dans son plan de développement stratégique,oujda réserve une place de choix aux relations avec l'algérie puisqu'à elle y est vue comme carrefour vers ce pays.
L'étude réalisée par les bureaux d'études Ernest & Young et CID à propos de la création d'un pôle de développement industriel dans la région de l'Oriental a été présentée, jeudi à Oujda, devant le Conseil de la région de l'Oriental, réuni en deuxième session ordinaire 2006.
L'étude en question, présentée par deux représentants du groupe d'études, a porté sur onze sites, dont 4 ont été retenus à titre prioritaire et stratégique, à savoir le site Oujda-Aéroport (services et activités liées au tourisme), deux parcs industriels à Boughriba et Selouane (Nador - alimentaire et industriel) et une zone franche pour l'exportation hors site dans le port de Nador, en plus d'une zone franche in site (port et logistique).
Ces quatre sites sont liés à autant de moteurs stratégiques de développement qui sont le tourisme (station de Saïdia), l'agriculture (Sogeta/Sodea), la logistique (désenclavement de la région par ports et zones franches) et le tissu social régional (consolidation des secteurs réussis et coordination des énergies). La vision stratégique tend à faire de Nador la deuxième porte du Maroc sur la Méditerranée, la création d'un axe de développement méditerranéen nouveau Tanger-Nador, parallèlement à l'axe de développement atlantique Tanger-Casablanca-Agadir et à placer la région de l'Oriental au cœur du triangle économique Casablanca-Algérie-Espagne.
Ce pôle industriel est prévu sur 184 ha, en plus d'un coût global de leur aménagement estimé à 675 millions de dirhams (hormis taxes), dont 600 millions d'investissement hors site.
L'investissement lié aux projets est de 2,3 milliards de dirhams, avec la création d'environ 20.000 postes d'emploi direct en phase d'exploitation.
L'impact macroéconomique laisse présager des recettes fiscales de 420 millions de dirhams pour aménagement et construction, alors que la TVA sur constructions et taxes d'enregistrement atteindra 150 millions de dirhams par an en période d'exploitation.
Le recours au crédit bancaire interviendra pour 60 % dans le financement, soit de 1,8 à 2 milliards de dirhams en période d'aménagement, alors que la demande sur les produits alimentaires atteindra l'équivalent de 150 millions de dirhams en période de préparation (consommation des ouvriers permanents) et 850 millions de dirhams en période d'exploitation (touristes, ouvriers directs et indirects). L'investissement global relatif à l'aménagement et la construction est estimé à 3,7 milliards de dirhams.
Il est recommandé une mobilisation nationale et régionale autour de ce grand projet et la réalisation par l'Etat des travaux hors site (200 millions de dirhams) dans les meilleurs délais. Intervenant à cette occasion, le wali de la région de l'Oriental, gouverneur de la préfecture d'Oujda-Angad, Mohamed Brahimi, a indiqué que cette étude sera présentée dans quelques jours au Premier ministre avant de la soumettre au gouvernement. D'autres sites programmés à moyen terme concernent Jerada, Bouarfa et Taourirt, a-t-il dit.
Le wali a relevé que le grand chantier d'élargissement de l'Aéroport d'Oujda sera lancé début 2007 pour lui permettre de s'ouvrir sur la navigation aérienne internationale, alors que les travaux de construction de l'aéroport de Bouarfa, déjà entamés, seront achevés en fin d'année.
Ce dernier projet, a-t-il ajouté, est à même de promouvoir les villes de Figuig et Bouarfa avec la possibilité de création d'une industrie de cinéma dans la région.
Les travaux de l'autoroute Fès-Oujda (340 km) seront lancés en novembre 2006 simultanément au niveau des deux villes, a-t-il indiqué, relevant que 400 km de réseaux routiers seront également construits pour le désenclavement des hauts plateaux, alors que le projet de développement touristique régional entre dans la dernière étape de sa réalisation.
Il a aussi fait état de la construction d'un centre hospitalo-universitaire (CHU) d'Oujda qui débutera dans quelques semaines (950 lits), alors que celle de la faculté de médecine vient d'être lancée (1.100 étudiants), en plus de l'exploitation du Centre d'oncologie de la ville et des études avancées concernant la valorisation de l'huile et de la viande de l'Oriental, le tout dans le cadre de projets structurants destinés à la promotion globale de l'Oriental.
Taieb Ghafes, président du Conseil de la région et Mohamed M'Barki, directeur général de l'Agence de développement de l'Oriental, ont, de leur côté, relevé qu'il s'agit là d'une "étude lourde" et globale permettant la promotion d'un produit régional compétitif et constituant une première traduction régionale du plan Emergence.
Le Conseil a écouté aussi un exposé sur la participation de la région de l'Oriental au premier Salon international d'agriculture du Maroc (Meknès : 20-27 avril) qui a permis de faire connaître les produits de la région (élevage, agrumes, fruits, olives, plantes médicinales..), mais surtout l'acquisition d'une expérience pour une meilleure participation à la prochaine édition.
