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Le Vétuste

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  • Le Vétuste

    Le Vétuste

    Le vieux courbé arrache son anonymat.
    Il hurle son malheur divin, peine perdue.
    Terrible comparse, parole incongrue.
    La tremblote d’un corps dans son pauvre état.

    Il chemine les années dans un désespoir.
    Les larmes coulent d’une sève appauvrie.
    L’âme s’éteint lentement d’une jalousie.
    Vieillesse cachée parmi ces peines d’un soir.

    Balancement de son corps latent, nonchalant.
    Un avenir insipide, un peu dément.
    De la jouissance aveugle, regard lointain.

    Un faible cœur d’une tendresse affolée.
    Le désir d’aimer dans un merveilleux refrain.
    L’espoir serein d’une parole louangée.

  • #2
    Bonjour épervier,

    C'est un peu triste à lire dès le matin mais c'est un beau poème qui nous rappelle, mais cela ne s'oublie pas, qu'il faut penser à ceux qui sont plus âgés et que la vieillesse si elle est naturelle appporte aussi son lot de tristesse détresse surtout quand cela rime avec solitude et abandon et maladie.
    Il est superbe ton poème et merci vraiment, même s'il m'a glacé le coeur.
    La vie est terrible avec la vieillesse.

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    • #3
      C’est vrai, c’est un peu triste, mais c’est beau.
      Merci beaucoup,
      Thirga,

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      • #4
        Bonjour Epervier, Morjane, Thirga, :wink:

        Je me joins à vous, Morjane et Thirga, pour saluer bien bas la prose d'Epervier, qui nous apparaît d'une beauté triste, et d'une réalité déconcertante il est vrai....Mais n'oublions jamais, que même si le corps flétrit, l'âme et le coeur préservent une jouvence insoupçonnée de prime à bord, mais bel et bien réelle...L'étincelle de vie demeure jusqu'au dernier souffle, même dans un corps meurtri...

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