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scientifique algérien sur la planète Mars

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  • scientifique algérien sur la planète Mars

    Un chercheur d’origine algérienne établi aux Etats-Unis, Noureddine Melikechi, compte parmi l’équipe de la NASA qui lancera, samedi, une sonde spatiale en direction de la planète Mars en vue d’obtenir des informations cruciales sur la planète rouge à travers un micro imageur à distance. Cette recherche, si elle aboutit, permettra sans conteste une avancée appréciable dans la détection du cancer et ouvrira d’autres horizons aux scientifiques. Noureddine, qui se dit comblé, voit ainsi ses efforts, entamés en 1995, se matérialiser.
    En fait, c’est son rêve qui se réalise depuis tout jeune à Thénia, sa ville natale où il a vu le jour en 1958.
    Il y a vécu enfant et accompli ses études avant de rejoindre le lycée Abane Ramdane à El Harrach au début des années 1970. «J’en garde un excellent souvenir, où j’ai baigné dans une ambiance conviviale voire familiale, en nouant des liens amicaux avec bon nombre de mes camarades de lycée.» Son bac en poche, Noureddine intègre l’université des sciences et des technologies de Bab Ezzouar pour poursuivre des études de physique.


    «Durant ces années, j’ai non seulement beaucoup appris mais aussi acquis une expérience très enrichissante sur le plan scientifique et humain. J’ai eu la chance d’avoir des professeurs qui sont non seulement très compétents mais aussi dévoués à leur travail et au développement scientifique et technologique du pays. Thénia, le lycée Abane Ramdane, l’université de Bab Ezzaour font toujours partie intégrante de ma personne», reconnaît-il humblement.
    Pourtant, la carrière de Noureddine aurait pu avoir une autre trajectoire si l’on s’en tient aux convictions de certains hurluberlus, comme ce prof d’arabe au CEM de Thénia qui lui avait prédit une autre destinée. On était à quelques jours de l’examen du BEG, et le prof fait passer un devoir d’arabe aux élèves, dont Noureddine, qui n’a pas pu sortir indemne d’une conjugaison. Alors, le prof menaçant, de lui proférer cette sentencieuse phrase : «Va retirer tes frais d’examens, tu es trop faible pour réussir.» Trop vexante, cette phrase a eu pour effet de motiver davantage notre homme qui s’avérera un élève surdoué.


    Un de ses amis, Slimane Boukhalfa, nous fera savoir que cet intermède n’aura pas d’effet sur le parcours élogieux de notre prodige, à qui la direction du CEG fera sauter deux classes, de la 4e à la 6e années, compte tenu de ses capacités intellectuelles !
    Surdoué, mais attaché à son milieu et fou de foot, puisqu’il partageait avec ses amis d’interminables matches au quartier la Justice de Thénia en restant un amoureux indestructible du ballon rond.
    Attaché à sa famille, à son pays, Noureddine ne manque pas d’y retourner chaque fois qu’il en a l’occasion pour saluer sa famille et notamment son père Saïd, ancienne cheville ouvrière de l’hôpital de Thénia, à qui il doit beaucoup.
    Noureddine a été choisi pour faire partie de l’équipe ChemCam qui est une des dix expériences qui font partie de la Mars Science laboratory Curiosity, dont le lancement est programmé pour le samedi 26 novembre, pour atteindre la planète Mars, si tout va comme prévu, le 6 août 2012. L’objectif est de savoir si la planète rouge est ou était habitable ou si l’on y trouve de l’eau.

    «Un des axes de mes recherches touche les détections de biomarqueurs pour la détection de cancer. Pour ce faire, nous développons des méthodes optiques et des modèles mathématiques qui nous permettent de déceler très tôt des signes de cancer par des méthodes non invasives. Une des méthodes que nous utilisons pour le travail consiste à exciter un échantillon biomédical par le biais d’un laser suivant : une technique appelée Laser indice de Break Down Spectioscopie (LIBS). Cette approche est une combinaison de techniques laser et spectroscopiques dans les milieux très complexes avec de nouvelles méthodes mathématiques de classification et d’identification et qui s’avèrent très prometteurs pour la recherche de signaux spectroscopiques dans un environnement aussi complexe et extrême que la planète Mars. Il y a un instrument LIBS qui sera du voyage sur Mars. Du coup, je suis impliqué en tant que physicien dans l’équipe ChemCam».


