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Ce que le Premier ministre qatari n'a peut-être pas dit, beaucoup le pensent !

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  • Ce que le Premier ministre qatari n'a peut-être pas dit, beaucoup le pensent !

    Ce que le Premier ministre qatari n'a peut-être pas dit, beaucoup le pensent

    Les propos acerbes et humiliants à l'endroit du Pouvoir algérien qu'un journal saoudien a publiés en les prêtant au Premier ministre qatari n'auraient aucune véracité, selon notre ministre des Affaires étrangères, qui a fermement et catégoriquement démenti toute passe d'armes verbale entre lui et le chef de la délégation qatarie. Ce qui donne du crédit à la version donnée par Medelci au sujet de ce qui s'est passé à la réunion extraordinaire du Caire de la Ligue arabe consacrée à la crise syrienne, est que les propos mis dans la bouche du Premier ministre qatari sont si violents que leur écho ne pouvait être contenu et ils auraient dû par conséquent provoquer d'autres témoignages sur leur réalité que celui sur lequel le journal saoudien a basé son allégation. Rien de la sorte, une semaine après la tenue de la réunion du Caire, n'est venu corroborer le «scoop» de ce journal.

    De même et quoi que l'on puisse penser de Bouteflika, il est proprement inimaginable qu'il se soit rendu à Doha si les propos rapportés par le journal saoudien furent vraiment proférés par le Premier ministre qatari.

    Cela étant, il ne faut pas que les Algériens se voilent la face et fassent semblant d'ignorer que leur pays suscite des rancœurs et des inimitiés qui vont jusqu'à espérer pour elle le sort que lui aurait promis le Premier ministre qatari, selon le journal saoudien. Ils n'ont qu'à garder à l'esprit les prédictions et les analyses «jubilatoires» qui ont été déversées, donnant pour inéluctable la contagion à l'Algérie du «printemps arabe», avec les mêmes conséquences pour son pouvoir en place que celles dont ont fait les frais les régimes tunisien et égyptien, voire celui de Libye.

    Les haines et rancunes que l'Algérie suscite viennent de loin et ne sont pas par conséquent réductibles du seul fait que le pouvoir aux commandes chez elles donne des gages à ceux qui les cultivent. Il ne sera jamais en effet pardonné à l'Algérie son combat anticolonial, ses engagements anti-impérialistes, tiers-mondistes et antisionistes. Ceux qui ne les lui pardonnent pas, et ils sont légion, sauteront sur le moindre prétexte pour lui faire payer chèrement son outrecuidance.

    Ce n'est pas verser dans la théorie du complot que d'affirmer que s'est nouée contre l'Algérie une alliance d'intérêts qui vise à sa déstabilisation, voire à la désintégration de l'unité de son peuple et de son territoire national. Elle a eu beau changer de cap sur beaucoup de ses positions et principes, se faire discrète et «raisonnable» sur la scène internationale, les ennemis qu'elle s'est créés au temps de sa «superbe» ne désarment pas et veulent toujours lui faire rendre gorge. Le «printemps arabe» est pour eux l'occasion propice d'atteindre cet objectif car il leur permet, en surfant sur les grands principes de liberté et de démocratie, de solder avec l'Algérie des comptes que leurs haines et rancœurs ont toujours laissé ouverts.

    Cela est valable pour les nostalgiques de l'Algérie française, pour ceux nostalgiques de la guerre froide qui ne pardonnent pas à l'Algérie d'avoir été dans le «mauvais camp», ceux dont le «Front arabe du refus» - dont elle a été l'un des phares - a mis à nu les trahisons contre la Palestine et le monde arabe, et enfin tous ceux dont le rêve est de s'approprier, sans entrave aucune et en toute quiétude, ses énormes richesses, qu'elles soient énergétiques ou financières.




    par Kharroubi Habib


    Le Quotidien d'Oran
    " Celui qui passe devant une glace sans se reconnaitre, est capable de se calomnier sans s'en apercevoir "

  • #2
    Je ne crois pas que s'attarder sur sa "superbe" va l'aider à redorer son blazon sur la scène international. C'est bien des faits, l'Algérie n'est plus ce qu'elle fut après son indépendance, et il faudra s'y faire et accepter les critiques mais pas les oubliers!
    Le Qatar c'est quoi à côté de l'Algérie en superficie ? Et pourtant il a su saisir les opportunités, s'allier avec d'autres (bons et de mauvais) Etats, et aujourd'hui il mène presque le monde arabe!
    Ce n'est peut être pas le meilleur exemple à suivre. Toutefois il faudrait concidérer ces (pseudo) propos déblatérés sur notre politique étrangère comme un défis à relever.

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