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Maroc: Les propositions du parti amazigh

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  • Maroc: Les propositions du parti amazigh

    Le Parti democratique amazigh a adressé une lettre au roi du Maroc comprenant son agenda et ses suggestions au sujet de la revision de la constitution du royaume dont voici les importants points selon le quotidien Assabah:

    1- Accelerer l'introduction de l'amazigh a la vie quotidienne

    2- Generalisation et protection de l'arabe et de l'amazigh dans les medias, presses, l'administration, enseignement ...etc

    3- liberté de religion et des moeurs religieuses (non islamique aussi)

    4- remplacer la chambre des conseillers (2 eme chambre du parlement) par des representant des regions du royaume cpmprenant toutes les couches sociales du paysau lieux des memebres de partis politiiques.

    5- Redefinition du poste de premier ministre avec plus de pouvoir, et avec obligation d'etre issu du parti /coalition gagnante.

    6- Designation de tout les membres de gouvernement et sans exception selon le resultat des votes.

    7- Independance totale de la justice

  • #2
    Des vrais democrates Nos berberes

    Chapeau

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    • #3
      Sauf que le PDA est constitué principalement de soussi, je suis pas en tran de faire des critiques .. mais c'est ce que pense les gens de ce parti.
      Par ailleurs, il est très loin de toucher la population amazigh qu'il cible.

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      • #4
        Ce n'est que le début, le parti est encore jeune
        إِن تَنصُرُوا الله ينصُركُم الله، الوطن، الملك

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        • #5
          je trouve certaines propositions démagogiques, ou je ne sais pas lire entre les lignes

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          • #6
            PDA est constitué principalement de soussi

            bizzar !! maintenant qu'il y a un parti purement amazigh (sans oublier les leaders mzigh d'autres partis) on dit qu'il ne regroupe qu'une partie des amazigh !!!

            ca va donc jamais terminer ??!!!!

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            • #7
              du bons sens,sauf le point concernant l'introduction de l'amazigh dans la vie quotidienne,c'est de la démagogie a 100 pour cent,cela me rappelle la vague d'arabisation lancée par l'istiqlal et le tristement célèbre premier ministre iraki
              qui en réponse a une question sur l'introduction de l'amazigh aurait du : oui ça serait pas mal.comme ça on va les embrouiller un peu plus

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              • #8
                Surtout le dernier point, indépendence total de la justice !
                ca veut dire quoi ?

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                • #9
                  ON A SUFFISAMMENT EXPERIMENTE S'IL VOUS PLAIT

                  arabisation,amazighisation,francisation non merci....


                  Arabisation : histoire d'un ratage

                  “L'idéologie des nationalistes voulant tout arabiser, vite et dans l'improvisation, a dès le départ plombé l'école marocaine, censée former des élites”, raconte l'académicien Mohamed Chafiq. Nous sommes en 1957. Le ministre de l'Education nationale, Mohamed El Fassi, décide d'arabiser tout le cours préparatoire. Dans l'euphorie post-indépendance, le roi Mohammed V invite solennellement les Marocains à envoyer leurs enfants à l'école. Abdeslam Yassine (l'actuel leader d'Adl Wal Ihsane lui même), alors inspecteur très respecté, dit clairement au ministre que “la rentrée s'est très mal passée à cause de cette arabisation hâtive”. Dans les écoles, raconte Mohamed Chafiq, “nous avons été obligés de revoir à la baisse nos exigences concernant les enseignants d'arabe. Au point de recruter, in fine, des cordonniers et des graisseurs”. Au bout d'une saison, le ministre de tutelle plie bagage. Il reconnaît, plus tard, dans un congrès de l'Agence universitaire francophone qu'il “faudra très longtemps pour que l'arabe devienne une langue de communication internationale”.

                  En 1962, le Conseil supérieur de l'Education nationale décide, sous l'impulsion de l'idéologie istiqlalienne, de tout arabiser. Branle-bas de combat, colloques et déclarations d'intentions. Finalement, Mohamed Benhima, ministre moins populiste et plus rationnel, déclare, lors d'une conférence de presse, le 6 avril 1966, que le niveau de l'enseignement est compromis par une arabisation hâtive, par la généralisation de l'enseignement et par la marocanisation. Il suggère alors de revenir à l'enseignement scientifique en français et d'instituer une sélection à l'entrée du secondaire. Il constate, au passage, que l'arabisation totale de l'enseignement primaire conduit à une impasse, puisqu'il sera impossible pendant de longues années d'enseigner les disciplines scientifiques en arabe.