    Et, lorsque la mission sera terminée, il s’agira pour Noureddine de collecter toutes les données, de les analyser en collaboration avec des géophysiciens, des géochimistes et d’autres physiciens.
    Melikechi mène ses recherches depuis des années. La consécration ou l’apothéose, c’est le lancement du DSU vers Mars qui emplit d’orgueil Noureddine, qui se dit honoré et favorisé pour faire partie d’un programme énorme. Son travail a consisté à établir un puits à dépression pour simuler les conditions atmosphériques sur la planète rouge pour examiner un laser sur le vagabond réel, un laser semblable tirera des éclats d’énergie assez forts pour produire de la chaleur, aussi intense que la surface du soleil — cinq milliardièmes durables d’une seconde. Le laser fondra la roche et le dispositif de spectroscopie mesurera la lumière émise du plasma des roches.
    L’espoir caressé par le chercheur et ses collaborateurs est de déceler la présence d’eau dans ce voisin planétaire le plus proche de la Terre.


    Aller sur Mars a toujours été un rêve sinon un fantasme. Depuis la nuit des temps, scientifiques, philosophes, mathématiciens se sont penchés sur cette lancinante question.
    «Aller sur Mars l’explorer comme jamais cela n’a été possible est à présent réalisable et deviendra, In Challah, réalité le jour de l’atterrissage de la «Rover Curiosity» prévu en août prochain. Dans quelques mois, nous aurons la possibilité d’explorer Mars sans aucune présence humaine sur la planète, ce qui constitue déjà une nouvelle démonstration de la grandeur de la pensée humaine et de la capacité de l’être humain à innover.
    Noureddine que passionnent à la fois la physique, la musique, la lecture et le foot et qui a connu un parcours classique, a creusé un sillon bien à lui.
    Cet homme calme et discret se définit avant tout comme un «scientifique universaliste» qui revendique l’autonomie du savant à l’égard du politique. Il n’est pas peu fier d’être formé en Algérie, même s’il déplore la saignée qui affecte l’élite intellectuelle algérienne tentée d’aller faire valoir ses compétences ailleurs.


    «Si le chercheur, le médecin ou le savant sont enclins à faire leurs valises et à s’exiler volontairement, c’est qu’ils trouvent dans cet ailleurs ce qu’ils n’ont pas, hélas, dans leur propre pays, où de surcroît ils sont peu considérés.» Ce constat amer nous dévoile une triste réalité. Ces dernières années, l’Algérie a perdu plus de 40 000 chercheurs dans tous les domaines. La matière grise algérienne, au départ limitée à la France pour des raisons de proximité géographique, est aujourd’hui présente partout, notamment aux Etats-Unis et au Canada. Aussi, les chercheurs algériens, à l’image des autres cadres de l’Etat victimes d’une politique salariale humiliante et surtout de l’absence d’une perspective d’avenir émigrent à la moindre occasion. Noureddine est parti au début des années quatre-vingts à l’université de Sussex en Angleterre, puis rejoint Delaware en début des années 1990 où il s’est définitivement établi.


    «A l’époque, note-t-il, le contexte social économique et sécuritaire en Algérie ne s’y prêtait pas. On ne pouvait rien faire de probant. Et puis, je ne cache pas que je voulais participer à un effort universel plutôt que de me perdre dans les méandres de l’incertitude. Arrivé en Amérique, il ne faut surtout pas croire d’emblée que c’était l’eldorado rêvé. Il fallait batailler dur, prouver ses compétences et ses capacités dans un environnement nouveau. Dans ce contexte, la nationalité ne compte plus. On est scientifique au service de l’humanité, c’est tout ; j’avais un PHD, une culture scientifique, je parlais anglais et puis j’ai eu la chance de trouver des profs qui m’ont donné l’opportunité de faire ce que je voulais, c’est-à-dire la physique atomique et moléculaire.»
    Le gouverneur de Delaware, Jack Markell, a nommé récemment Noureddine, qui est aussi vice-président à la recherche de l’université d’Etat du Delaware, «ambassadeur de Mars» en reconnaissance de ses réalisations et surtout de son rôle dans le lancement, samedi, de la mission spatiale sur la planète rouge.


