Sortir du concordisme : Et si on remettait la vapeur ?
L’audition du général Khaled Nezzar vient nous rappeler qu’à l’ombre des lois concordistes tout le monde n’est pas logé à la même enseigne. Ces sécrétions gluantes de la théorie de « la tragédie nationale », loin d’avoir clos la moindre question, n’ont fait qu’absoudre la bête immonde de ses crimes. L’unique bénéficiaire de cette forfaiture restera l’islamisme avec ses égorgeurs et ses prêcheurs de haine.
Ne parlons pas du camp des vaincus. Celui des républicains qui ont tus leurs ressentiments à l’égard d’une bureaucratie autocratique pour, au-delà de tous les périls et face aux pires adversités, défendre l’Etat national et faire face à la subversion obscurantiste. Ce camp fait de militants, de cadres, de fonctionnaires, d’anciens combattants, de parents de ceux qui ont été fauchés par la barbarie islamiste. D’hommes et de femmes dévoués à la patrie. Ce camp condamné à une amnésie forcée, feinte mais impérative. Ce camp de parias sans droits qui ne doit en aucun cas venir jouer à l’empêcheur de se réconcilier en paix ! Un camp condamné au silence, à l’oubli et nié jusque dans son existence par le concordisme qui aurait dû, au moins rehausser l’image de ses promoteurs.
Les promoteurs de ces lois scélérates auraient pu, à défaut d’un Nobel, trouver un semblant de reconnaissance, si ce n’est de la part de la communauté internationale, au moins de celle l’opinion nationale. Et, même, à défaut de celle-là, puisque ils ne l’ont pas, ils auraient pu espérer avoir celle de ceux qu’ils ont pardonés. Malgré leurs lois successives, ils n’ont rien glané qu’ils n’avaient déjà ! Disposer de fait des destinées du pays, même au prix qu’il soit leur prison dorée.
Pourtant, il aurait été possible de faire autrement.
De Bonn, comme de Washington ou de Londres, les chefs terroristes ont lancé leurs directives génocidaires, et revendiqué leurs mise en application. Les Dhina, Kebir, Heddam et autre chefs-terroristes ont organisé et animé la guerre qui nous était faite. L’abjection et la monstruosité de leurs œuvres ainsi que celles de leurs troupes ont été masquées et éludées. L’ignominie de leur idéologie a été passée sous silence.
Je ne reviendrais qu’à un et unique exemple, qui remonte à 1991. A la veille du 26 décembre 1991, n’étions-nous pas en droit de savoir ce qui s’est passé à Guemmar ? Le meilleur choix n’était-il pas de nous montrer les corps lacérés et mutilés de nos Gardes-Frontières ? Les chefs islamistes, commanditaires de ce crime, ne devaient-ils pas être publiquement confondus ? Taire les attentats de cette veille de législatives n’était-ce pas décharger leurs commanditaires de leurs responsabilités? Une ligne de conduite qui sera maintenue à ce jour, parce que la guerre au terrorisme islamiste ne devait pas être celle du dépassement du système en place. A défaut de cela, elle aura été celle du sauvetage du système et de l’islamisme.
Cette guerre aurait pu être l’équivalente de la guerre de sécession états-unienne. Mais, la nôtre ne débouche sur la victoire des Nordistes sur les Sudistes; de l'industrie sur l'esclavagisme. Au regard de l’Histoire c’est une guerre à blanc, même si elle a coûtée des centaines de milliers de vies.
Les lois concordistes nous ont menées à une situation kafkaïenne, où les chefs terroristes se pavanent dans les capitales occidentales en futurs gouvernants de l’Algérie. Ils tissent leurs réseaux de connaissances et d’intérêts, alors que les généraux algériens se découvrent assignés à résidence dans le pays.
Le véritable problème avec le Général Nezzar n’est pas qu’il ait commis ou couvert des crimes contre l’humanité. Ces crimes-là sont dans le camp de l’islamisme. Le problème, avec lui, est qu’il en a occulté d’innombrables avérés et incontestables commis par ceux qu'il a combattu.
S’il m’est donné de m’adresser directement à lui je dirais : Mon général, vous avez effectivement gagné toutes les batailles que vous avez engagé. Mais, en bout de marche c’est pour choisir de perdre la guerre. L’explication en est simple : vous refusez la bataille idéologique face à l’islamisme par ce qu’elle conduit à une véritable démocratisation du pays et au dépassement radical du système actuel.
