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Message d'Aït Ahmed au Conseil national du FFS

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  • Message d'Aït Ahmed au Conseil national du FFS

    Message de Hocine Aït Ahmed au Conseil national du FFS, réuni le 18 novembre 2011 à Alger
    Notre peuple ne doit pas oublier qu’il a déjà su être un exemple de libération et d’indépendance"

    Ikhwani, akhawati salam alaykoum
    Cher(e)s camarades, cher(e)s ami(e)s, cher(e)s compatriotes,

    Il y a un temps pour toute chose en politique.La crise nationale arrive à un point de non retour. A la veille du 50e anniversaire de l’Indépendance nationale, les potentialités et les rêves qui ont porté la révolution algérienne ont été détruits par les dérives accumulées par le pouvoir.

    Aujourd’hui, nous arrivons avec plus de blessures que de promesses réalisées. C’est le résultat d’une politique de mépris. De tous les mépris : mépris de la liberté, mépris de la concertation, mépris du travail en commun, mépris des règles et des lois qui ordonnent et organisent l’action collective.

    Chacun de nous sent intimement, instinctivement, que nous sommes, en tant que société, largement atteints par l’action et les dérives du pouvoir. Nous avons le devoir de dénoncer chacune d’entre elles.

    Une violence extrême a été infligée au peuple algérien pour imposer des choix et des options politiques et économiques désastreux. Des choix qui hypothèquent et compromettent notre avenir mais aussi celui des générations futures.

    Les actes d’aujourd’hui ont leur prolongement dans la société de demain. C’est pour cela que nous devons appréhender l’étape actuelle pour ce qu’elle représente. Un défi majeur, un enjeu vital.

    Nous avons l’obligation de nous organiser en conséquence pour faire face, en conscience de l’extrême modestie de nos moyens mais avec l’ambition de porter notre part de la lutte démocratique et pacifique des Algériens pour un État de droit, pour le respect des libertés publiques, pour la solidarité, pour la justice sociale.


    Cher (e) s ami (e) s, cher (e) s camarades,

    Les forces compradores qui ont confisqué l’indépendance algérienne veulent réaménager la façade d’un pouvoir de violence et de prédation et ainsi lui donner un vernis démocratique.

    Nous avons le devoir de nous y opposer démocratiquement et pacifiquement en mobilisant les énergies capables de nouer entre les militants du parti un contrat éthique et politique, qui les mette en mesure de le proposer aux Algériens et aux Algériennes demain.

    Cette lutte marathonienne nécessite courage et constance dans l’action. C’est pourquoi je rends hommage à l’ensemble des militants, aux responsables et aux élus qui continuent de s’investir au quotidien.

    C’est pourquoi j’exprime également mon estime et ma considération à Karim Tabbou. Sa «grinta spanioulia» bien de chez nous mais aussi la force de conviction et le sens politique qu’il a démontrés dans l’exercice de ses fonctions de Premier secrétaire le promettent à un bel avenir dans le parti.


    Cher (e) s camarades,

    Aujourd’hui, vous et moi mesurons pleinement les exigences du temps politique. Les chantiers sont nombreux, parfois immenses ; les obstacles considérables, les échéances sont là.

    Voici venue l’heure des plus durs efforts. Nous devons rester fidèles à nos engagements primordiaux et assumer nos principes. Renouveler nos méthodes avec intelligence et imagination politique.

    Nous devons, plus que jamais, faire preuve de lucidité, de maitrise individuelle et collective. Agir dans la liberté mais aussi dans la discipline et la responsabilité.

    Pour ma part, la feuille de route du parti m’apparait clairement : des mesures immédiates doivent être prises pour permettre de développer notre action politique et aborder les échéances à venir dans de bonnes conditions.

    C’est pour quoi, en vertu des pouvoirs que me confèrent les statuts du parti, je décide le report du 5e Congrès et la tenue d’une Convention nationale. Celle‑ci permettra le débat le plus large et le plus libre autour des échéances électorales à venir. Et le consensus le plus fort pour la prise de décision.

    Je nomme également le camarade Ali Laskri comme Premier secrétaire avec pour mission de rassembler les énergies du parti. J’ai pleinement confiance dans son aptitude à mener à bien cette mission.