                  En parallèle, dans les villes majeures (Fès, Rabat, Casablanca, Tanger, Meknès), les écoles de la mission française, encore très vivaces, comptent quelque 47 900 élèves, dont 13 650 Marocains (comparez, ils sont 19 000 aujourd'hui). A l'époque, la qualité des lycées bilingues marocains permet, encore, à des fils de la classe moyenne d'accéder aux grandes écoles d'ingénieurs et à la prépa HEC de Lyautey. Dans son excellente étude, Ecole, élite et pouvoir, Pierre Vermeren note que, jusqu'aux années 70, l'élite technocratique en devenir provient aussi bien de la grande bourgeoisie que de classes sociales moins favorisées. Autrement dit, les Marocains bien formés, nés dans les années 30-40, étaient aussi bien francophones que bilingues, quand ils n'étaient pas arabophones. Les filières d'enseignement et de droit, très prisées, permettent à cette catégorie, non négligeable, de briller dans la sphère politique et intellectuelle. Mais déjà à l'époque, ce capital humain manque de relève crédible. “Lorsque j'ai proposé, avec mes collègues, sous Benhima en 1967, puis en mon nom en 1970, un projet d'arabisation rationnelle étalée sur trente ans, permettant d'asseoir le bilinguisme, j'ai été assailli de toutes parts”. En effet, 500 nationalistes et intellectuels se sont joints aux oulémas, suite au colloque d'Ifrane en 1970, pour jeter l'anathème sur Chafiq qui prône une démarche sage et réfléchie.

                  Quand Azeddine Laraki (encore un istiqlalien) accède au ministère de l'Education nationale, en octobre 1977, les chances de former une élite nationale intelligente sont réduites à néant. Sous prétexte de faire de l'arabe un outil de modernisation, contre le français responsable de l'aliénation et l'acculturation des élites, le ministre veut “revenir à la situation pré-protectorat, en ré-arabisant l'Etat et les institutions”. Pour cela, il ambitionne de généraliser l'arabisation jusqu'au bac en incluant les matières scientifiques. Malgré la rigueur d'un Lakhdar Ghazal, à la tête de l'institut d'arabisation, le spécialiste Gilbert Grandillome, qui a fait le tour de la question, réalise que, faute de moyens techniques, de personnel qualifié et de réflexion mûrie, “l'arabisation ne pouvait qu'échouer” .

                  Resté en poste jusqu'en mars 1986, puis promu premier ministre pendant six ans, Azeddine Laraki a eu le temps, avec ses conseillers fort conservateurs (Mohamed Belbachir, Driss Kettani …) de sacrifier une génération de Marocains. Ayant fait l'inventaire de cette débâcle, le socio-linguiste Ahmed Boukous note que chez les étudiants marocains, issus de ce système, le handicap majeur est la non-maîtrise de la langue française. Cela se traduit chez les scientifiques (censés prendre part à l'essor du pays) par des problèmes basiques de compréhension orale et de prise de notes. Le tout donne lieu, à la fin des années 80, à un taux cumulé d'échec et de redoublement avoisinant les 70%. “Comment voulez-vous que des bacheliers incapables d'aligner deux phrases intelligibles puissent devenir mieux que des diplômés chômeurs”, dit alors de manière prémonitoire un professeur de sciences naturelles, sur les colonnes de la presse.

                  http://www.telquel-online.com/225/co...re_225_1.shtml
                  Dernière modification par Ismail2005, 30 mai 2006, 12h49.

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                  • #10
                    ca veut dire qu'elle n'est pas encore indépendante, voila, en plus de la rachwa
                    إِن تَنصُرُوا الله ينصُركُم الله، الوطن، الملك

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                    • #11
                      indépendence total de la justice !

                      ca veut dire a mon avis que la justice et tous ce qui concerne la jurisprudence ne doit obeir qu'a une cours supreme formé de juges de metier !!
                      cette cours supreme c'est elle qui doit proroger, les lois, et doit etre au dessus du pouvoir puisque normalement c'est elle qui doit le legitimer ou l'aprehender !!

                      Le poste de ministre de justice ne sera donc qu'administrative !!!!

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                      • #12
                        la justice est composée d'hommes et de femmes.
                        ma question est ; indépendente par rapport a qui ? et a quoi ?
                        qui vat la controlé ? qui sera résponsable si ce n'est l'élu ?
                        Si on a pas confiance dans l'élu, pourquoi l'élit on ?

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                        • #13
                          Oui tizi, je vois ce que tu veux dire, je me suis beaucoup interessé du débat en france, qui consiste a couper le cordon ombillicale qui relie le pouvoir executif au pouvoir legislatif via le procureur, j'avoue qu'il y a matière a reflexion et ce n'est pas aussi simple qu'il n'y parrait.

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                          • #14
                            non la justice ne depend pas de l'elu ! il depend de la cours supreme !!

                            l'elu doit reagir , si c'est le voeux du citoyen, de sotre a faire passer des projets de lois !! s'ils sont validés par le parlement ils seront donc acceptés comme tel !!

                            Mais il faut faire une difference ! pas tous les projets de loi sont semblables et se traitent de la meme facon !!

                            Un changement dans la constitution par exemple ne se fait que par vote par une large majorité parlementaire !!

                            Chez nous au Maroc cela se fait aussi par ordre royale etant donné qu'il a ce pouvoir

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                            • #15
                              couper le cordon ombillicale qui relie le pouvoir executif au pouvoir legislatif via le procureur

                              Ca ca marchera jamais chez nous !!! dumoins dans la constellation actuelle !!
                              Le pouvoir legislativ est pratiquement impuissant et ne peut faire quique ce soit tout seul !!
                              Si on lui coupe ce chainon avec l'executif !! il sera encore impuissant et l'executif vu sa position privilegié (et ses resources humaines et financiers aussi) chez nous sera le maitre du terrain ! on sera donc a la merci des Mroudes

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