUS D INDEMNISATIONS CHOMAGE OU JUSTE A HAUTEUR DES COTISATIONS DUES
            4 REDUIRE DE 50% LE SALAIRE DE CES FEIGNASSES DE FONCTIONNAIRES
            5 RETRAITE PORTEE A 70 ANS
            6 REDUIRE LE BUDGET DEFENSE DE 70%
            7 PLUS D ALLOCATIONS FAMILLIALES
            8 L ECOLE PUBLIQUE DOIT ETRE PAYANTE UN PETIT 300 EUROS CA SERA BON A CHAQUE RENTREE
            9 METTRE LA TVA A 30 %
            « Ça m'est égal d'être laide ou belle. Il faut seulement que je plaise aux gens qui m'intéressent. »
            Boris Vian

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            • #21
              La France mérite amplement son AAA.

              Le spread constaté entre le OAT françaises et les bonds allemands est dû à des mouvements de marchés notamment à des anticipations sur la probable dégradation de la note de la France. Le gouvernement français doit réagir pour contenir ces mouvements directeurs.

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              • #22
                Le gouvernement français doit réagir pour contenir ces mouvements directeurs.
                En a t-il les moyens ? D'autant qu'en période de crise (de prédation) c'est les considérations subjectives qui prennent le pas sur le reste !

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                • #23
                  Oui, la France a les moyens. Les leviers sont multiples. Il suffit juste de trouver un consensus national et en faisant contribuer tout le monde pour accepter des mesures dans la douleur mais une douleur supportable encore.

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                  • #24
                    @Bahar

                    Pour les marchés, la dette française est de moins en moins un placement sans risque

                    Le Monde; 10.11.11

                    Avec la violente accélération de la crise depuis l'été, les marchés se sont remis comme jamais à faire le tri entre bonne et mauvaise dette de la zone euro. A ce jeu-là, la France glisse de plus en plus du mauvais côté. Une défiance visible à travers "le spread", un indicateur que Nicolas Sarkozy avait avoué "observer tous les matins", lors d'une émission télévisée en 2009.

                    Le "spread", c'est l'écart de rendement entre les emprunts français et ceux jugés les plus sûrs de l'union monétaire, à savoir les Bunds allemands. Or, entre les obligations françaises à dix ans et les emprunts allemands, l'écart ne cesse de se creuser. Les marchés exigent une prime de risque de plus en plus élevée pour financer la dette française plutôt qu'allemande.

                    Jeudi 10 novembre, le spread entre les emprunts d'Etat français à 10 ans et le Bund allemand a battu un nouveau record, atteignant 1,64 point de pourcentage. Pour retrouver un tel écart, il faut remonter à 1997 - donc avant la création de la zone euro qui avait permis à tous les Etats membres d'emprunter jusqu'à 2009 à des taux relativement proches.

                    Cet écart ne s'élevait pourtant qu'à 0,3 point de pourcentage en mai. Mais depuis septembre, il n'a eu de cesse d'augmenter régulièrement, dépassant pour la première fois un point de pourcentage en octobre, après que l'agence Moody's eut décidé de surveiller la note Aaa, la meilleure possible, accordée à la France.

                    "C'est un début de contagion de ce qui se passe ailleurs
                    , explique Jean-Louis Mourier, de la société de Bourse Aurel BGC. Par rapport à l'Allemagne, tous les pays voient leur spread se creuser à cause des énormes tensions en Europe. Mais dans le cas de la Finlande ou de l'Autriche, également notés AAA, l'écart ne progresse pas aussi rapidement que pour la France..."

                    "Même s'il n'y a pas encore péril en la demeure, le creusement du spread ne fait malheureusement que refléter les écarts de gestion des finances publiques, explique Marc Touati, de Global Assya. Depuis 2001, le déficit a atteint en moyenne 4,1 % du produit intérieur brut (PIB) en France, contre 2,5 % en Allemagne..."

                    Dans les faits, le spread est surtout nourri par la baisse historique des rendements allemands, on parle d'une "fuite vers la qualité". Pour placer leur argent en sécurité, les marchés achètent massivement des obligations allemandes à des prix de plus en plus élevés, ce qui de fait provoque une baisse des rendements. Pour se financer à dix ans, l'Etat allemand n'a plus qu'à servir actuellement un taux de 1,8 %, contre 2,9 % au début de l'année. Soit bien en deçà du niveau d'inflation, actuellement de 3 % au sein de la zone euro...

