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Les Algériens, ces mal-aimés du Maghreb

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  • Les Algériens, ces mal-aimés du Maghreb

    Entre des relations tumultueuses avec Paris et des voisins méfiants, l'Algérie n’a pas l’image qu’elle souhaite sur la scène mondiale. Sans en souffrir outre mesure. Explications.

    L’hebdomadaire français Valeurs actuelles a, dans son édition datée du 8 septembre, fait son WikiLeaks. Il a publié les propos off des diplomates français accrédités au Maghreb, tenus à Paris, en marge de la 19e conférence des ambassadeurs, du 31 août du 2 septembre. Le traitement réservé à l’Algérie est des plus édifiants : « Pays pathétique, […] bloc monolithique qui ne comprend rien », où « deux cents têtes » décident de tout et où « les autorités vont à contresens ». Si les gouvernants sont maltraités, les gouvernés ne sont pas épargnés. Les Algériens sont présentés comme un « peuple tué, qui n’a plus de ressort et qui fait peine à voir ». Pouvoir et population, même pathétiques, constituent néanmoins une source de préoccupation pour les intérêts français : « C’est un mastodonte qui va nous gêner. »
    Curieusement, l’affaire ne déclenche aucune protestation officielle. La presse indépendante s’en empare mais, plutôt hostile à Abdelaziz Bouteflika, l’utilise pour démonter son bilan diplomatique.

    Le dos rond
    Dans les allées du siège flambant neuf du ministère des Affaires étrangères, aux Annassers, sur les hauteurs d’Alger, la colère est à son comble. Mais sur instruction présidentielle, nul commentaire n’est toléré. « Ce n’est pas nouveau, affirme un ambassadeur algérien à la retraite. À l’occasion des événements du Caire, en novembre 2009, lors du match qualificatif pour le Mondial de football, officiels et médias égyptiens s’étaient acharnés sur l’Algérie, son peuple et ses martyrs. Mais les ordres du président étaient clairs : faire le dos rond et s’abstenir de toute déclaration en réponse aux injures. »
    Diplomates et médias officiels étant contraints au silence, les Algériens ont utilisé la blogosphère pour répondre à l’analyse des diplomates français, qu’ils estiment injuste et otage des relations mouvementées entre Alger et Paris. Deux cents têtes qui monopolisent la décision, « c’est tout de même cinq fois plus que les 40 du CAC ! » ironise un internaute. Tandis qu’un autre retourne le compliment à l’envoyeur : « Pays pathétique ? Vous parlez bien de ce pays où des valises bourrées d’argent détourné par des chefs d’État africains, portées par des avocats véreux ou des barbouzes, ont servi à financer les campagnes électorales de présidents de la République élus ? Où les services secrets sont requis par le pouvoir afin de surveiller journalistes et magistrats trop indépendants ? Où des personnalités de premier plan sont impliquées dans de sordides affaires de mœurs ? »
    Analyse tronquée
    Les Algériens, un « peuple tué, qui n’a plus de ressort et qui fait peine à voir » ? Surprenante appréciation, alors que la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN) a enregistré pour la seule année 2010 près d’un millier de mouvements sociaux et manifestations de rue, ayant parfois pris la forme d’émeutes. Cette contestation permanente n’a pas manqué de produire ses effets. Au 1er janvier 2012, le salaire national minimum garanti (SNMG) sera porté de 15 000 à 18 000 dinars (d’environ 146 à 175 euros) par mois ; c’est 50 % de plus qu’en 2008. Sur la même période, les salaires ont été doublés dans la fonction publique, avec effet rétroactif. « Nos homologues français, affirme l’ancien ambassadeur, ignorent la vitalité de cette société qui bouge, notamment sur le front social, car la revendication n’a pas un caractère politique, comme ils semblent le souhaiter. C’est la preuve que l’analyse est tronquée. »
    Mais si les Algériens ont un sérieux problème d’image, le doivent-ils pour autant aux seuls diplomates français ? « Oui, répond sans ambages un haut fonctionnaire international algérien. Toute actualité algérienne, bonne ou mauvaise, est vue sous un prisme, officiel ou médiatique, français. Pour la communauté internationale, cinquante ans après l’indépendance, c’est encore Paris qui donne le la en matière d’affaires algériennes. Et c’est un prisme déformant. » Peut-être, mais attribuer le fait que les Algériens soient les mal-aimés du Maghreb aux câbles diplomatiques du Quai d’Orsay, aux écrits de la presse hexagonale et aux lobbies des nostalgiques de l’Algérie française serait réducteur. Car ils sont également mal-aimés au Maghreb.
    Mercenaires ?
    Le vieux contentieux autour du Sahara occidental et celui de la fermeture – depuis dix-sept ans – des frontières terrestres entre les deux pays pourraient expliquer le désamour entre Marocains et Algériens (lire chronologie ci-contre). En revanche, rien ne semble justifier les rumeurs attribuant à Abdelaziz Bouteflika et à son gouvernement le financement et l’armement des milices qui avaient terrorisé la Tunisie dans les jours qui ont suivi la fuite de Zine el-Abidine Ben Ali. « Pour des considérations de politique intérieure, le gouvernement algérien tente de saboter notre révolution », affirmait alors Bessam, patron d’une PME à Tunis.
    Plus à l’est, les Libyens sont encore moins cléments. La dénonciation par Alger des frappes de l’Otan sur la Libye a été perçue comme un soutien actif au régime de Mouammar Kaddafi. Les Libyens en sont convaincus : leur voisin a envoyé des mercenaires combattre l’insurrection. Preuve, pour eux, de la proximité d’Alger avec Tripoli ? L’asile accordé à une partie de la famille du « Guide ». « Cette décision nous a valu un déluge de critiques, réagit le Premier ministre, Ahmed Ouyahia, alors qu’aucune réserve n’a été exprimée au pays qui a accueilli [le 14 janvier 2011, NDLR] l’ex-président tunisien et sa famille. Pas plus qu’à l’endroit de la Jordanie et du Qatar quand ils avaient accordé [en 2003] l’asile à la famille de Saddam Hussein. » Commentaire d’un ténor du barreau d’Alger : « Même l’humanitaire est à géométrie variable, quand il s’agit de notre pays. »
    En parallèle, le pays se tourne vers le Sahel et consolide les acquis de la conférence d’Alger du 7 septembre sur la sécurité. Après la visite du président malien, Amadou Toumani Touré, du 24 au 27 octobre, Abdelaziz Bouteflika doit accueillir ses homologues nigérien et mauritanien courant novembre.