L’audition du général Khaled Nezzar vient nous rappeler qu’à l’ombre des lois concordistes tout le monde n’est pas logé à la même enseigne. Ces sécrétions gluantes de la théorie de « la tragédie nationale », loin d’avoir clos la moindre question, n’ont fait qu’absoudre la bête immonde de ses crimes. L’unique bénéficiaire de cette forfaiture restera l’islamisme avec ses égorgeurs et ses prêcheurs de haine.
Ne parlons pas du camp des vaincus. Celui des républicains qui ont tus leurs ressentiments à l’égard d’une bureaucratie autocratique pour, au-delà de tous les périls et face aux pires adversités, défendre l’Etat national et faire face à la subversion obscurantiste. Ce camp fait de militants, de cadres, de fonctionnaires, d’anciens combattants, de parents de ceux qui ont été fauchés par la barbarie islamiste. D’hommes et de femmes dévoués à la patrie. Ce camp condamné à une amnésie forcée, feinte mais impérative. Ce camp de parias sans droits qui ne doit en aucun cas venir jouer à l’empêcheur de se réconcilier en paix ! Un camp condamné au silence, à l’oubli et nié jusque dans son existence par le concordisme qui aurait dû, au moins rehausser l’image de ses promoteurs.
Les promoteurs de ces lois scélérates auraient pu, à défaut d’un Nobel, trouver un semblant de reconnaissance, si ce n’est de la part de la communauté internationale, au moins de celle l’opinion nationale. Et, même, à défaut de celle-là, puisque ils ne l’ont pas, ils auraient pu espérer avoir celle de ceux qu’ils ont pardonés. Malgré leurs lois successives, ils n’ont rien glané qu’ils n’avaient déjà ! Disposer de fait des destinées du pays, même au prix qu’il soit leur prison dorée.
Pourtant, il aurait été possible de faire autrement.
De Bonn, comme de Washington ou de Londres, les chefs terroristes ont lancé leurs directives génocidaires, et revendiqué leurs mise en application. Les Dhina, Kebir, Heddam et autre chefs-terroristes ont organisé et animé la guerre qui nous était faite. L’abjection et la monstruosité de leurs œuvres ainsi que celles de leurs troupes ont été masquées et éludées. L’ignominie de leur idéologie a été passée sous silence.
Je ne reviendrais qu’à un et unique exemple, qui remonte à 1991. A la veille du 26 décembre 1991, n’étions-nous pas en droit de savoir ce qui s’est passé à Guemmar ? Le meilleur choix n’était-il pas de nous montrer les corps lacérés et mutilés de nos Gardes-Frontières ? Les chefs islamistes, commanditaires de ce crime, ne devaient-ils pas être publiquement confondus ? Taire les attentats de cette veille de législatives n’était-ce pas décharger leurs commanditaires de leurs responsabilités? Une ligne de conduite qui sera maintenue à ce jour, parce que la guerre au terrorisme islamiste ne devait pas être celle du dépassement du système en place. A défaut de cela, elle aura été celle du sauvetage du système et de l’islamisme.
Cette guerre aurait pu être l’équivalente de la guerre de sécession états-unienne. Mais, la nôtre ne débouche sur la victoire des Nordistes sur les Sudistes; de l'industrie sur l'esclavagisme. Au regard de l’Histoire c’est une guerre à blanc, même si elle a coûtée des centaines de milliers de vies.
Les lois concordistes nous ont menées à une situation kafkaïenne, où les chefs terroristes se pavanent dans les capitales occidentales en futurs gouvernants de l’Algérie. Ils tissent leurs réseaux de connaissances et d’intérêts, alors que les généraux algériens se découvrent assignés à résidence dans le pays.
Le véritable problème avec le Général Nezzar n’est pas qu’il ait commis ou couvert des crimes contre l’humanité. Ces crimes-là sont dans le camp de l’islamisme. Le problème, avec lui, est qu’il en a occulté d’innombrables avérés et incontestables commis par ceux qu'il a combattu.
S’il m’est donné de m’adresser directement à lui je dirais : Mon général, vous avez effectivement gagné toutes les batailles que vous avez engagé. Mais, en bout de marche c’est pour choisir de perdre la guerre. L’explication en est simple : vous refusez la bataille idéologique face à l’islamisme par ce qu’elle conduit à une véritable démocratisation du pays et au dépassement radical du système actuel.
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