Dans sa livraison du week-end, El Watan apporte un éclairage particulier sur l’enlèvement de l’ancien membre de la direction du fis, Noreddine Belmouhoub. Dans cet article consacré à la gestion des appareils sécuritaire, A Meddi, explique que ce rapt en plein jour et au centre de la capitale serait l’œuvre de services parallèles.
A noter que cet enlèvement est survenu quelques jours après la mise en examen, par la justice helvétique, du général en retraite Khaled Nezzar. Nul doute que celui-ci n’a aucun intérêt à ce que son nom soit cité dans ce type de péripéties. Pour tomber mal, cet « enlèvement » ne pouvait être plus à pic.
Rendu vivant aux siens, N Belmouhoub relaye avec détermination « l’exigence» de ses ravisseurs : retirer sa plainte contre l’ancien ministre de la défense et membre du HCE.
Nezzar, tête de file des « janvieristes » voit son nom jeté en pâture sur la place publique. Si l’on devait procéder à la manière des anciens romains et demander Cui Bono ?, nous verrions vite que loin de profiter au client de l’Ong Trial cette affaire vise à l’enfoncer, ou du moins à affaiblir sa défense.
Le général-major, en plus de sa mise en examen par la justice helvétique, se voit rattrapé par les demi-choix qui émaillent son parcours depuis le 29 Juin 1992. Des choix boiteux dont le summum est la mise sur, comment avait-il dit à l’époque ?, un certain canass…….
Commentaire