Annonce

Réduire
Aucune annonce.

Libye : le drapeau qui fâche et son évidente manipulation

Réduire
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • Libye : le drapeau qui fâche et son évidente manipulation

    Libye : le drapeau qui fâche et son évidente manipulation

    A quoi ça tient parfois l'actualité : à des photos, davantage qu'à du texte ; quand ça va vite, comme c'est le cas depuis plusieurs années maintenant. Pourtant, il y a des gens qui écrivent bien, et qui sont même aussi parfois au cœur même du système. Tel Feral Jundi, qui est lui-même mercenaire, mais qui possède aussi une plume acerbe sur le monde qu'il côtoie. Et ce fin observateur des mœurs de ses contemporains est comme moi resté planté devant... une photo, dont il a tout de suite décelé l'importance. C'est celle d'un pick-up arrêté dans une rue de Syrte, portant un affût antiérien comme on a pu en voir des centaines, manipulé par un combattant arborant un uniforme tout neuf et un bandeau... Des engins comme ça, vous allez me dire, ça ne fait plus retourner la tête depuis quelques mois. Détrompez-vous : notre mercenaire-écrivain a décelé tout de suite sur le cliché ce qui clochait : un drapeau, noir, avec dessus un slogan bien connu des islamistes (*)... Or, selon notre habitué des scènes de guerre au Proche et au Moyen-Orient, ce ne serair pas n'importe quel oripeau que ce combattant arbore fièrement : ce serait celui habituellement attribué à ... Al-Qaida. Une "invention" d'un dénommé... Al-Zarqawi. Ce qui rend tout de suite notre cas suspect. Voilà qui nous replonge à l'évidence dans une manipulation comme seuls certains savent en faire... retour sur ce drapeau qui fâche. Al-Zarqawi, bombardé par des F-16, mais retrouvé vivant (mais grièvement blessé) et montré quelque temps après... mort. L'histoire a parfois de ces raccourcis... mais voyons plus loi ce qu'il en est exactement.

    Il y a de quoi en effet être à la fois surpris et à la fois se dire que c'était prévisible : à voir le chaos installé dans le pays, il y en aurait bien eu pour détourner la chasse au dictateur sous une bannière quelconque, celle de ses ennemis jurés, en particulier. C'est donc un peu logique que de voir arborer ce drapeau significatif à cet endroit. Le tout étant de savoir ce qu'il représente exactement., à cet endroit, et pour ça il faut remonter un peu dans le temps, pour voir surtout d'où il sort exactement.
    Mais laissons par d'autres spécialiste John Rosenthal) le décrire, ce fameux drapeau, déployé aussi à Benghazi : "ce qui est communément connu aujourd'hui comme le drapeau d'al-Qaïda est similaire au drapeau califat islamique, mais en plus de l'écriture arabe il contient également un cercle blanc sur fond noir. Il aurait été d'abord utilisé par le regretté Abou Moussab al-Zarqaoui d'Al-Qaïda en Irak (...) Comme l'attestent les dossiers du personnel d'Al-Qaïda capturé connu sous le nom « Dossiers de Sinjar », par des habitants au cœur de la rébellion anti-Kadhafi, vers l'Est libyen, al-Qaïda en Irak a envoyé des recrues étrangères pour la lutte dans d'autres régions du Moyen-Orient ou du monde. L'un des commandants militaires de la rébellion, Abdul Hakim al-Hasadi, a admis avoir personnellement organisé le recrutement de nombreux membres libyens d'Al-Qaïda . L'apparition du drapeau d'Al-Qaïda sur le palais de justice de Benghazi a été généralement décrit par les commentateurs dans les médias occidentaux comme un signe que les extrémistes islamiques vont maintenant se précipiter pour combler le « vide » laissé par la chute de l'ancien régime en Libye. Mais le site Echorouk et la photo accompagnant indiquent que les forces anti-Kadhafi, auraient en fait combattu sous la bannière d'un « califat islamique", dans la bataille décisive de la rébellion".
    Un drapeau positionné à l'endroit même où peu de temps auparavant les vainqueurs de Kadhafi étaient venus parader, avec un BHL qui voulait à tout prix être sur la scène... vérification faite, lors de leur prestation, le drapeau n'y était pas encore : ouf, on avait évité la honte définitive de peu : imaginez Sarkozy et Cameron effectuant un beau discours sur l'anti-terrorisme juste en dessous de la bannière de ceux qu'ils affirment vouloir pourchasser "de toutes leurs forces"... ç'eut êté catastrophique pour leur image de redresseurs de torts mondiaux ! Les plus fins observateurs notant que ce jour-là, il n'y avait pas de grand drapeau français en façade au début des discours... et que ce dernier a été déroulé pendant la prestation de notre dirigeant reaganien qui, décidément pense à tout, même à emporter un drapeau avec lui quand il fait de beaux discours à l'étranger : la photo à gauche, drapeau déroulé, comparée à celle de droite où les dirigeants viennent juste d'arriver (et où BHL n'a pas encore joué des coudes pour monter sur l'estrade, vous le prouve avec éclat... à quels détails ça tient, parfois, la une des journaux. Ce jeu pitoyable me fait énormément penser au running gag d'Iznogoud : celui du slogan hilarant sur "l'enthousiasme populaire indescriprible" (et fabriqué de toutes pièces) qui accompagne ce bon calife Haroun El-Poussah...

