Avez-vous une idée des 25 pires produits technologiques de tous les temps ? Non ? Et bien lisez ce qui suit.
De nombreux produits ou services technologiques voient régulièrement le jour. Alors que certains sont vraiment très innovants, d'autres le sont un peu moins et quelques-uns pas du tout. Ils n'auraient, pour ainsi dire jamais dû voir le jour.
C'est sur ces derniers que nos confrères anglophones de PCWorld se sont penchés. Ils ont ainsi publié un classement des produits et services technologiques qui, selon eux, sont les 25 pires de tous les temps. On y retrouve d'ailleurs des marques connues à travers le monde comme AOL, Gateway, IBM, Microsoft ou encore Sony.
Le classement en question :
De nombreux produits ou services technologiques voient régulièrement le jour. Alors que certains sont vraiment très innovants, d'autres le sont un peu moins et quelques-uns pas du tout. Ils n'auraient, pour ainsi dire jamais dû voir le jour.
C'est sur ces derniers que nos confrères anglophones de PCWorld se sont penchés. Ils ont ainsi publié un classement des produits et services technologiques qui, selon eux, sont les 25 pires de tous les temps. On y retrouve d'ailleurs des marques connues à travers le monde comme AOL, Gateway, IBM, Microsoft ou encore Sony.
Le classement en question :
- Le F.A.I. America Online (1989-2006) : souvenez-vous, il y a quelques années de cela, lors du lancement de son offre Internet illimité pour 199 francs / mois ( 30 € ), nous étions alors coupés toutes les 30 minutes et devions attendre 10 minutes avant de pouvoir surfer de nouveau. Une conception étrange de l'illimité. Bref, un vieux dossier qui reste malgré tout inoubliable pour ceux qui ont été victimes de ce désagrément. Sans oublier l'obligation d'utiliser le logicielpropriétaire pour se connecter, un service client peu apprécié par ses abonnés, une politique marketing agressive et un abonnement plus élevé que ses concurrents.
- Le lecteur multimédia de RealNetworks, RealPlayer (1999) : il s'installe en tant que lecteur par défaut, présente des soucis au niveau des codecs, prend quelques libertés dans le registre de Windows, lance de temps en temps quelques fenêtres intempestives, mais reste néanmoins une alternative à Windows Media Player. Reste que ce n'est pas le logiciel alternatif vers lequel se tournent le plus d'utilisateurs.
- L'outil Syncronys SoftRAM (1995) : un logiciel censé doubler la mémoire viveprésente dans votre machine et coûtant 30 $. Il fût lancé au moment où le Mégaoctet de mémoire vive coûtait de 30 à 50 $ et où le système d'exploitation Windows 95 en exigeait beaucoup. 700.000 personnes l'ont acquis et furent vite deçus par une amélioration quasiment invisible. Dommage car l'idée n'était pas si mauvaise que cela.
- Le système d'exploitation Microsoft Windows Millennium (2000) : des problèmes d'installation, de fonctionnement et de compatibilité avec de nombreux matériels et logiciels, bref le système d'exploitation qui n'aurait peut-être jamais dû voir le jour.
- Les CD audio Sony BMG (2005) : insérer son CD de musique dans le lecteur de son ordinateur et s'apercevoir par la suite qu'un rootkit a été installé à notre insu, car nous sommes soupsçonnés d'être des pirates. Voilà une bien mauvaise publicité pour la maison de disques. Et encore, lorsque le CD est lu par notre lecteur, que ce soit dans l'ordinateur, la chaîne hi-fi ou la voiture.
- Le CD-ROM Disney Le Roi Lion (1994) : un produit a gâché le Noël de quelques milliers d'enfants. En effet, ce jeu contenait le nouveau moteur graphique de Microsoft, WinG, qui nécessitait la mise à jour des pilotes de la carte vidéo. Ainsi, lorsque les enfants ont lancé leur jeu, ils ont eu droit à un magnifique écran bleu ( BSOD, Blue Screen Of Death ). Charmant comme cadeau de Noël ! Mais l'histoire s'est bien terminée, puisque tout est rapidement rentré dans l'ordre, Microsoft ayant fait le nécessaire pour développer le correctif et le livrer dans les plus brefs délais.
- Microsoft Bob (1995) : une interface dite " sociale " destinée à Windows 3.1 et sensée vous aider au quotidien. Elle n'a jamais trop aidé les utilisateurs et a plutôt été quelque chose qui donnait envie d'être désactivé assez rapidement. Heureusement, ce faux pas est retourné dans l'ombre lors de la sortie de Windows 95. Quoiqu'on en retrouve des restes dans la suite bureautique Office avec le fameux trombone qui gesticule sans cesse si vous ne le désactivez pas.
- Le navigateur Microsoft Internet Explorer 6 (2001) : un logiciel simple à utiliser au quotidien et assez complet - pour l'époque du moins -, mais on ne compte malheureusement plus ses vulnérabilités, encore aujourd'hui d'ailleurs.
- Les plates-formes de téléchargement en ligne Pressplay and Musicnet (2002) : le premier service proposait, pour 15 $ par mois, d'écouter 500 titres en basse qualité, d'en télécharger 50 et enfin d'en graver 10. Intéressant, sauf que ses usagers se sont rapidement aperçu qu'ils ne pouvaient pas toutes les télécharger et qu'ils ne pouvaient pas en graver deux du même artiste. Le second proposait, pour 10 $ par mois, d'écouter 100 musiques et d'en télécharger une centaine. Dommage que les fichiers téléchargés expiraient au bout de 30 jours et qu'il fallait les télécharger à nouveau.
- La base de données dBASE IV (1988) : à la fin des années 80, Ashton-Tate's possédait 70 % du marché des bases de données. Une position de choix donc, qu'il perdra rapidement avec un logiciel lent et truffé de bogues. Deux ans pour voir arriver la version corrigeant tous ces désagréments, une période qui apparaît relativement longue.
- Le portail Priceline Groceries and Gas (2000) : des règles de fonctionnement trop strictes et des clients insatisfaits ont forcé ce service à fermer au bout d'un an.
- L'application PointCast (1996) : cette application devait éviter d'avoir à chercher soi-même les informations et les actualités en les rapatriant directement sur l'ordinateur - à la manière des flux RSS -. Mais voilà, l'appétit bien trop important de cette application a fait que les réseaux des entreprises qui en avaient usage ont rapidement été encombrés. Bref, il n'a pas vraiment fait long feu sur les machines.
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