Le Conseil a, d'autre part, approuvé l'acquisition d'un lot de terrain pour la construction de son siège sur une superficie de 7.000 m2.
http://www.lematin.ma/Economic/Article.asp?id=11556
L'étude réalisée par les bureaux d'études Ernest & Young et CID à propos de la création d'un pôle de développement industriel dans la région de l'Oriental a été présentée, jeudi à Oujda, devant le Conseil de la région de l'Oriental, réuni en deuxième session ordinaire 2006.
L'étude en question, présentée par deux représentants du groupe d'études, a porté sur onze sites, dont 4 ont été retenus à titre prioritaire et stratégique, à savoir le site Oujda-Aéroport (services et activités liées au tourisme), deux parcs industriels à Boughriba et Selouane (Nador - alimentaire et industriel) et une zone franche pour l'exportation hors site dans le port de Nador, en plus d'une zone franche in site (port et logistique).
Ces quatre sites sont liés à autant de moteurs stratégiques de développement qui sont le tourisme (station de Saïdia), l'agriculture (Sogeta/Sodea), la logistique (désenclavement de la région par ports et zones franches) et le tissu social régional (consolidation des secteurs réussis et coordination des énergies). La vision stratégique tend à faire de Nador la deuxième porte du Maroc sur la Méditerranée, la création d'un axe de développement méditerranéen nouveau Tanger-Nador, parallèlement à l'axe de développement atlantique Tanger-Casablanca-Agadir et à placer la région de l'Oriental au cœur du triangle économique Casablanca-Algérie-Espagne.
Ce pôle industriel est prévu sur 184 ha, en plus d'un coût global de leur aménagement estimé à 675 millions de dirhams (hormis taxes), dont 600 millions d'investissement hors site.
L'investissement lié aux projets est de 2,3 milliards de dirhams, avec la création d'environ 20.000 postes d'emploi direct en phase d'exploitation.
L'impact macroéconomique laisse présager des recettes fiscales de 420 millions de dirhams pour aménagement et construction, alors que la TVA sur constructions et taxes d'enregistrement atteindra 150 millions de dirhams par an en période d'exploitation.
Le recours au crédit bancaire interviendra pour 60 % dans le financement, soit de 1,8 à 2 milliards de dirhams en période d'aménagement, alors que la demande sur les produits alimentaires atteindra l'équivalent de 150 millions de dirhams en période de préparation (consommation des ouvriers permanents) et 850 millions de dirhams en période d'exploitation (touristes, ouvriers directs et indirects). L'investissement global relatif à l'aménagement et la construction est estimé à 3,7 milliards de dirhams.
Il est recommandé une mobilisation nationale et régionale autour de ce grand projet et la réalisation par l'Etat des travaux hors site (200 millions de dirhams) dans les meilleurs délais. Intervenant à cette occasion, le wali de la région de l'Oriental, gouverneur de la préfecture d'Oujda-Angad, Mohamed Brahimi, a indiqué que cette étude sera présentée dans quelques jours au Premier ministre avant de la soumettre au gouvernement. D'autres sites programmés à moyen terme concernent Jerada, Bouarfa et Taourirt, a-t-il dit.
Le wali a relevé que le grand chantier d'élargissement de l'Aéroport d'Oujda sera lancé début 2007 pour lui permettre de s'ouvrir sur la navigation aérienne internationale, alors que les travaux de construction de l'aéroport de Bouarfa, déjà entamés, seront achevés en fin d'année.
Ce dernier projet, a-t-il ajouté, est à même de promouvoir les villes de Figuig et Bouarfa avec la possibilité de création d'une industrie de cinéma dans la région.
Les travaux de l'autoroute Fès-Oujda (340 km) seront lancés en novembre 2006 simultanément au niveau des deux villes, a-t-il indiqué, relevant que 400 km de réseaux routiers seront également construits pour le désenclavement des hauts plateaux, alors que le projet de développement touristique régional entre dans la dernière étape de sa réalisation.
Il a aussi fait état de la construction d'un centre hospitalo-universitaire (CHU) d'Oujda qui débutera dans quelques semaines (950 lits), alors que celle de la faculté de médecine vient d'être lancée (1.100 étudiants), en plus de l'exploitation du Centre d'oncologie de la ville et des études avancées concernant la valorisation de l'huile et de la viande de l'Oriental, le tout dans le cadre de projets structurants destinés à la promotion globale de l'Oriental.
Taieb Ghafes, président du Conseil de la région et Mohamed M'Barki, directeur général de l'Agence de développement de l'Oriental, ont, de leur côté, relevé qu'il s'agit là d'une "étude lourde" et globale permettant la promotion d'un produit régional compétitif et constituant une première traduction régionale du plan Emergence.
Le Conseil a écouté aussi un exposé sur la participation de la région de l'Oriental au premier Salon international d'agriculture du Maroc (Meknès : 20-27 avril) qui a permis de faire connaître les produits de la région (élevage, agrumes, fruits, olives, plantes médicinales..), mais surtout l'acquisition d'une expérience pour une meilleure participation à la prochaine édition.
Le Conseil a, d'autre part, approuvé l'acquisition d'un lot de terrain pour la construction de son siège sur une superficie de 7.000 m2.
http://www.lematin.ma/Economic/Article.asp?id=11556
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