    Des drapeaux, ce n'est pas ce qui manque en ce moment là-bas. On a même aperçu celui du Qatar, avec son dessin en dent de scie si reconnaissable, dont les "troupes au sol ne participent pas au conflit"... le seul qu'on aura pas vu, au final, c'est l'Union Jack de Cameron ! On l'a vu, l'ancien du pays est ressorti dès le début du combat, arborant ses trois couleurs d'origine. Mais un autre aussi : un tout noir, avec un croissant blanc et une étoile : celui de l'éphémère Emirat de Cyrénaïque de 1949 à 1951. Celui de Sayyid Idris, qu'avait chassé Kadhafi, justement, par son coup d'état. C'est en y ajoutant de chaque côté à l'horizontale le rouge et le vert qu'on avait obtenu le drapeau de la Lybie de 1951... les deux couleurs ajoutées représentant chacune une province : la Tripolitaine (au nord) et le Fezzan (au sud, la Cyrénaïque occupant l'est). Un petit malin, au même endroit, avait réussi à le déployer juste derrière notre bon président en train de séduire les foules... là encore, un particularisme en forme de pied de nez dont il n'a pas eu le temps de se rendre compte, je pense, trop concentré à captiver la populace... Remarquez, ce jour-là il n'était pas seul, il y avait aussi David Cameron, et comme ce sont les anglais qui avaient mis sur le trôle Idriss... c'était un peu de bonne guerre, il semble, si on peut dire. Le pays deviendra indépendant la veille de Noel 1951 : joli cadeau, non ?