    Le prochain congrès du FFS sera un moment décisif pour le parti et un événement national dans le pays. Nous nous donnerons le temps et les moyens de le réussir en le plaçant sous le signe du « Changement patriotique, démocratique, pacifique et respectueux de la souveraineté populaire et nationale ». J’ai la certitude morale et la conviction que ce changement est inéluctable pour notre pays.


    Cher(e)s ami(e)s

    Notre peuple ne doit pas oublier qu’il a déjà su être un exemple de libération et d’indépendance.

    Merci.
    Je vous embrasse.

  • #2
    Il me fait penser à Messali. Il adore se mettre dans l'habit du "za3imisme".

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    • #3
      Sa «grinta spanioulia» bien de chez nous
      Da L'ho, toujours fidèle à ses expressions recherchées.
      "Tout ce que je sais, c'est que je ne sais rien."
      Socrate.

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      • #4
        Je nomme également le camarade Ali Laskri comme Premier secrétaire avec pour mission de rassembler les énergies du parti
        ??????????

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        • #5
          il faut lui envoyer l otan

          qu il rentre au pays et qu il dirige son parti
          ya dal ho meurt de ta belle mort
          et ta gueule
          si tu ne veux pas qu on te manque pas de respect au bled
          The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

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          • #6
            ya dal ho meurt de ta belle mort
            et ta gueule
            si tu ne veux pas qu on te manque pas de respect au bled
            Même si je vomis l'internationale socialiste, ses idées ..etc mais je ne pourrais lui manquer de respect de cette façon, trés médiocre comme niveau chez certains!
            Pas à la tique ..

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            • #7
              on
              appartient pas au meme palier
              je m autorise de le critiquer
              The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

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              • #8
                On ne peut manquer de respect à Hocine Ait Ahmed, il a fait la révolution du 1er novembre 1954. Un Moudjahid, il faut le reconnaitre. Mais il est temps qu'il passe le relais et surtout qu'il n'oublie pas le village où il s'est réfugié lorsqu'il s'est opposé au gouvernement Ben Bella. Respect aussi à Mohand Ouldhadj, il doit donc écouter les autres avis et ne pas se répandre en Europe avec des émissaires qui ne connaissent pas l'histoire de l'Algérie. Le colonialisme, la censure, la dictature, la décennie noire et les sourds ont fait que la plupart de nos jeunes ne connaissent pas la vraie histoire de l'Algérie.
                Dernière modification par zwina, 19 novembre 2011, 02h21.
                Les libertés ne se donnent pas, elles se prennent

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                • #9
                  Toute la classe politique en algérie est disqualifiée y compris le FFS qui doit faire aussi sa révolution.
                  Il ne reste rien de socialiste dans ses position
                  Pas de démocratie dans ses rangs
                  Pas de parité ou de volonté de faire participer les Femmes qui représentent plus de la moitié de la population
                  Une politique de boycott et d'abstention qui n'ont que conforté des partis comme le FLN rétrograde
                  Aucune volonté de travailler avec les autres forces progressistes
                  Aucun rajeunissement au sein des cadres et aucune modernisation des moyens de communication
                  Persistence dans le mépris de la représentativité démocratique en perpétuant les nominations
                  Absence de programmes politique et surtout économique clair et démocratiquement débattu
                  zaamisme et tribalisme qui perpétuent l'immobilisme

                  Tous les partis qui ne représentent que leurs Za3im sont á jeter dans la poubelle
                  Pour le renouvellement de la culture politique en Algérie.

                  Commentaire


                  • #10
                    Avec un pouvoir qui étouffe tout et ferme tous les moyens aux autres partis il est difficile pour eux de rester présents et dynamiques dans la vie politique malgrés qu'ils le souhaitent. Avec l'apparition des baltaguias du pouvoir qui intimident et perturbent chaque évènement les gens préfèrent tout simplement de rester inactifs dans la vie politique, ils subissent un blocage qui fait le bonheur de la mafia au pouvoir, on ressemble trop à la Russie.
                    Pas à la tique ..

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                    • #11
                      L'étouffement du pouvoir est un argument usé et qui ne tient plus la route.