    Avec une pointe d’humour prononcée, le gouverneur a déclaré : «En tant que nouvel ambassadeur du Delaware, nous vous serions très reconnaissants si vous pouviez faire savoir aux touristes martiens et à leurs investisseurs que le Delaware est situé sur la côte est. Il est doté d’un grand port, d’une excellente main-d’œuvre et d’installations de recherche de premier ordre.» Et d’ajouter toujours sans rire : «Nous avons de belles plages, des sites historiques importants et bien sûr des boutiques hors taxes.»
    Le gouverneur a expliqué que le titre original décerné à Noureddine «est une reconnaissance pour l’engagement et la contribution du scientifique qui a aidé à faire de l’Etat l’un des berceaux de l’innovation».
    D’après la Nasa, le Mars Science Laboratory dispose de près de 10 instruments scientifiques consacrés entièrement à la recherche «d’environnements favorables à la vie microbienne, y compris les ingrédients chimiques pour la vie sur la planète Mars.»


    Hamid Tahri

  • #2
    Noureddine Melikechi

    http://www.youtube.com/watch?gl=DZ&v=J-Pgfbgq-pI

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    • #3
      Ca fait plaisir d'avoir des nouvelles d'algériens comme lui.
      On en a marre des cheb mami, khaled et les autres abrutis !
      Jeûner c'est bien. Manger c'est mieux.

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      • #4
        Cela fait du bien de savoir qu'un algérien est partie prenante dans cette mission.

        L'article m'a rappelé cette histoire:
        L’ONU décide d’envoyer une mission internationale d'exploration sur la planète Mars. Les monarchies du Golfe s’y associent en mettant la main au portefeuille. Au retour de la mission, pour les récompenser de leur contribution financière, on remet à ces monarchies un caillou ramené de Mars pour qu’ils l’étudient dans leur centre de recherches des cieux et autres secteurs extraterrestres, avec obligation de produire un rapport sur les résultats dans 12 mois jour pour jour.

        Plusieurs semaines après l’expiration de ce délai, nos arabiques ne se manifestent pas et les appels téléphoniques, fax, e-mails... restent sans réponse… On commence alors à les soupçonner d’avoir abouti à d’importants résultats qu’ils veulent garder pour eux.

        L’ONU décide alors de leur envoyer une délégation de scientifiques pour tirer l’affaire au clair.

        La délégation onusienne débarque sans avertir au centre de recherches de la péninsule arabique et force la porte du laboratoire où le caillou martien est étudié. Là, ses membres se retrouvent face à un groupe de savants en costume traditionnel, affalés autour d’une grande table et occupés à contempler avec une grande concentration le caillou martien, placé au centre de la table. De temps à autre un des vénérables savants se secoue et s’exclame: «Mais bien sûr que si, absolument si...!!!», puis retombe en contemplation. Quelques instants après c’est un autre savant qui fait de même mais en laçant fort: «Mais pas du tout. Ça ne peut se faire. Absolument pas...!!!»

        Les membres de la délégation restent longtemps bouche-bée devant un tel spectacle. Ils se disent qu’ils sont peut-être en train d’assister à des méthodes d’analyses révolutionnaires, ou à la manifestation d’effets inconnus dus à la proximité du caillou martien, ou à on ne sait quel mystère... Puis le chef de la délégation onusienne prend son courage à deux mains et s’écrie: «Est-ce qu’on peut nous expliquer ce qui se passe ici ?»