  • #2
    A vrai dire, Feral Jundi s'est trompé : sur le drapeau de la voiture, pas trace de rond blanc. Et celui déployé à Benghazi ? Ah celui-là, effectivement, il porte bien le fameux cercle, comme l'a remarqué le Telegraph dans son édition du 1er novembre, le Mail proposant le lendemain une photo plus nette de la chose. Et cette fois, c'est sûr, pas de doute ! Au lendemain de la déclaration incendiaire de Mustafa Abdul-Jalil sur la charia, il y a de quoi se fâcher semble-t-il. Les plaisantins qui affichent ainsi leur allégeance représentent quoi, à effectuer ce genre de provocation ? En fait, on retombe sur le même problème : celui de l'origine même de cette bannière. Aurait-on voulu faire croire qu'Al-Qaida n'était pas mort, qu'on ne s'y serait pas pris autrement, en choisissant pour arborer de drapeau celui où les chefs d'Etats opposés au groupe terroriste avaient récemment paradé.
    Cette bannière est liée, on le sait, aux activités du dénommé Al-Zarqaoui. Un personnage à lui seul : ancienne petite frappe jordanienne locale, auto-bombardé représentant de Ben Laden, présenté par les américains comme s'étant échappé d'un hôpital en empruntant une jambe artificielle : or il n'était pas handicapé de la sorte : les story-tellers avaient poussé le bouchon un peu lon pour en faire un super héros présentable. Il faut dire qu'il était très vite devenu la coqueluche des médias, lorsque son nom est cité pour la première fois à la tribune des Nations Unies. Dans son réquisitoire contre le régime irakien, en effet, Colin Powell, l'avait présenté comme le "chaînon manquant entre Oussama ben Laden et Saddam [/I]Une notoriété vite acquise et encore plus vite entretenue à coups de scoops médiatiques Celui qui était censé égorger ses otages en personne, alors que sur les photos les éxécutants n'avaient pas le même tour de bras que lui. Celui qui pendant deux ans était rendu responsables d'attentats où il n'avait même pas pu se rendre. Celui qui manipulait les mitrailleuses de gros calibre en baskets de marque, démontrant avec brio qi'il n'y connaissait rien au tir. On était même allé jusqu'à monter comme "preuve" de son implication dans des attentats des bombes, des IEDs, portant son nom peint dessus à la peinture blanche : comme "preuve", on peut trouver mieux, il semble !!! Depuis quand "signe-t-on quelque chose qui va exploser et disparaître (vous avez trouvé, depuis la seconde guerre mondiale, depuis unepratique courante chez les américains *). Bref, la marionnette parfaite, dont on a fini par se débarrasser quand l'opinion a commencé à ne plus y croire, tant ça devenait grotesque à la fin : ce qui n'a pas empêché le National Geographic, souvent plus inspiré de faire de sa pseudo-traque un DVD intitulé "The Hunt for Al-Zarkawi", dans la plus pure ligne des cow-boys chasseurs de prime.... Mort dans une villa bombardée par deux F-16, enfin blessé tout d'abord, puis montré mort. Une fin à l'image de ses frasques, largement racontées par les médias, qui en avaient fait un personnage omniprésent de la scène irakienne. C'était bien entendu "obligatoirement" qui avait décapité Nicholas Berg. Ce que Wikileaks révélera comme ayant été une histoire montée de toute pièces. Un odieux montage vidéo. Pour ce qui est de charger sa barque, on fera fort en effet : il a échappé de peu à être responsable des WMD chez Saddam. Quoique : la National Rewiew de février 2003 était allé jusqu'à raconter à ses lecteurs qu 'iIl est bien connu que Zarqaoui, ingénieur biochimiste de son métier, et chef de l’organisation al-Qaida, se cachait en Afghanistan, où fut trouvé des traces de ricin ainsi que d’autres poisons." Bien entendu, notre terroriste n'avait même pas reçu de coffret de petit chimiste dans son enfance...
    Un personnage étonnant que ce terroriste de pacotille omniprésent... arrêté en 2004 et relâché "par erreur" par le gouvernement irakien : la police irakienne avait en effet capturé al-Zarqaoui, le chef présumé du "Al-Qaïda en Irak". Mais le régime irakien l'a laissé aller "accidentellement". "Le vice-ministre de l'Intérieur irakien, le général de division Hussein Kamal, a minimisé l'incident, en disant qu'il s'est échappé une fois, il ne s'en tirera pas la prochaine fois". Les politiciens de l'Irak ont été sélectionnés par le régime américain, et les forces de sécurité du pays sont formés et dirigés par l'armée américaine. L'instabilité en Irak est la raison officielle fournie par les Etats-Unis et le Royaume-Uni pour poursuivre l'occupation" rappelait la BBC dans son communiqué, laissant largement entrevoir que le fameux al-Zarqaoui servait ni plus ni moins à entretenir le système : pas d'occupation nécessaire dans un pays en paix ! Pour tenter de faire avaler la pilule, les irakiens iront loin en... mentant ouvertement : "le Maj Gen Hussein Kamal a déclaré aux journalistes que Zarqaoui a été arrêté dans la ville centrale irakienne de Falloudja, mais a été libéré parce que personne ne l'a reconnu". Falloudja a été le théâtre d'une énorme opération menée par les États-Unis en Novembre 2004", ajoutait la BBC. La photo de Zarqaoui était depuis des mois dans tous les téléviseurs du monde et s'étalait dans tous les journaux, sous-titrée en arabe. Zarqaoui était alors l'homme le plus recherché du pays, avec une "récompense-reward" de 25 millions de dollars pour sa capture : ses photos et son ADN avait été transmis à toutes les forces présentes en Irak. En février 2004 ; à un checkpoint à l'Ouest de l'Irak, sont chauffeur avait bien été intercepté, mais pas lui. Car Zarqaoui avait un chauffeur... !!!
    Il fallait bien ça avec l'agenda chargé qui était le sien de 2004 à 2006 : "[On lui attribue l’enlèvement et la décapitation du travailleurr humanitaire japonais Shosei Koda (octobre 2004) ; des attentats contre des civils à Najaf et Karbala (décembre 2004) ; l’exécution de l’ambassadeur d’Égypte Ihab Al-Sherif (juillet 2005) ; l’attentat au marché de Musayyib ( juillet 2005) ; la torture et la décapitation des deux GI’s Thomas Lowell Tucker et Kristian Menchaca (juin 2006) ; l’enlèvement et l’assassinat de quatre diplomates russes, Fyodor Zaitsev, Rinat Agliuglin, Oleg Fedoseyev et Anatoly Smirnov (juin 2006) et quantité d’autres crimes. Dans l’imaginaire collectif, il prend le visage d’un fanatique sanguinaire après l’égorgement de Nick Berg." On ira même plus loin encore : The Weekly Standard, revue proche des néoconservateurs du PNAC, écrit en mai 2004 : « Al-Zarqaoui a commandé non seulement l’assassinat de Nick Berg, mais encore le carnage de Madrid le 11 mars, le bombardement des Shiites en Irak le même mois, l’attentat kamikaze du port de Basrah le 24 avril. Avant le 11 septembre 2001, il complotait afin de tuer des touristes israéliens et américains en Jordanie. » Storytelling… note "journal de guerre". La photo est celle de l'otage irakien, le Colonel Ryad Kateh Olyway, membre du ministère, exécuté... d'un coup de pistolet avec silencieux en mars 2005 (?). A ce rythme là, son fantôme a effectivement dû atterrir jusqu'en... Libye !