                      Qu'est ce qui empèche le FFS de s'adresser á la jeunesse?
                      Qui l'empèche de rédiger un programme économique rationnel et qui tient compte des réalités du pays?
                      Qui l'empèche d'avoir des positions anti capitalistes et de lutter pour la préservation de la justice sociale?
                      Qui l'empèche de se positionner contre les mentalités rétrogrades de notre société et d'appeler á l'emancipation des femmes dans tous les domaines.
                      Qui l'empèche de former parmi la jeunesse l'élite moderne de demain?
                      Qui l'empèche de s'ouvrir aux autres forces progressistes , aux écologistes et á tous les défenseurs de la nature et de l'environnement?
                      Qui l'empèche de décortiquer la situation des agriculteurs et de proposer d'autres alternatives pour notre indépendance alimentaire?
                      Qui l'empèche d'organiser des conférences, de créer des syndicats, d'avoir une radio ou une tv ou m`me un journal digne de ce nom?
                      Qui l'empèche d'etre transparent dans sa gestion financière et de communiquer ses sources de financement et ses priorités de dépenses?

                      Personne ne l'empèche de faire tout ca et j'en passe.

                      Le FFS est parti "has been" comme tous les autres partis khorti d'algérie.
                      Du blabla et du zaamisme , c'est tout ce qu'ils savent faire.

                      Notre pays a besoin de nouveautés,de modernisme, de jeunesse et surtout de pragmatisme et de cohérence entre le discours et la pratique.

                      Si c'est pour avoir encore de la médiocrité, le pouvoir actuel excèle dans ce domaine.

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                      • #12
                        Aggour

                        Tu as tout à fait raison, l'intérêt du peuple doit passer avant ses intérêts ou ses ambitions. Trop de sang a coulé, trop de martyrs, il faut le renouveau et redonner l'espoir d'un avenir meilleur dans une Algérie majeure
                        Les libertés ne se donnent pas, elles se prennent

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                        • #13
                          c est le zaim qui décide, qui nomme, qui impose les dates.....sans transparence, sans vote... ils sont bien rigolos ces fameux démocrates algériens
                          بارد وسخون
                          M.Alhayani

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                          • #14
                            Aggour,
                            Je pense que ça fait longtemps que tu n'as pas été en Algérie, tout le monde se désinteresse de la politique. Pour faire rouler un parti il faut des militants rémunirés aussi, or personne ne paye sa carte de militant annuelle et donc question ressources ils sont trés limités pour organiser tout le temps des sorties et tenter de convaincre les gens, leur expliquer des programmes, organiser des universités d'été, des campings et rencontres politiques dans chaque région comme c'est le cas ailleurs. Notre argent est consacré aux partis du pouvoir et pour acheter la paix sociale quitte à écouler tout pour qu'ils restent là où ils sont. Les subventions que reçoivent les associations politiques sont trés limitées. Personnellement je ne blame ni le RCD ni le FFS pour leur abscence sur le terrain ou dans la vie politique en général, on vit dans une pseudo démocratie où tout parait permis mais tout est fermé.
                            Pas à la tique ..

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                            • #15
                              Belcourt,

                              Si Da l'ho avaient laissé la relève prendre les destinées du parti, s'ils avaient accés á la gestion véritable du parti , ils auraient trouvé et le discours adéquat et le financement légal de toutes les activités de tout parti politique.

                              C'est pas l'argent qui manque ni en algérie ni en suisse, ce qui manque á ce parti c'est de l'imagination á cause de l'unicité de pensée imposée par leur tète pensante. c'est la sclérose qui touche tous les partis, aucune originalité,aucun cachet spécifique. Ils se ressemblent tellement que je me demande pourquoi ils ne forment pas un seul parti et Ihannouna.

                              Mème sur le plan intellectuel ou idéologique, aucune production de qualité ne vient d'eux pour centrer ou inciter des débats au sein de la société, aucune proposition ou alternative différrente de celle de l'actuel pouvoir .
                              Ils te disent que l'argent est mal géré et quant tu leur demande quel autre modèle ils proposent , ils te disent, on veut d'abord le pouvoir et aprés on pensera.

                              Le peuple n'est pas dupe, il veut tout simplement de la qualité.

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