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Viol d’une fillette de 6 ans et deux mois!
Encore un viol d’une fillette de 6 ans et deux mois : Pour un bouquet de menthe et un gâteau à un dirham. La semaine dernière, il y eut viol d’une fillette de 6 ans à Derb Milan (Omar Ibnou Al Khattab). Cette semaine encore, un autre viol d’une autre fillette de 6 ans et deux mois a eu lieu à Casablanca.
Le détraqué, arrêté en état d’ivresse publique, a dénoncé sa maîtresse alors que la police ne s’était même pas aperçue de sa présence. Les viols tus sont évidemment plus nombreux. Un détraqué vient d’être arrêté jeudi 19 mai, alors qu’il demandait à un SDF de le masturber. Histoire d’une société qui est devenue, quelque part, très malade.
Une mère de famille appelle la police pou crier au viol d’une fillette de six ans et deux mois. L’enquête finie, le dossier a été transmis à la justice. Il a été scindé en deux. Salle des audiences n° 8 de la chambre correctionnelle du tribunal de Casablanca. Il devait être 16 H dépassées, ce 15 mai 2006, lorsqu’une jeune fille, en djellaba mauve, comparait devant un seul juge, un substitut et un greffier. La salle était presque vide, contrairement à ses habitudes.
Elle était la dernière des accusés à comparaître. Mais l’odeur du camembert y était trop forte même en cette période de légère canicule. Celle des détenus et celle de leurs familles. Pourtant, les vitres étaient bien ouvertes.
La jeune fille, dans le box des accusés, a été assistée par un avocat. Un homme petit de taille et chauve, portant des lunettes de vue. Chétive, cheveux rangés en chignon, Fatima devait répondre des accusations qui pesaient sur elle et sur son dossier : état d’ivresse publique et complicité dans le délit de l’adultère…Presque tout le monde se sentirait concerné, sauf que la chose a abouti à un drame. Cependant, deux années lumières séparent les versions des faits.
Le président de la salle des audiences s’adressait à l’accusée, pour lui dicter les poursuites, en des termes d’arabe classique. Elle répondait n’importe comment, à tel point qu’elle a demandé ce qu’est «l’état d’ivresse» (Ach nahouwa Sokr ?). L’avocat de la défense devait intervenir pour solliciter du magistrat d’adapter le discours…Vainement ! Le juge ne pouvait se défaire de sa langue dont il faisait, malgré lui, son cheval de bataille.
Accusations
L’interrogatoire de l’accusée a été axé sur deux points principaux. Deux accusations pour lesquelles Fatima A. comparaissait en état d’arrestation, seule. La complicité dans le délit d’adultère exige un partenaire ! Pourtant, la Chambre correctionnelle, forte des aveux contenus dans les procès verbaux de la police judiciaire, reprochait à Fatima d’avoir été trouvée dans un appartement en réaménagement avec un certain Omar, menuisier de son état, en état d’ivresse et l’accuse également d’être sa maîtresse.
Fatima a nié en bloc et a déclaré à la Cour que ce jour-là, elle était venue demander du travail dans l’appartement en réaménagement, qu’elle ne connaissait pas ce Omar avec qui elle n’a jamais eu d’acte sexuel et qu’au contraire, elle venait d’accomplir son devoir religieux en s’acquittant de la prière d’Al Asr.
Or, les contenus des procès verbaux de la police judiciaire parlent en d’autres termes. Fatima suivait son menuisier dans chaque chantier qu’ils transformaient, la nuit venue, en nid d’amour.
Une dame, mère de famille a téléphoné pour dire que sa fille de six ans a été sauvagement violée par un inconnu du quartier. Un menuisier qui travaillait dans un appartement en réaménagement. L’homme, disent les termes des accusations, a proposé à la fillette de lui ramener un bouquet de menthe de la valeur d’un dirham et de s’acheter un cake. La fillette est allée chercher le bouquet et est revenue. L’homme l’a prise et l’a violée sauvagement. La petite, en sang et en larmes, est allée le dire à sa mère.
