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Salaires des enseignants du supérieur: 380 euros

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  • Salaires des enseignants du supérieur: 380 euros

    Farid Cherbal enseignant en post graduation à l’USTHB et coordinateur régional du syndicat des enseignants du supérieur (CNES) a été arrêtés par des policiers au sortir de l’amphithéâtre , il a été conduit devant le juge puis relaché avec un contrôle judiciaire comme cadeau. Quel crime de lèse majesté as t'il commis? Il a osé faire la grève en signe de protestation afin d'attirer l'attention sur le salaire des enseignants du superieur car il ne touche que 38 000 DA soit à peu près 380 euros par mois. Il faut dire que bouteflika avait sortis un jour de grande forme à son ministre de l’Enseignement supérieur " vos diplômes ne valent rien " c'est exprimer déja toute l'admiration qui leurs est dévolue .

    ===

    Motif ? Cet universitaire a décidé d’observer une grève avec ses collègues pour protester contre la dure condition de sa corporation. Après son mauvais quart d’heure avec les forces de l’ordre, l’enseignant s’en est sorti, hier, avec un contrôle judiciaire après avoir été traduit devant le juge ! Cette image quasi caricaturale traduit si bien l’affligeant traitement réservé en Algérie à tous ceux qui incarnent le savoir et l’intelligence. Tels des malfrats, les enseignants universitaires sont régulièrement traînés devant les tribunaux pour avoir osé réclamer juste une poignée de dinars supplémentaire dans leurs maigres fiches de paie égales ou inférieures à celle de la secrétaire du coin. Il faut savoir, en effet, qu’un enseignant du supérieur algérien gagne à peu près 38 000 DA par mois soit à peu près l’équivalent de 380 euros ! C’est là que le bât blesse, quand on sait que le salaire de base du même enseignant ne dépasse guère la barre des 16 000 DA dans la mesure où l’essentiel de sa « bourse » mensuelle est constitué de primes de différentes natures, qui ne sont évidemment pas comptabilisées dans le calcul des retraites.

    L’universitaire algérien fait ainsi figure d’un instituteur comparé à son collègue du Maroc de la Tunisie ou même de la Mauritanie. Chez nos voisins de l’Ouest, un enseignant de même rang perçoit l’équivalent de 2000 euros soit une contre-valeur de 200 000 DA pendant que le Mauritanien touche quand même 600 euros soit 60 000 DA. Il n’y a pas photo si l’on s’amuse à comparer les revenus de nos valeureux enseignants qui font pratiquement dans le militantisme universitaire, avec leurs collègues du Maghreb, dont les gouvernements tentent de les rapprocher avec les enseignants des pays développés à coups de réajustement fréquents des salaires.

    C’est dans cette perspective que la Tunisie, par exemple, projette selon l’hebdomadaire l’Intelligent, de porter d’ici à 2010-2015 la moyenne des salaires des travailleurs tunisiens autour de 10 000 dollars. Un seuil psychologique considéré comme une norme d’accès au cercle très fermé des pays développés qui redistribuent les richesses du pays suivant une échelle des valeurs et le mérite. C’est dire qu’au pays de Ben Ali, la moyenne actuelle des revenus d’un enseignant culmine à plus de 1100 euros soit 110 000 DA. Ces sommes mirobolantes en devises sonnantes et trébuchantes ont de quoi faire jaser ces pauvres algériens, dont une bonne partie d’entre eux, ne possédant même pas un petit appartement, sont hébergés, pour certains, par leurs propres étudiants dans les cités U.

    C’est que, être maître de conférences, assistant ou professeur de rang magistral en Algérie ne signifie pas grand-chose, sinon un salaire tout juste suffisant pour vivre comme le commun des Algériens, soit assurer l’alimentaire. Faire de la recherche, effectuer des voyages d’étude ou écrire des livres ? Nos enseignants n’y pensent peut-être même plus, eux qui sont au bout du rouleau. Si Certains ont eu la chance d’aller vers un ailleurs, forcément meilleur, monnayer au prix d’or leur savoir, des bataillons d’enseignants bardés de diplômes écument, malgré eux, les campus avec un cœur gros.

    Quand le président de la République assène à son ministre de l’Enseignement supérieur que « vos diplômes ne valent rien », l’on se demande comment exiger de la corporation des enseignants qui est le parent pauvre de la Fonction publique, un surcroît d’effort quand on les maintient socialement au stade de la précarité. Il faut dire également que Bouteflika avait montré la « voie » en 2000 lorsque, à Oran, il avait brutalisé devant les Algériens un professeur universitaire. C’est là toute l’image de l’université algérienne.

    Par El watan

  • #2
    mais c'est vraiment grave, et ont ce demande pourkoi ils quitent leur pays .

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    • #3
      ce qui est sure c est qu ils n ont jamais voulu manipule les etudiants ou les prendre en otage
      lors d une AG houleuse quer les etudiant ont eu avec les prof le sujet ete est ce que les etudiant doivent soutenir les prof Mr cherbal c est leve et a clame "le plus important pour vous et de passe les exam dans de bonne conditions nous somme capable de nous defendre seul"
      "Penser globalement, agir localement" Jacques Ellul

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      • #4
        ben franchement c malheureux ma mere est prof depuis 25ans maintenant elle touche un salaire minable , alors la les etudiant les pauvre avec leur bourse a deux bal franchement comment voulez vous qu'il n'y ai pas de bondetisme ? qu'il n'y ai pas de terorisme ? qu'il n'y ai pas d'agression ? qu'il n'y ai pas de delinquence? qu'il n'y ai pas de suicide? comment ?