                    Dans les hautes sphères de l'Etat, on rappelle que les rendements des emprunts français à dix ans, de 3,32 % jeudi matin, restent à des taux historiquement faibles. On pense aussi que certains investisseurs ont pu avoir la tentation de rattraper une partie des pertes subies sur des pays périphériques de la zone euro en vendant du papier français, qui se négocie encore à des prix supérieurs à ceux payés lors de l'émission. Et d'espérer que la transition gouvernementale en Italie se fasse rapidement et que les mesures d'austérité annoncées soient pleinement appliquées pour que la pression sur l'ensemble de la zone euro retombe.

                    Mais si les tensions ne s'apaisent pas, les marchés risquent de partir à la recherche d'une nouvelle cible. "Après l'Italie, on peut imaginer que ce soit l'Espagne ou la Belgique, note M. Mourier, et pourquoi pas la France", dont le secteur bancaire est aujourd'hui le plus exposé à la dette italienne.

                    Mais le creusement du spread signifie aussi que la France est jaugée sur sa capacité à améliorer ses finances publiques et préserver son Aaa. Le tout dans un environnement économique très incertain : mercredi, la Banque de France a indiqué prévoir une croissance nulle au quatrième trimestre. "Au-delà de trois mois, personne ne voit plus grand-chose", juge M. Mourier.

                    Lundi, Paris a aussi présenté un nouveau plan de rigueur, destiné à assurer le retour à l'équilibre des comptes publics en 2016. Un plan suffisant pour garder sa note AAA et rassurer les marchés ? "Avec ces mesures, la France gardera cette fois-ci sa note maximale, juge M. Touati. Mais la question n'est plus de savoir si la France perdra son AAA, mais quand."

                    "La France a de facto perdu son triple A", explique de son côté l'économiste Jacques Attali au quotidien La Tribune jeudi. Et d'ajouter, tout en appelant à de plus fortes hausses d'impôt : "Inutile de s'acharner sur cette note."

                    Clément Lacombe
                    Dernière modification par jawzia, 11 novembre 2011, 17h22. Motif: Mise en page de l'article a introduit une phrase erronée !

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                    • #25
                      Jawzia,
                      Un article qui commence par une erreur d'appréciation/formulation monumentale comme celle-ci"Le "spread" reflète l'écart de rendement entre les emprunts français et ceux jugés les plus sûrs de l'union monétaire." ne me donne pas vraiment envie de le lire.Mais si tu veux qu'on en discute, soit!

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                      • #26
                        Le "spread", c'est l'écart de rendement entre les emprunts français et ceux jugés les plus sûrs de l'union monétaire, à savoir les Bunds allemands.
                        Voilà

                        Bon à lire !

                        PS : La même phrase tronquée était celle qui illustrait une image de l'article !
                        Dernière modification par jawzia, 11 novembre 2011, 17h25.

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                        • #27
                          Voilà quoi?

                          Le spread ne reflète pas le rendement mais il explique le rendement attendu!!!!


                          L'explication du spread est ailleurs...Il faut voir de côté de la gestion des finances publiques et de la dette.

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                          • #28
                            Tu fais dans un rigorisme ... inutile !


                            Deux AAA, pourtant :
                            Jeudi 10 novembre, le spread entre les emprunts d'Etat français à 10 ans et le Bund allemand a battu un nouveau record, atteignant 1,64 point de pourcentage. Pour retrouver un tel écart, il faut remonter à 1997 - donc avant la création de la zone euro qui avait permis à tous les Etats membres d'emprunter jusqu'à 2009 à des taux relativement proches.

                            Cet écart ne s'élevait pourtant qu'à 0,3 point de pourcentage en mai.

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                            • #29
                              Dansa ce domaine, la rigueur est de mise. Sinon, autant aller parler du beau et mauvais temps.

                              La rigueur allemande (pour reprendre le terme) dans la gestion de ses finances publiques n'est pas à démontrer. Les français ont fait des erreurs mais la solution est entre leurs mains. Rien n'est perdu jusqu'à maintenant.

                              Sur ce bonne continuation.

                              Commentaire


                              • #30
                                Pourquoi continuer à donner un triple A alors que la situation est clairement grave, et l'état lui-même le dit ?
                                La France est de plus en plus borderline.

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