Le temps de prendre les mesures nécessaires et de se rendre sur les lieux, l’homme était déjà ivre. Il s’appelle Omar. Il avait bien bu au point que, lorsque la police l’embarquait, il signalait qu’il y avait une fille dans l’appartement. Une façon de rajouter du feu aux poudres.
Conduits au commissariat de police, Omar a avoué son forfait et Fatima aussi. Sauf que, dit-elle, (et comment elle aurait pu ?) elle n’a pas assisté au viol de la fillette, elle qui le suivait dans tous les chantiers où il travaillait depuis plus d’un an.
Omar a d’abord violé la fillette de 6 ans et attendait sa maîtresse, dans son lieu de travail, tout en étant marié et père d’enfants.
L’absent au tribunal de première instance a été déféré devant la Cour d’appel pour viol de mineur et adultère, Omar.
Quant à l’avocat de la jeune fille, Fatima, tout en plaidant non coupable, a tout mis sur le dos du détraqué sexuel. Fatima venait de faire sa prière, la police ne l’a pas prise en flagrant délit d’adultère et l’ivresse manifeste n’a pas été scientifiquement constatée, a-t-il affirmé, pour solliciter de la Cour les circonstances atténuantes !
Fatima a été condamnée à deux mois de prison ferme par le tribunal de première instance alors que le menuisier devrait subir l’interrogatoire du juge d’instruction pour viol sur mineur au niveau de la Cour d’appel.
Omar a complètement défoncé la fillette. Complètement, et sans description de notre part !
Dans un terrain vague
Trois fois Quasimodo. Il n’y avait ni Eglise ni leur Dame. Seulement un terrain vague derrière Marjane du boulevard Mohammed VI. Un gaillard, vraiment gaillard au visage défiguré, bras ressemblant à de véritables cuisses bien portantes, a été ramené à la P.J. par l’arrondissement auquel il a été confié par les éléments du service d’hygiène. Il était bien allongé dans un terrain vague pour demander à un SDF, jeune, de le masturber, en plein jour.
Par Mohamed Ahed
Pour sur La Gazette Du Maroc du 22/05/2006
Encore une fois....un acte d'horreur humaine!
Le détraqué, arrêté en état d’ivresse publique, a dénoncé sa maîtresse alors que la police ne s’était même pas aperçue de sa présence. Les viols tus sont évidemment plus nombreux. Un détraqué vient d’être arrêté jeudi 19 mai, alors qu’il demandait à un SDF de le masturber. Histoire d’une société qui est devenue, quelque part, très malade.
Une mère de famille appelle la police pou crier au viol d’une fillette de six ans et deux mois. L’enquête finie, le dossier a été transmis à la justice. Il a été scindé en deux. Salle des audiences n° 8 de la chambre correctionnelle du tribunal de Casablanca. Il devait être 16 H dépassées, ce 15 mai 2006, lorsqu’une jeune fille, en djellaba mauve, comparait devant un seul juge, un substitut et un greffier. La salle était presque vide, contrairement à ses habitudes.
Elle était la dernière des accusés à comparaître. Mais l’odeur du camembert y était trop forte même en cette période de légère canicule. Celle des détenus et celle de leurs familles. Pourtant, les vitres étaient bien ouvertes.
La jeune fille, dans le box des accusés, a été assistée par un avocat. Un homme petit de taille et chauve, portant des lunettes de vue. Chétive, cheveux rangés en chignon, Fatima devait répondre des accusations qui pesaient sur elle et sur son dossier : état d’ivresse publique et complicité dans le délit de l’adultère…Presque tout le monde se sentirait concerné, sauf que la chose a abouti à un drame. Cependant, deux années lumières séparent les versions des faits.
Le président de la salle des audiences s’adressait à l’accusée, pour lui dicter les poursuites, en des termes d’arabe classique. Elle répondait n’importe comment, à tel point qu’elle a demandé ce qu’est «l’état d’ivresse» (Ach nahouwa Sokr ?). L’avocat de la défense devait intervenir pour solliciter du magistrat d’adapter le discours…Vainement ! Le juge ne pouvait se défaire de sa langue dont il faisait, malgré lui, son cheval de bataille.