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        • #5
          Ce problème nous montre combien il est illusoire de croire que demain sera meilleur en Algérie.

          Je pense qu'il y a dans ce pays une stratégie réfléchie pour encourager la médiocrité et décourager les hommes de science et de culture.

          Le comble de l'ironie est bien évidemment de voir nos différents ministres et même notre Président s'insurger contre la fuite des cerveaux ... nos dirigeants aiment bien organiser des séminaires onéreux pour discuter des moyens à mettre en place pour faire revenir ceux qui sont partis !

          Mais messieurs, comment voulez-vous qu'ils reviennent quand on voit le sort que vous avez réservé à ceux qui sont restés dans le pays ?

          La connerie n'a pas de limites en Algérie.

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          • #6
            incroyable,le salaire d'un universitaire algérien est équivalent de celui d'un instituteur débutant au maroc.
            et chaque fois que la compagne agricole est bonne,les fonctionnaires demande des augmentations et des promotions internes hors kota....
            prq on augmente pas les salaires en algérie pays riche mnt par son pétrole?
            prq ils ne touchent pas comme les marocains alors la vie est moins chere au maroc?
            prq le maroc paye bien mm sans pétrole,alors que les pays du golf pétroliers payent bqp plus que le maroc.
            j'avoue que je comprend pas et loin des préjugés.

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            • #7
              Oui, c'est malheureux et désolant pour les profs d'université.
              Mais il n'y a pas qu'eux.
              Pourquoi ferait-on du rattrapage à l'élite mais pas aux plus bas niveaux?
              Et il n'y a pas que les enseignants. Le salaire, à tous les secteurs, est ridiculement bas.
              Que faire?
              L'état peut-il réellement mettre plus de deniers dans les salaires.

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              • #8
                Oui mais quand même à quoi sert le mérite de faire des études, d'allez très loin dans le domaine de la recherche et se retrouver avec un salaire de misère.
                Je n'ai qu'une seule explication : l'algerie n'a toujours pas quitter le modèle français où le salaire d'un maçon s'approche de celui d'un cadre. Du coup, même en Frnace, les cadres rêvent d'amérique et de grande bretagne.
                Franchement, un maitre de conferences -A mon avis- doit toucher autant que bouteflika.
                ça m'etonne donc pas de voir des profs d'université algeriennes allez en faire des boulot de Me... en france. Après tout, ça fait vivre bcp mieux.
                Et ça m'etonne pas non plus de voir la matière grise algerienne en europe et amérique du nord, des gens qui pensent même pas en rêve de retourner en algerie ... je les comprend.
                Comment voulez vous que le pays bouge s'il insite pas ses compétences de revenir?

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                • #9
                  Un tel salaire est vraiment regrettable pour ceux qui representent l'elite du pays !! et qui ont la lourde tache de former les generations d'avenir !!

                  A mon avis ca doit avoir des consequences negatifs sur leurs productivités !! et c'est une grande perte !! surtout quand on sait qu'ils leurs est tres facille de chager d'horizons aileurs ou ils auront du coup des conditions de vie et de travaille nettement meilleurs!!

                  Maic comme a dit Bachi c'est un probleme generale en Algerie et ne touche pas l'elite uniquement !!

                  Cependant je crois qu'ils seraient malsain si les salaires augmenterainet par ordre politique et non come consequence d'un developpement economique !!

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                  • #10
                    De tels salaires son honteux, indignes et révoltant. Je comprends que plus de 40 000 chercheurs et diplômés ont quittés le pays.

                    Malgré que la vie des profs de fac soit difficile elle n'ai pas l'une des plus pires, quand on voit les salaires des simples ouvriers qui forment le gros des forces de travail du pays leur SMIG théorique est de 10 000 DA/mois mais la majorités des ouvriers son exploités en étant en sous emploi en touchant des salaire misérable qui dépassent à peine les 8000 à 9000 dinar soit à peine (80€). Même l’esclavage moderne paye mieux !!!!!!!!!!!

                    Même qu'en Mauritanie un prof débutant touche beaucoup plus, je ne parle même pas du Maroc ou de la Tunisie !!!!!!!!!!!!!!!

                    On se demande ou va l'argent du pétrole c'est dégoûtant et décourageant.

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                    • #11
                      Le salaire d’un prof aux usa sera donc suffisant pour créer une université complète en Algérie

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                      • #12
                        >>>Le salaire d’un prof aux usa sera donc suffisant pour créer une université complète en Algérie
                        Il servira aussi à la vider en 10 ans chronomètre en main...

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                        • #13
                          Je connais personnellement des lédecin qui se font 200 euros, les plus anciens, primes comprises, se font 400. Alors ne demandez jamais à un algérien pourquoi il n'est pas motivé pour son travail.

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                          • #14
                            medcin a 200 euro tu parles par semaine la j'espere? sinon je peus pas le croire parceque meme dans les pays les plus pauvres du monde les medcin plus que 200 euro par mois.

                            je cois qu'ont exagere un peus la.

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                            • #15
                              Le salaire d’un prof aux usa sera donc suffisant pour créer une université complète en Algérie
                              Je suis partante pour la gérer

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