Tweet
Le refus du Cameroun de jouer le match contre l’Algérie, pour des motifs propres aux camerounais, a ouvert la voie à de nombreuses supputations et particulièrement celles qui ont trait au volet des (éventuelles) sanctions qu’encourt la fédération camerounaise de football (Fecafoot).
Il faut savoir, d’abord, que l’organisation d’un tel match (amical) obéit à quelques normes, entre autres celles de confier la mise sur pied d’un tel rendez-vous à un agent de match FIFA agréé pour ce type de mission. Sollicité par une des deux parties (FAF ou Fecafoot), l’agent FIFA prépare un contrat de match avec droits et obligations pour chacune des deux parties. Normalement, tous les aspects sont consignés dans le contrat d’engagement signé par les deux parties. Une fois le document établi, il est adressé aux deux fédérations. Que va-t-il arriver après la défection du Cameroun ?
La FAF, partie lésée au double plan financier et technique, va établir le chapitre du préjudice et l’adresser à l’agent FIFA et surtout la Fecafoot et attendre la réponse de cette dernière. Deux hypothèses. La fédération camerounaise reconnaît ses torts et accepte de rembourser à la fédération algérienne tous les frais engagés pour l’organisation du match, et l’affaire est réglée. Deuxième hypothèse, la Fecafoot traîne les pieds ou refuse de faire face à ses obligations contractuelles, alors là, la fédération algérienne de football sera en droit de solliciter les arbitrages des organes habilités à traiter ce type de contentieux.
En tous les cas, le plus grand préjudice causé à la partie algérienne est sans conteste l’annulation du match qui prive l’équipe nationale et son coach d’un match amical international inscrit dans son calendrier depuis des mois. Ce préjudice est difficile à quantifier en termes de somme d’argent à payer par la fédération camerounaise. La FAF dispose de quelques jours pour monter le dossier complet du préjudice subi en raison de l’annulation de la rencontre qui devait avoir lieu hier soir à Alger. Il faut rappeler que l’organisation d’un tel événement nécessite la mise en place de gros moyens en termes de logistique d’abord, et humains ensuite.
La réservation du stade, la confection et la mise en vente des billets, la campagne publicitaire pour le match, les réservations de chambres d’hôtels et la restauration pour les deux sélections et les officiels, la signature de contrats avec les partenaires, annonceurs et publicitaires … tout cela a un prix que la fédération camerounaise devra rembourser à son homologue algérienne. Dans le cas contraire, le litige sera réglé par devant les organes et juridictions compétents en la matière.
el watan
Il faut savoir, d’abord, que l’organisation d’un tel match (amical) obéit à quelques normes, entre autres celles de confier la mise sur pied d’un tel rendez-vous à un agent de match FIFA agréé pour ce type de mission. Sollicité par une des deux parties (FAF ou Fecafoot), l’agent FIFA prépare un contrat de match avec droits et obligations pour chacune des deux parties. Normalement, tous les aspects sont consignés dans le contrat d’engagement signé par les deux parties. Une fois le document établi, il est adressé aux deux fédérations. Que va-t-il arriver après la défection du Cameroun ?
La FAF, partie lésée au double plan financier et technique, va établir le chapitre du préjudice et l’adresser à l’agent FIFA et surtout la Fecafoot et attendre la réponse de cette dernière. Deux hypothèses. La fédération camerounaise reconnaît ses torts et accepte de rembourser à la fédération algérienne tous les frais engagés pour l’organisation du match, et l’affaire est réglée. Deuxième hypothèse, la Fecafoot traîne les pieds ou refuse de faire face à ses obligations contractuelles, alors là, la fédération algérienne de football sera en droit de solliciter les arbitrages des organes habilités à traiter ce type de contentieux.
En tous les cas, le plus grand préjudice causé à la partie algérienne est sans conteste l’annulation du match qui prive l’équipe nationale et son coach d’un match amical international inscrit dans son calendrier depuis des mois. Ce préjudice est difficile à quantifier en termes de somme d’argent à payer par la fédération camerounaise. La FAF dispose de quelques jours pour monter le dossier complet du préjudice subi en raison de l’annulation de la rencontre qui devait avoir lieu hier soir à Alger. Il faut rappeler que l’organisation d’un tel événement nécessite la mise en place de gros moyens en termes de logistique d’abord, et humains ensuite.
La réservation du stade, la confection et la mise en vente des billets, la campagne publicitaire pour le match, les réservations de chambres d’hôtels et la restauration pour les deux sélections et les officiels, la signature de contrats avec les partenaires, annonceurs et publicitaires … tout cela a un prix que la fédération camerounaise devra rembourser à son homologue algérienne. Dans le cas contraire, le litige sera réglé par devant les organes et juridictions compétents en la matière.
el watan
Commentaire