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Avec l’aide de la Chambre de commerce franco-arabe, la Ras Al Khaimah Free Trade Zone Authority (RAK FTZ en abrégé) s’est présentée le mardi 15 novembre à Paris devant une assemblée d’hommes d’affaires. La zone franche de cet émirat de 300 000 habitants, au sein de la fédération des Emirats Arabes Unis, abrite environ 5 000 entreprises actives (sur 7 000 enregistrées).
Comme les autres zones franches du Golfe, la RAK FTZ offre les avantages habituels : one stop shop, possibilité d’un actionnariat à 100% étranger (hors zones franches, les étrangers ne peuvent pas détenir officiellement plus de 49% du capital), pas d’impôt sur les bénéfices (pendant 50 ans), libre rapatriement du capital et des bénéfices, importation sans droits de douanes des matières premières nécessaires à l’activité dans la zone franche, exportation sans taxes hors des Emirats Arabes Unis, etc.
Mais elle présente plusieurs particularités dont le fait que 80% de ses adhérentes sont des PME. Selon Oussama El Omari, directeur général de la zone franche, un de ses atouts principaux est : «le fait de n’être pas dans un lieu unique. Selon ses activités, une entreprise peut opter pour une de nos deux localisations (le parc industriel près du port de Saqr ou le parc technologique près de l’aéroport). En outre, elle bénéficiera de notre présence à Dubaï et à Abou Dhabi».
De fait, la RAK FTZ est la seule zone franche à proposer à la location temporaire des bureaux dans l’hôtel Fairmont de Dubaï. Une facilité très utilisée par les entreprises étrangères de la zone qui peuvent ainsi rencontrer (sous statut zone franche) leurs clients à Dubaï sans que ceux-ci soient obligés d’aller à Ras Al Khaimah (à une heure de route).
Récemment, la RAK FTZ s’est également installée au Promotion & Innovation Center de Dubaï (on peut y remplir les formalités d’enregistrement). A Abou Dhabi, elle est présente à l’Abou Dhabi Mall. Elle possède aussi des représentations en Allemagne (Cologne), aux Etats-Unis (Miami), en Turquie (Istanbul), et en Inde (Bombay).
Parmi les autres avantages, Oussama El Omari avance «nos tarifs attractifs et nos services». En effet, outre l’enregistrement initial (7 000 AED – 1 400 €), le droit annuel (1 200 AED – 240 €), et les licences (coûts variables), la RAK FTZ propose deux premières formules. Ce sont «Flexi Desk» (2 500 euros, avec une table simple disponible 5 heures par semaine, une adresse, un numéro de téléphone) et «Flexi Office» (3 800 €, pour un bureau simple de 9 à 12 m²). Evidemment, il y a aussi d’autres formules comme des bureaux executives, des entrepôts, et même du terrain si nécessaire.
Avec le délai nécessaire pour ouvrir un compte bancaire et l’approvisionner, l’enregistrement à la RAK FTZ peut prendre une quinzaine de jours. Elle propose aussi, sous le nom de «mazeed» tout un ensemble de services comme meubler un bureau, organiser des rendez-vous, etc.
Plusieurs entreprises françaises sont installées dans le cadre la RAK FTZ. C’est le cas de Vinzi (trading) depuis 2004, et de Brochot (machines spéciales et cathodes pour les usines produisant du zinc, du cuivre, et du nickel) depuis 2007. Même en dehors de la zone franche, l’émirat présente des avantages. Ainsi, Arc International, numéro un mondial des arts de la table, est installé dans l’émirat depuis la reprise d’une usine locale en 2004. Il apprécie les conditions locales et la localisation géographique de l’émirat puisque les ventes de sa division internationale (hors Europe et Amériques) se font majoritairement au Moyen-Orient (59%) et en Asie (32%).
D’ailleurs, en septembre dernier, il a inauguré un quatrième four installé dans son usine émiratie car, grâce à cet investissement, il escompte des ventes supplémentaires de 80 millions de dollars en 2012.
Jean-François Tournoud
Le Mocci
Comme les autres zones franches du Golfe, la RAK FTZ offre les avantages habituels : one stop shop, possibilité d’un actionnariat à 100% étranger (hors zones franches, les étrangers ne peuvent pas détenir officiellement plus de 49% du capital), pas d’impôt sur les bénéfices (pendant 50 ans), libre rapatriement du capital et des bénéfices, importation sans droits de douanes des matières premières nécessaires à l’activité dans la zone franche, exportation sans taxes hors des Emirats Arabes Unis, etc.
Mais elle présente plusieurs particularités dont le fait que 80% de ses adhérentes sont des PME. Selon Oussama El Omari, directeur général de la zone franche, un de ses atouts principaux est : «le fait de n’être pas dans un lieu unique. Selon ses activités, une entreprise peut opter pour une de nos deux localisations (le parc industriel près du port de Saqr ou le parc technologique près de l’aéroport). En outre, elle bénéficiera de notre présence à Dubaï et à Abou Dhabi».
De fait, la RAK FTZ est la seule zone franche à proposer à la location temporaire des bureaux dans l’hôtel Fairmont de Dubaï. Une facilité très utilisée par les entreprises étrangères de la zone qui peuvent ainsi rencontrer (sous statut zone franche) leurs clients à Dubaï sans que ceux-ci soient obligés d’aller à Ras Al Khaimah (à une heure de route).
Récemment, la RAK FTZ s’est également installée au Promotion & Innovation Center de Dubaï (on peut y remplir les formalités d’enregistrement). A Abou Dhabi, elle est présente à l’Abou Dhabi Mall. Elle possède aussi des représentations en Allemagne (Cologne), aux Etats-Unis (Miami), en Turquie (Istanbul), et en Inde (Bombay).
Parmi les autres avantages, Oussama El Omari avance «nos tarifs attractifs et nos services». En effet, outre l’enregistrement initial (7 000 AED – 1 400 €), le droit annuel (1 200 AED – 240 €), et les licences (coûts variables), la RAK FTZ propose deux premières formules. Ce sont «Flexi Desk» (2 500 euros, avec une table simple disponible 5 heures par semaine, une adresse, un numéro de téléphone) et «Flexi Office» (3 800 €, pour un bureau simple de 9 à 12 m²). Evidemment, il y a aussi d’autres formules comme des bureaux executives, des entrepôts, et même du terrain si nécessaire.
Avec le délai nécessaire pour ouvrir un compte bancaire et l’approvisionner, l’enregistrement à la RAK FTZ peut prendre une quinzaine de jours. Elle propose aussi, sous le nom de «mazeed» tout un ensemble de services comme meubler un bureau, organiser des rendez-vous, etc.
Plusieurs entreprises françaises sont installées dans le cadre la RAK FTZ. C’est le cas de Vinzi (trading) depuis 2004, et de Brochot (machines spéciales et cathodes pour les usines produisant du zinc, du cuivre, et du nickel) depuis 2007. Même en dehors de la zone franche, l’émirat présente des avantages. Ainsi, Arc International, numéro un mondial des arts de la table, est installé dans l’émirat depuis la reprise d’une usine locale en 2004. Il apprécie les conditions locales et la localisation géographique de l’émirat puisque les ventes de sa division internationale (hors Europe et Amériques) se font majoritairement au Moyen-Orient (59%) et en Asie (32%).
D’ailleurs, en septembre dernier, il a inauguré un quatrième four installé dans son usine émiratie car, grâce à cet investissement, il escompte des ventes supplémentaires de 80 millions de dollars en 2012.
Jean-François Tournoud
Le Mocci
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