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Destiné essentiellement à l’irrigation agricole des plaines sétifiennes, le transfert des eaux du barrage Tabellout de Jijel vers les Hauts Plateaux devrait être, sauf aléas, effectif au début de l’année 2013.
C’est en tout cas l’assurance donnée au ministre des Ressources en eau par les responsables des entreprises en charge des travaux, en l’occurrence un groupement franco-italien composé de Razel et de CMC.
Abdelmalek Sellal qui se trouvait avant-hier dans la wilaya de Jijel, vingt mois après sa dernière visite, en mars 2010, qui l’a vu justement donner le coup d’envoi des travaux de réalisation du barrage de Tabellout et la mise en eau du barrage de Kissir, estime à cette occasion que cet ouvrage aura des répercussions « très importantes » dans la mesure où les eaux qui seront transférées du barrage Tabellout, situé entre Texenna et Djimla et classé 5ème du pays en matière de capacités de stockage (294 millions de m3), irrigueront via le barrage de Draa Eddis de Sétif les périmètres agricoles de Sétif et d’El Eulma à hauteur de 151 millions de m3, soit 80% du volume emmagasiné, estimé à 189 millions de m3. Les 20% restants, soit près de 40 millions de m3, seront destinés à l’alimentation en eau potable (AEP) de ces régions des Hauts Plateaux.
« C’est inscrit dans le sillage des grands transferts que nous avons réalisés ces dernières années, tel celui d’In-Salah vers Tamanrasset », commente le ministre des Ressources en eau, comme pour donner plus de crédit à ce projet qui assurera au final l’interconnexion entre cinq barrages de Jijel et de Sétif.
L’option des systèmes des transferts des eaux constitue en Algérie l’une des solutions prônées par les pouvoirs publics pour assurer l’AEP et l’irrigation agricole dans des régions en manque d’eau. « Notre stratégie repose sur des interconnexions qui touchent des ensembles régionaux comme c’est le cas du complexe hydraulique de Beni-Haroun de Mila qui est interconnecté avec des barrages de cinq wilayas de l’est du pays », explique Abdelmalek Sellal qui met à profit cette opportunité pour justifier les perturbations observées dans la distribution de l'eau potable à Jijel en dépit de l'abondance de cette ressource. «
Ce problème sera résolu définitivement lorsque le réseau d’AEP de la ville sera rénové, nous a-t-on assuré.
« L'appel d'offres a été lancé par l'Algérienne des eaux et nous avons deux soumissionnaires qui se disputent le marché. Normalement, les travaux seront entamés au début de 2012 », nous confiera le ministre, rappelant dans la foulée qu'outre Jijel, 13 autres villes du pays sont concernées par la réhabilitation des réseaux d'AEP. « Ce sont des réseaux vétustes qui ne répondent plus aux besoins des populations, de plus en plus croissants », ajoutera-t-il encore. Réputée pour être une région pluviométrique par excellence (1 200 mm en moyenne/an), l'alimentation en eau potable et l'irrigation agricole à Jijel sont assurées par les barrages Kissir d'El Aouana et Boussiaba d'El Milia.
Le premier, d'une capacité de 68 millions m3, est rempli à 100% tandis que le second qui emmagasine 120 millions m3 est plein à hauteur de 98%. Si on ajoute à cela le barrage d'El Agram de Kaous et le complexe de Beni-Haroun ainsi que le futur ouvrage d'Irdjana, sis à El Ancer, qui est inscrit dans le plan quinquennal 2010-2014, l'on peut dire que la population de l'antique Igilgili peut être rassurée. « Jijel est considérée comme étant le réservoir de l'Algérie en terme de ressources hydriques », résume Abdelmalek Sellal qui révèle au passage que la zone industrielle de Bellara, appelée à abriter l’usine de montage de Renault et le complexe sidérurgique en partenariat avec le Qatar, sera bientôt alimentée en eau grâce au transfert opéré à partir du barrage de Boussiaba.
El Moujahid.
C’est en tout cas l’assurance donnée au ministre des Ressources en eau par les responsables des entreprises en charge des travaux, en l’occurrence un groupement franco-italien composé de Razel et de CMC.
Abdelmalek Sellal qui se trouvait avant-hier dans la wilaya de Jijel, vingt mois après sa dernière visite, en mars 2010, qui l’a vu justement donner le coup d’envoi des travaux de réalisation du barrage de Tabellout et la mise en eau du barrage de Kissir, estime à cette occasion que cet ouvrage aura des répercussions « très importantes » dans la mesure où les eaux qui seront transférées du barrage Tabellout, situé entre Texenna et Djimla et classé 5ème du pays en matière de capacités de stockage (294 millions de m3), irrigueront via le barrage de Draa Eddis de Sétif les périmètres agricoles de Sétif et d’El Eulma à hauteur de 151 millions de m3, soit 80% du volume emmagasiné, estimé à 189 millions de m3. Les 20% restants, soit près de 40 millions de m3, seront destinés à l’alimentation en eau potable (AEP) de ces régions des Hauts Plateaux.
« C’est inscrit dans le sillage des grands transferts que nous avons réalisés ces dernières années, tel celui d’In-Salah vers Tamanrasset », commente le ministre des Ressources en eau, comme pour donner plus de crédit à ce projet qui assurera au final l’interconnexion entre cinq barrages de Jijel et de Sétif.
L’option des systèmes des transferts des eaux constitue en Algérie l’une des solutions prônées par les pouvoirs publics pour assurer l’AEP et l’irrigation agricole dans des régions en manque d’eau. « Notre stratégie repose sur des interconnexions qui touchent des ensembles régionaux comme c’est le cas du complexe hydraulique de Beni-Haroun de Mila qui est interconnecté avec des barrages de cinq wilayas de l’est du pays », explique Abdelmalek Sellal qui met à profit cette opportunité pour justifier les perturbations observées dans la distribution de l'eau potable à Jijel en dépit de l'abondance de cette ressource. «
Ce problème sera résolu définitivement lorsque le réseau d’AEP de la ville sera rénové, nous a-t-on assuré.
« L'appel d'offres a été lancé par l'Algérienne des eaux et nous avons deux soumissionnaires qui se disputent le marché. Normalement, les travaux seront entamés au début de 2012 », nous confiera le ministre, rappelant dans la foulée qu'outre Jijel, 13 autres villes du pays sont concernées par la réhabilitation des réseaux d'AEP. « Ce sont des réseaux vétustes qui ne répondent plus aux besoins des populations, de plus en plus croissants », ajoutera-t-il encore. Réputée pour être une région pluviométrique par excellence (1 200 mm en moyenne/an), l'alimentation en eau potable et l'irrigation agricole à Jijel sont assurées par les barrages Kissir d'El Aouana et Boussiaba d'El Milia.
Le premier, d'une capacité de 68 millions m3, est rempli à 100% tandis que le second qui emmagasine 120 millions m3 est plein à hauteur de 98%. Si on ajoute à cela le barrage d'El Agram de Kaous et le complexe de Beni-Haroun ainsi que le futur ouvrage d'Irdjana, sis à El Ancer, qui est inscrit dans le plan quinquennal 2010-2014, l'on peut dire que la population de l'antique Igilgili peut être rassurée. « Jijel est considérée comme étant le réservoir de l'Algérie en terme de ressources hydriques », résume Abdelmalek Sellal qui révèle au passage que la zone industrielle de Bellara, appelée à abriter l’usine de montage de Renault et le complexe sidérurgique en partenariat avec le Qatar, sera bientôt alimentée en eau grâce au transfert opéré à partir du barrage de Boussiaba.
El Moujahid.