Nouveau changement brusque à la tête de la Sonatrach, la grande compagnie pétrolière contrôlée par l'Etat algérien. Le président Abdelaziz Bouteflika a limogé ce jeudi le PDG Noureddine Cherouati, a indiqué le ministère algérien de l'Energie.
Il est remplacé par un autre haut cadre de l'entreprise, Abdelhamid Zerguine, soixante et un ans, qui était jusqu'à présent reponsable de la filiale implantée à Lugano (Suisse). Aucune raison n'a été donnée pour justifier cette éviction du patron de la première entreprise d'Afrique.
Noureddine Cherouati avait pris les commandes de la Sonatrach il y a moins de deux ans, en mai 2010, après l'inculpation de son prédécesseur dans le cadre d'une enquête pour malversations. Il avait mis en place un plan pour remettre de l'ordre dans la compagnie et regagner la confiance de ses partenaires après les scandales de corruption.
Depuis plusieurs semaines, la rumeur de son limogeage courait avec de plus en plus d'insistance. L'intéressé avait tenté de la démentir. « Il n'y a rien, ce n'est que de la rumeur, ça revient, ça dure depuis trois semaines. Il y a six mois, il y a eu la même rumeur », disait-il mercredi encore au journal « El Watan ». Aujoutant : « Pour que ces rumeurs reviennent, cela veut dire que ce que Sonatrach est en train de faire peut déranger certaines habitudes... certaines pratiques... »
En Algérie, le contrôle de la Sonatrach représente un enjeu politique et financier majeur. L'entreprise constitue le principal fournisseur en devises du pays, grâce avant tout à la production de ses gisements géants de Hassi Rmel (gaz) et Hassi Messaoud (pétrole). L'Algérie est notamment le premier exportateur africain de gaz. Au cours des dix premiers mois de l'année, la Sonatrach a ainsi engrangé des recettes d'exportation de 59,4 milliards de dollars. « On devrait boucler l'année avec un chiffre d'affaires à l'exportation situé entre 71 et 72 milliards de dollars », se félicitait mercredi Noureddine Cherouati. Cela n'aura pas suffi à le maintenir à son poste.
Les Echos
Il est remplacé par un autre haut cadre de l'entreprise, Abdelhamid Zerguine, soixante et un ans, qui était jusqu'à présent reponsable de la filiale implantée à Lugano (Suisse). Aucune raison n'a été donnée pour justifier cette éviction du patron de la première entreprise d'Afrique.
Noureddine Cherouati avait pris les commandes de la Sonatrach il y a moins de deux ans, en mai 2010, après l'inculpation de son prédécesseur dans le cadre d'une enquête pour malversations. Il avait mis en place un plan pour remettre de l'ordre dans la compagnie et regagner la confiance de ses partenaires après les scandales de corruption.
Depuis plusieurs semaines, la rumeur de son limogeage courait avec de plus en plus d'insistance. L'intéressé avait tenté de la démentir. « Il n'y a rien, ce n'est que de la rumeur, ça revient, ça dure depuis trois semaines. Il y a six mois, il y a eu la même rumeur », disait-il mercredi encore au journal « El Watan ». Aujoutant : « Pour que ces rumeurs reviennent, cela veut dire que ce que Sonatrach est en train de faire peut déranger certaines habitudes... certaines pratiques... »
En Algérie, le contrôle de la Sonatrach représente un enjeu politique et financier majeur. L'entreprise constitue le principal fournisseur en devises du pays, grâce avant tout à la production de ses gisements géants de Hassi Rmel (gaz) et Hassi Messaoud (pétrole). L'Algérie est notamment le premier exportateur africain de gaz. Au cours des dix premiers mois de l'année, la Sonatrach a ainsi engrangé des recettes d'exportation de 59,4 milliards de dollars. « On devrait boucler l'année avec un chiffre d'affaires à l'exportation situé entre 71 et 72 milliards de dollars », se félicitait mercredi Noureddine Cherouati. Cela n'aura pas suffi à le maintenir à son poste.
Les Echos
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