    Commentaire


    • #3
      Al-Zarkaoui, à qui on a fini par inventer un service de presse et une adresse postale, étant donné son intense activité de djihadiste affairé"Cet al-Zarqaoui qui existait plus ou moins dans les rêves sinistres de Donald Rumsfeld, a été soutenu par des agents de renseignement américains en Irak qui ont déclaré en Octobre 2004 qu'« al-Zarqaouia été "plus un homme qu'un mythe »et que sa position de membre du groupe terroriste d'Al-Qaïda en Irak était essentiellement une création de l'administration Bush qui voulait "trouver un méchant pour le chaos de post-invasion".Il y avait aussi sa très évidemment fabriquée "lettre" de février 2004, alléguée, par le gouvernement américain, comme étant un communiqué d'al-Zarqaoui à Ben Laden. Qui peut oublier le stoïcisme du Pentagone quand il a refusé de révéler de qui il avait obtenu la « lettre » et le patriotisme du brigadier général Mark Kimmit, quand il a dit : « la chose importante est que nous avons ce document dans nos mains, comment il a été trouvé n'est pas aussi important que le fait que nous l'avons et que nous pouvons l'utiliser." On lui faisait dire ce qu'on voulait, en vidéo, et on lui faisait écrire des documents que son inculture abyssale ne lui permettait pas de rédiger. La marionnette à grosses ficelles idéale.
      Un Al-Zarqaoui aux méthodes et à la stratégie plutôt fumeuses : "dans une cassette publiée en avril 2004, al-Zarqaoui a appelé les Irakiens à« brûler la terre sous les pieds des occupants ». Pour l'instant personne n'a été capable d'expliquer la logique derrière le plan d' al-Zarqaoui d'encourager les Irakiens à se joindre à lui dans la lutte contre les troupes américaines tout attaquant et en tuant en même temps des Irakiens. C'est aussi un mystère qu' al-Zarqaoui estime que d'attaquer et de tuer des civils irakiens est la meilleure façon de "détruire les infidèles" écrivait fort justement en 2006 Joe Quinn, dans Sott.net, au plus fort des attentats attribués à ce même Al-Zarqaoui.