    Jeuneafrique
    Coucher du soleil à Agadir

  • #2
    Du moment qu'on s'en fout de l'image qu'ont les autres de nous, le reste n'est que détail

    Commentaire


    • #3
      Je m’en fou de ce que pensent ces costars-cravates de charognards financier et tous ces escrocs au service des investisseurs de leur payas
      les relations entre peuples n’existent pas sur les cahiers de charge de ces gros diplomates bluffeurs
      Mais C’est grave cette image pathétique qu’on donne de nous Sur tous les plans, les affaires du pays, dans l’émigration... On donne une image pitoyable d’un peuple qui a perdu toute valeur de civilisation
      Le terrorisme, le pouvoir, les pays frères-ennemis, les algériens qui vandalisent en France après un match de foot international…
      Et on continu à nous bassiné avec les chants révolutionnaires.
      Il faut qu’on sorte de cette léthargie, c’est certains qu’on est capables de faire ça pour les futures générations au lieu de passer notre temps à gonfler notre égo avec des bobares, des jalousies, de la haine, du racisme et les autres stupidités politique
      Le jour se lève ! Les cœurs reprennent le fardeau des siècles, aller vers la nature ou se consumé dans la pénombre de sa tanière ?

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      • #4
        Appréciation pathétique

        Les Algériens, ces mal-aimés du Maghreb
        Ou le Maghreb, ce mal aimé des Algériens.
        si on peut tromper beaucoup de monde quelque temps, ou tromper peu de monde longtemps, on ne peut tromper tout le monde tout le temps

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        • #5
          Du moment qu'on s'en fout de l'image qu'ont les autres de nous, le reste n'est que détail
          C'est exactement cela !!!!!

          Certains n'aiment pas les algériens, parcequ'ils n'offrent pas de vacances payés par S.E. Boutef, avec tout ce qui va avec .
          " Celui qui passe devant une glace sans se reconnaitre, est capable de se calomnier sans s'en apercevoir "

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          • #6
            Jeune Afrique et ces articles sans intérêts, l’Algérie et les algériens se contrefou.. de ce peuvent penser les autres.

