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Le microprocesseur a 40 ans

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  • Le microprocesseur a 40 ans

    Le microprocesseur programmable a 40 ans. Le 15 novembre 1971, Intel révélait son 4004 avec ses 2300 transistors et sa fréquence de 740 KHz. Il a été utilisé pour les systèmes de contrôle pour ascenseur, calculatrice « Busicom » et caisses enregistreuses de l’époque:


    Il sera notamment suivi, en 1978, par le «Intel 8086» :
    « C'est le premier processeur de la famille x86, qui est devenu l'architecture de processeur la plus répandue dans le monde des ordinateurs personnels, stations de travail et serveurs informatiques[...] Sa puissance de calcul varie de 0,33 MIPS (lorsqu'il est cadencé à 4.77 MHz comme dans l'IBM PC) jusqu'à 0,75 MIPS pour la version 10 MHz.», Wikipedia:

    Un ami m'a montré un jour un microordinateur HP sur lequel il a trimé à l'âge des cavernes de la microinformatique. Un microordinateur qui arborait fièrement ses 4 ko de RAM, extensible jusqu'à 16 ko, sa mémoire de masse sur cassette (presque identique à celle des postes K7), ses modules enfichables (ROM) pour les calculs statistiques, mathématiques et géodésiques et son imprimante thermique.

    Ses regards sur son vieux microordinateur étaient pleins de la tendresse teintée de nostalgie. Ce n'était pas un simple outil mais un vieil ami avec qui il a partagé des aventures, de bons et moins bons moments mais qui est devenu impotent, dépassé par une jeunesse qui n'aspire qu'à collectionner les records.

    Il m'a dit qu'il a eu le sentiment d'avoir trahi son vieux compagnon de calculs le jour où il s'en est détourné pour se mettre face à son premier microordinateur compatible IBM PC. Mais que pouvait faire le vieux HP face aux caractéristiques et performances du nouveau venu: 512 ko de RAM, un disque dur de 10 Mo, un lecteur pour disquettes de 5''1/4 d'une capacité de 360 ko, un écran monochrome mais quand même de 25 lignes x 80 colonnes et des ports pour imprimantes et série. Avec tout ça, des logiciels révolutionnaires, accessibles par acquisition légale ou piratage: MS-DOS dont chaque nouvelle version disait à l'ancienne dégage de là que je me place, le GW-Basic qui a fait découvrir les joies de la (mauvaise) programmation à une multitude de profanes, les tableurs (comme le vénérable Lotus 1-2-3) qui ont facilité la vie à bon nombre de cols blancs et ci-devant rond-de-cuir, le logiciel de graphisme qui vous demandait d'aller prendre un café sans trop se presser le temps pour lui de calculer, afficher et/ou imprimer un histogramme ou un camembert, DBase 3 qui a "démocratisé" l'accès au monde des bases de données et les premiers bidouillages des ancêtres "primitifs" des actuels hackers.

    Les choses ont beaucoup évolué ne serait-ce que depuis le jour où un collègue m’a appelé au téléphone pour me dire, j’ai deviné au son de sa voix son large sourire jusqu’aux oreilles, qu’on venait de lui ramener un «286». Il m’invitait à venir l’admirer le lendemain et à préparer à l’avance mes exclamations ébahies, mes marques de joie et à bien cacher ma toute légitime envie. Cela en valait vraiment la peine. Excusez du peu : 4 Mo de RAM, disque dur de 40 Mo, affichage graphique en 64 couleurs grâce à une carte EGA et un écran de dernière génération, lecteur de disquette 3’’1/2 de 1,44 Mo. Avec cela, MS-DOS 5.0 et Windows 3. J’ai difficilement caché ma joie quand ce collègue a chopé son premier virus informatique, le fameux Ping-pong, la petite balle qui se démultipliait en allant ricocher sur les bords de l’écran. Tout catastrophé, il m’a appelé pour le débarrasser de cette calamité. Et, et… comme Zorro, je suis arrivé avec mon antivirus sur disquette et j’ai, en un tour de main, soigné son micro. Ce collègue m’est devenu soudain très cher parce qu’il a raconté de façon épique mon exploit à la toute belle secrétaire de mon directeur, celle qui me snobait avant mais qui s’est soudain mise à me prodiguer des sourires à profusion.

    Pour mon ami qui a connu les temps glorieux de la microinformatique ante-Windows 95, tout est devenu trop facile aujourd’hui : tu cliques et ta machine te sert sans rechigner de la musique, des vidéos ou la une d’un journal du Vanuatu… Il dit que c’est merveilleux mais que les prouesses techniques se sont tellement banalisées que l’on en perd de vue la masse de travail, toutes les ingéniosités et les immenses savoirs et technicités qu’il y a derrière. La question qu’il répète souvent est: «Avec tout ça, de quoi demain sera-t-il fait?»
    "Je suis un homme et rien de ce qui est humain, je crois, ne m'est étranger", Terence

  • #2
    Merci pour le partage. La technologie va très vite du 4004 à 2300 transistors, nous sommes passé au Core i7
    à 1 170 000 000 transistors. De la gravure à 6 µm à 0,032 µm. Où s'arrêtera la miniaturisation ?
    Le bon sens est la chose la mieux partagée du monde... La connerie aussi - Proverbe shadokien

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    • #3
      Le microprocesseur programmable a 40 ans. Le 15 novembre 1971, Intel révélait son 4004 avec ses 2300 transistors et sa fréquence de 740 KHz.
      Je n'ai eu cette formidable révolution en main qu'en mars 74. 4 ans plus tard, j'ai eu le PET commodore 64k et je me croyais déjà super puissant.

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      • #4
        Apparemment la technologie silicon a atteint ses limites, ils étudient d'autres type de composant sous forme de cristaux, j'avais lu un article sur ce sujet .

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        • #5
          ça ne nous rajeunit pas
          ¸.¤*¨¨*¤.¸¸...¸.
          \¸.♥ ALGERIE ♥.¸¸.
          .\¸.¤*¨¨*¤.¸¸.¸.¤
          ..\

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          • #6
            Joyeux anniversaire à cette petite chose noire avec des pattes, se nourrissant de bits, se déplaçant en bus sur des autoroutes appelées nets et avec des aires de repos dites "registres".

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