      Ce pantin là, il fallait bien trouver un moyen de montrer sa différence, aux médias si habilement nourris de ses exploits de "Superman de Ben Laden". Les terroristes purs et durs mettaient un drapeau noir derrière leurs futures victimes, pas encore égorgées, avec la fameuse sentence divine dessus. Les apprentis terroristes anglais feront de même, à force de regarder la télévision qui diffusait ces messages de kamikazes censés partir aller s'exploser. Mais voilà ; il fallait bien, pour ceux qui entretenaient de "business" de la mort, savoir distinguer les vrais du faux. Alors pour Al-Zarqaoui, il a été décidé d'afficher un grand rond blanc en dessous du texte : comme ça, pas d'erreur, les médias savaient que ça provenait de lui... sur les photos, on voyait déjà la différence, même sans le rond blanc : les preneurs d'otages "siglés" Zarqaoui affichaient une toute autre dégaine que les autres, avec leurs tenues et leurs chaussures de sport, leurs attitude grotesque et leurs cagoules de mafieux. Certains, sur les photos, près de leur leader, ne laissaient pas entrevoir un millimètre de leur visage : pourquoi donc tant de précautions ? Sinon pour ne pas révéler une peau trop claire ? Sur la photo où ils posaient derrère le pauvre Jack Hensley, c'était flagrant. Il avait été décapité le 21 septembre 2004, et deux semaines après c'était le tour de son collègue Kenneth Bigles, Eugène Amsrtong l'ayant été dès le 20 septembre. Tous américains. Pour affirmer que c'était bien Zarkaoui qui était derrière ces trois meurtres, la CIA avait expliqué qu'elle avait reconnu... "sa voix", sur les vidéos de piètre qualité envoyées (une voix que la CIA sait fabriquer depuis l'invention du Vocoder -datant de 1948- et du Sampling, à partir des discours officiels qu'a pu tenir Ben Laden, notamment en 1988). Selon le fin mot de l'histoire, le MI6 s'en était mêlé, avait même brièvement libéré Bigles, des griffes du Tawhid Wa al Jihad , puis se l'était fait "reprendre" : de bout en bout cette histoire d'hotages était plombée de partout : Bigles avait-il été sacrifié au nom d'avoir découvert la supercherie, on ne peut qu'y penser, comme solution. Un otage sauvé, puis pas sauvé, et finalement décapité... comme les deux autres.
      Zarqaoui, finalement mort dans sa villa au milieu des palmiers, située en bordure d'une grande ville, après avoir reçu sur la tête deux bombes laser de 500 livres (ce qui signifie aussi qu'on l'avait localisé au sol !). Enfin pas mort tout de suite : "Abou Moussab al Zarqaoui n’est pas mort et est même conscient après le bombardement de sa cache selon un témoin irakien qui raconte que le terroriste a été battu à mort par les soldats US. Cet homme affirme à l’agence Associated Press Television News avoir vu des militaires américains battre un blessé ressemblant à Zarqaoui jusqu’à ce que mort s’ensuive. Il fait un récit similaire au Washington Post. Au départ, le général américain (Caldwel) avait affirmé qu’Abou Moussab al Zarqaoui avait été tué sur le coup lors du bombardement de sa cache. Il change son récit et dit qu’il est mort des suites de ses blessures après avoir esquissé une tentative de fuite au moment de l’arrivée des GI’s". Un changement d'explication jugé à posteriori suspect. Etrange rappel d'un autre bombardé, pas mort tout de suite et lui aussi lynché. Une mort tellement grotesque que John Stewart n'avait eu aucun problème à en montrer le ridicule, ou plutôt celui du militaire US l'expliquant (un sommet, véritablement dans le genre, avec cette "tête sortie de son corps" !).
      ne mort qui en rappelle une autre, car elle aussi emprunte d'éléments fort troublants. Dans le Figaro, le 10 juin 2006, on avait en effet évoqué un détail très révélateur. Selon les amércains, c'était le conseiller religieux du terroriste, le Cheikh Abdel Rahman qui avait mené à lui. Et pas de n'importe quelle manière : "restait à être totalement sûr du moment où les deux hommes seraient réunis. Car à plusieurs reprises, depuis trois ans, les américains avaient serré de près Zarqaoui. Mais il avait toujours échappé à la nasse ou aux bombes. « Monsieur al-Qaida en Irak » avait appris à se méfier des téléphones portables, qui trahissent si facilement l'emplacement de leur utilisateur. Son réseau utilise plutôt des téléphones satellitaires Thuraya, plus difficiles à localiser. Au-delà des capteurs de haute technologie, la meilleure source de renseignement, finalement, restait humaine. Depuis des mois, les Américains cherchaient la « taupe » idéale. Et ils l'auraient finalement trouvée, selon les confidences d'un officiel du Pentagone s'exprimant hier de manière anonyme". Zarqaoui, trahi en juin 2006 par son téléphone satelllitaire Thuraya ; lui aussi ? Le même qu'utilisaient en Irak les mercenaires de Blackwater, et les mêmes utlisés par les terroristes de Mumba "monitiorés" par l'espion Michael Headley , ancien de la DEA ? Le même réseau qui finalement a mené à... Kadhafi ! C'est depuis longtemps la même chose, en fait : on sait où ils se trouvent, et on les "élimine" seulement quand on l'a décidé, en contant une fable sur une balance locale...
      En fait, l'homme le plus recherché du monde (après Ben Laden), le fameux "baroudeur du djihad" à 25 millions de dollars, vivait plutôt confortablement à Baqubah, en famille, avec femme (s) et enfant (deux femmes et une petite fille ont été tuées lors du raid) à moins de 50 km au nord-est de Baghdad ! Voilà qui n'est pas sans rappeler un célèbre "pakistanais" vivant lui aussi dans une villa attaquée par des Marines (des Navy Seals) ! Une autre histoire cousue de fil blanc. Ce sont bien les américains qui ont tué Zarqaoui, ("éliminé" dit la TV US), et ce doit être pour ça qu'on se servira même des débris de son habitation pour faire de la pub à du matériel militaire : rien ne se perd, dans l'armée US, ou dans la communication industrielle. Non sans avoir répété à la télévision encore une fois la "traque pour Zarqaoui", présentée une dernière fois comme un scénario d'Hollywood. Lors de l'analyse des vidéos de son bombardement, un éditorialiste avait conclu : "Zarqaoui, une pantomime pour les enfants de tout âge" : je ne me vois pas dire mieux. Une pantomime dont, à défaut de rallumer le flambeau, on a à nouveau hissé les couleurs en Libye...

