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Le Premier ministre Benjamin Netanyahu, mercredi, a fustigé les politiciens israéliens et étranger qui soutiennent les révolutions du printemps arabe. Selon le leader israélien, ces révolutions “sont un grand pas en arrière pour le Proche et le Moyen Orient.”
Ces remarques du premier ministre ont été faites après un entretien approfondi avec les experts des services de renseignement du Mossad, du Shin Bet et de l’Aman. Des rapports complets sur les révolutions en Egypte et en Syrie ont été remis. Et une réunion de l’Etat Major aura lieu en milieu de semaine prochaine pour traiter de la question plus en profondeur.
Presque un an après le début du printemps arabe a commencé, les mots de Netanyahu montrent un sérieux manque de confiance dans les capacités des arabes de se diriger vers la démocratie. Pour le premier ministre israélien, l’exemple égyptien est typique : “En Février, quand des millions d’Egyptiens se pressaient dans les rues du Caire, les commentateurs et bon nombre de membres de l’opposition israélienne affirmaient que nous nous trouvions au début de l’ère du libéralisme et du progrès. Ils disaient : “Netanyahu est effrayé” ou encore “il se tient du mauvais côté de l’histoire.” Mais je ne pense vraiment pas m’être trompé, au vu de ce qu’il se passe aujourd’hui dans le monde arabe.”
“De printemps arabe, nous sommes passé à hiver-islamique, anti-occidental, anti-libéral, anti-israélien et anti-démocratique”explique Netanyahu.
Netanyahu a également critiqué les dirigeants occidentaux, et en particulier le président américain Barak Obama, qui avait poussé à la démission de Moubarak. «Je le demande aujourd’hui : qui, ici, ne comprend pas la réalité? Qui ici ne comprend pas l’histoire? Israël est confronté à une période d’instabilité et d’incertitude dans la région. Ce n’est certainement pas le temps d’écouter ceux qui disent de suivre votre cœur.”
“Je me souviens que beaucoup d’entre vous m’ont demandé de saisir l’occasion de faire des concessions hâtives, de nous précipiter pour un accord”, a t-il dit. “Mais je ne vais pas bâtir la politique d’Israël sur des illusions. Il y a un grand bouleversement ici…”
Amos Lerah – JSSNews
Ces remarques du premier ministre ont été faites après un entretien approfondi avec les experts des services de renseignement du Mossad, du Shin Bet et de l’Aman. Des rapports complets sur les révolutions en Egypte et en Syrie ont été remis. Et une réunion de l’Etat Major aura lieu en milieu de semaine prochaine pour traiter de la question plus en profondeur.
Presque un an après le début du printemps arabe a commencé, les mots de Netanyahu montrent un sérieux manque de confiance dans les capacités des arabes de se diriger vers la démocratie. Pour le premier ministre israélien, l’exemple égyptien est typique : “En Février, quand des millions d’Egyptiens se pressaient dans les rues du Caire, les commentateurs et bon nombre de membres de l’opposition israélienne affirmaient que nous nous trouvions au début de l’ère du libéralisme et du progrès. Ils disaient : “Netanyahu est effrayé” ou encore “il se tient du mauvais côté de l’histoire.” Mais je ne pense vraiment pas m’être trompé, au vu de ce qu’il se passe aujourd’hui dans le monde arabe.”
“De printemps arabe, nous sommes passé à hiver-islamique, anti-occidental, anti-libéral, anti-israélien et anti-démocratique”explique Netanyahu.
Netanyahu a également critiqué les dirigeants occidentaux, et en particulier le président américain Barak Obama, qui avait poussé à la démission de Moubarak. «Je le demande aujourd’hui : qui, ici, ne comprend pas la réalité? Qui ici ne comprend pas l’histoire? Israël est confronté à une période d’instabilité et d’incertitude dans la région. Ce n’est certainement pas le temps d’écouter ceux qui disent de suivre votre cœur.”
“Je me souviens que beaucoup d’entre vous m’ont demandé de saisir l’occasion de faire des concessions hâtives, de nous précipiter pour un accord”, a t-il dit. “Mais je ne vais pas bâtir la politique d’Israël sur des illusions. Il y a un grand bouleversement ici…”
Amos Lerah – JSSNews