Accusations
L’interrogatoire de l’accusée a été axé sur deux points principaux. Deux accusations pour lesquelles Fatima A. comparaissait en état d’arrestation, seule. La complicité dans le délit d’adultère exige un partenaire ! Pourtant, la Chambre correctionnelle, forte des aveux contenus dans les procès verbaux de la police judiciaire, reprochait à Fatima d’avoir été trouvée dans un appartement en réaménagement avec un certain Omar, menuisier de son état, en état d’ivresse et l’accuse également d’être sa maîtresse.
Fatima a nié en bloc et a déclaré à la Cour que ce jour-là, elle était venue demander du travail dans l’appartement en réaménagement, qu’elle ne connaissait pas ce Omar avec qui elle n’a jamais eu d’acte sexuel et qu’au contraire, elle venait d’accomplir son devoir religieux en s’acquittant de la prière d’Al Asr.
Or, les contenus des procès verbaux de la police judiciaire parlent en d’autres termes. Fatima suivait son menuisier dans chaque chantier qu’ils transformaient, la nuit venue, en nid d’amour.
Une dame, mère de famille a téléphoné pour dire que sa fille de six ans a été sauvagement violée par un inconnu du quartier. Un menuisier qui travaillait dans un appartement en réaménagement. L’homme, disent les termes des accusations, a proposé à la fillette de lui ramener un bouquet de menthe de la valeur d’un dirham et de s’acheter un cake. La fillette est allée chercher le bouquet et est revenue. L’homme l’a prise et l’a violée sauvagement. La petite, en sang et en larmes, est allée le dire à sa mère.
Le temps de prendre les mesures nécessaires et de se rendre sur les lieux, l’homme était déjà ivre. Il s’appelle Omar. Il avait bien bu au point que, lorsque la police l’embarquait, il signalait qu’il y avait une fille dans l’appartement. Une façon de rajouter du feu aux poudres.
Conduits au commissariat de police, Omar a avoué son forfait et Fatima aussi. Sauf que, dit-elle, (et comment elle aurait pu ?) elle n’a pas assisté au viol de la fillette, elle qui le suivait dans tous les chantiers où il travaillait depuis plus d’un an.
Omar a d’abord violé la fillette de 6 ans et attendait sa maîtresse, dans son lieu de travail, tout en étant marié et père d’enfants.
L’absent au tribunal de première instance a été déféré devant la Cour d’appel pour viol de mineur et adultère, Omar.
Quant à l’avocat de la jeune fille, Fatima, tout en plaidant non coupable, a tout mis sur le dos du détraqué sexuel. Fatima venait de faire sa prière, la police ne l’a pas prise en flagrant délit d’adultère et l’ivresse manifeste n’a pas été scientifiquement constatée, a-t-il affirmé, pour solliciter de la Cour les circonstances atténuantes !
Fatima a été condamnée à deux mois de prison ferme par le tribunal de première instance alors que le menuisier devrait subir l’interrogatoire du juge d’instruction pour viol sur mineur au niveau de la Cour d’appel.
Omar a complètement défoncé la fillette. Complètement, et sans description de notre part !
Dans un terrain vague
Trois fois Quasimodo. Il n’y avait ni Eglise ni leur Dame. Seulement un terrain vague derrière Marjane du boulevard Mohammed VI. Un gaillard, vraiment gaillard au visage défiguré, bras ressemblant à de véritables cuisses bien portantes, a été ramené à la P.J. par l’arrondissement auquel il a été confié par les éléments du service d’hygiène. Il était bien allongé dans un terrain vague pour demander à un SDF, jeune, de le masturber, en plein jour.
Par Mohamed Ahed
Pour sur La Gazette Du Maroc du 22/05/2006
Encore une fois....un acte d'horreur humaine!
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