      (*) "Il n'y a d'autre Dieu qu'Allah et Mahomet (Mohammed) est son messager ".
      (**) à vrai dire ça a démarré en 14-18, notamment sur la Somme.

      Commentaire


      • #4
        un drapeau, noir, avec dessus un slogan bien connu des islamistes (*)
        c'est notre drapeau a tous les musulmans vue qu'il porte chahada (il n'a pas une copyright) , c'est presque le symbole de l'union musulmane ou khilafa , mm si sous des drapeaux pareils on été tué bcp de nos frères et sœurs par les terroristes .

        l'histoire de ce drapeau viens de la sunna , ou le prophète raconté les signes de la fin des temps et demandé de rejoindre une armée musulmane qui porte un drapeau noir qui viennent de l'este de l'arabie voir de l'iran ou afghanistan comme chacun veut interprété cela .
        bien évidement qu'ils sois des moudjahidines et non pas des tueurs ,car le prophète et on a clairement la différences entre ses armées a lui et se qui se passe mnt .
        mm pour pas mal de signes de fin de temps y a eu des utilisations ou vouloir a tout pris présenté une chose :
        le prophete a parlé des coranistes et un groupe se nomme cornistes ne veut pas dire que c'est eux . comme pour un groupe qui s'appel Hizb allah !
        sa veut pas dire qu'ils sont aimé par Allah forcément .
        d'autres s'appel ahl sunna wajama3a et dieu sait s'ils le sont comme réponses a ceux qui se nomme Ahl albayt .

        l’utilisation de symbole est un peut partout et n'importe comment , ne veut pas dire une mm idéologie ou des liens fort entre les groupes qui font cela .

        pourquoi ce drapeau c'est regroupé les gens qui savent c'est quoi se signe rien de plus , sa nous différencie des musulmans avec une idéologie ou lecture occidentale des choses ??

        Commentaire

        Chargement...
        X