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            • #7


              jeuneafrique, le torchon colonial de la françafric avec ses caniches baiseur de main.

              quand ils montre leur haine de l'Algérie c'est bon signe pour notre pays.

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              • #8
                Entre des relations tumultueuses avec Paris et des voisins méfiants, l'Algérie n’a pas l’image qu’elle souhaite sur la scène mondiale. Sans en souffrir outre mesure. Explications.
                L’hebdomadaire français Valeurs actuelles a, dans son édition datée du 8 septembre, fait son WikiLeaks. Il a publié les propos off des diplomates français accrédités au Maghreb, tenus à Paris, en marge de la 19e conférence des ambassadeurs, du 31 août du 2 septembre. Le traitement réservé à l’Algérie est des plus édifiants : « Pays pathétique, […] bloc monolithique qui ne comprend rien », où « deux cents têtes » décident de tout et où « les autorités vont à contresens ». Si les gouvernants sont maltraités, les gouvernés ne sont pas épargnés. Les Algériens sont présentés comme un « peuple tué, qui n’a plus de ressort et qui fait peine à voir ». Pouvoir et population, même pathétiques, constituent néanmoins une source de préoccupation pour les intérêts français : « C’est un mastodonte qui va nous gêner. »
                Curieusement, l’affaire ne déclenche aucune protestation officielle.
                Parfois, un silence éloquent a plus d'impact que des mots de colère,En effet, le silence peut être "bruyant" de signification pour qui sait l' "entendre" et peut être pire encore que des mots.
                Il est vrai qu'il est parfois nécessaire de répondre du tac au tac ; tout est question de circonstance.
                Souviens toi le jour où tu es né tout le monde riait mais toi, tu pleurais, la vie est éphémère
                alors œuvre de telle façon… à ce qu’au jour ou tu mourras, tout le monde pleurera… mais toi… tu riras

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                • #9
                  une source de préoccupation pour les intérêts français : « C’est un mastodonte qui va nous gêner. »
                  Ce passage résume à lui seul les préoccupations françaises. Quant l’Algérie bradera son économie et sa souveraineté pour la France, elle deviendra le bien aimé.
                  Dernière modification par icosium, 14 novembre 2011, 21h33.
                  "Les vérités qu'on aime le moins à apprendre sont celles que l'on a le plus d'intérêt à savoir" (Proverbe Chinois)

                  Commentaire


                  • #10
                    Il suffit de voir qui finance ce journal pour savoir dans quelle direction le vent souffle. Il fut un temps où l'Algérie l'a aussi utilisé comme outil de "public relation".

                    Pour revenir au sujet, les peuples ne cherchent pas à être aimés mais à être respectés. La voix du peuple algérien compte (de moindre façon à l'intérieur du pays) mais la position du peuple algérien est toujours respectée.

                    Nos gouvernants par contre sont très influençables par la flatterie.

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                    • #11
                      Par défaut Les Algériens, ces mal-aimés du Maghreb

                      Si on étais les bien aimés sa voudrai dire que l'Algérie serai a la bote de la France et de cette mafia politique occidentale qui a toujours œuvré pour la chute de cette indépendance que joui l'Algérie dans ses positions que se sois a l'internationale ou nationale .
                      Donc tous vas pour le meilleur des monde pour l'Algérie et les algériennes ,on reste un pays souverain ,et libre de nos position qui dérange les faiseur de monde et de morale .
                      L'Algerie est comme elle ai ,le fait qu'ils y a des personnes qui la déteste on sans tape comme de l'an 40 ,pourvu que sa dure...

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                      • #12
                        Arrêtez de vous sentir persecutés et de vous prendre pour le centre du monde .Personne ne vous cherche vous pouvez rester dans votre coin et continuer à jouer entre vous et refaire le monde bla bla bla....

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                        • #13
                          Nuance ,ont ne sent pas persécuté mais libre...

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                          • #14
                            U33,

                            Tu devrais appliquer ce conseil pour toi avant de le jeter ici comme une bouteille à la mer. A ce que je sache, c'est toi qui vient nous lire sur un forum algérien. Koun 3endek chwiya nif et ba3edna.

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                            • #15
                              @ u33 la persécution et la servitude on leurs a fait nos adieux en 1962.il vaut mieux mourir debout que vivre a genou,c'est notre devise.

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