        Et voilà que le plus vénérable des savants du centre reprend ses esprits et se rend compte de la présence de la délégation onusienne. Il ajuste sa coiffe et sa gandoura. Après les salutations et les congratulations d'usage, il répond à l’interrogation:

        «Voyez-vous, chers amis et collègues, depuis que vous nous avez remis cette pierre ramenée de Mars suite à une périlleuse mission pour vos équipements et les finances de nos bien-aimés sultans, princes et familles royales, nous n'arrivons pas, malgré nos intenses efforts comme vous l'avez constaté de visu, à trouver une réponse satisfaisante à une question cruciale, primordiale, je dirais même vitale, à savoir en arabe : hal yajouz ettayammoum biha aw la yajouz » (peut-on licitement l’utiliser pour le ablutions rituelles sans eau ou est-ce non licite...?)
        "Je suis un homme et rien de ce qui est humain, je crois, ne m'est étranger", Terence

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        • #5
          Envoyé par benam
          L’ONU décide d’envoyer une mission internationale d'exploration sur la planète Mars. Les monarchies du Golfe s’y associent en mettant la main au portefeuille. Au retour de la mission, pour les récompenser de leur contribution financière, on remet à ces monarchies un caillou ramené de Mars pour qu’ils l’étudient dans leur centre de recherches des cieux et autres secteurs extraterrestres, avec obligation de produire un rapport sur les résultats dans 12 mois jour pour jour.

          Plusieurs semaines après l’expiration de ce délai, nos arabiques ne se manifestent pas et les appels téléphoniques, fax, e-mails... restent sans réponse… On commence alors à les soupçonner d’avoir abouti à d’importants résultats qu’ils veulent garder pour eux.

          L’ONU décide alors de leur envoyer une délégation de scientifiques pour tirer l’affaire au clair.

          La délégation onusienne débarque sans avertir au centre de recherches de la péninsule arabique et force la porte du laboratoire où le caillou martien est étudié. Là, ses membres se retrouvent face à un groupe de savants en costume traditionnel, affalés autour d’une grande table et occupés à contempler avec une grande concentration le caillou martien, placé au centre de la table. De temps à autre un des vénérables savants se secoue et s’exclame: «Mais bien sûr que si, absolument si...!!!», puis retombe en contemplation. Quelques instants après c’est un autre savant qui fait de même mais en laçant fort: «Mais pas du tout. Ça ne peut se faire. Absolument pas...!!!»

          Les membres de la délégation restent longtemps bouche-bée devant un tel spectacle. Ils se disent qu’ils sont peut-être en train d’assister à des méthodes d’analyses révolutionnaires, ou à la manifestation d’effets inconnus dus à la proximité du caillou martien, ou à on ne sait quel mystère... Puis le chef de la délégation onusienne prend son courage à deux mains et s’écrie: «Est-ce qu’on peut nous expliquer ce qui se passe ici ?»

          Et voilà que le plus vénérable des savants du centre reprend ses esprits et se rend compte de la présence de la délégation onusienne. Il ajuste sa coiffe et sa gandoura. Après les salutations et les congratulations d'usage, il répond à l’interrogation:

          «Voyez-vous, chers amis et collègues, depuis que vous nous avez remis cette pierre ramenée de Mars suite à une périlleuse mission pour vos équipements et les finances de nos bien-aimés sultans, princes et familles royales, nous n'arrivons pas, malgré nos intenses efforts comme vous l'avez constaté de visu, à trouver une réponse satisfaisante à une question cruciale, primordiale, je dirais même vitale, à savoir en arabe : hal yajouz ettayammoum biha aw la yajouz » (peut-on licitement l’utiliser pour le ablutions rituelles sans eau ou est-ce non licite...?)
          C'est tout? A quel moment est-on censés rire?
          J'ai gaspillé 30 secondes de ma vie à lire ce pavé...

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          • #6
            @sajeed
            du calme il faut prendre ça au second degré

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            • #7
              Sajeed,
              Ce n'est pas censé faire rire... au contraire...
              "Je suis un homme et rien de ce qui est humain, je crois, ne m'est étranger", Terence

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              • #8
                benam

                Ce n'est pas censé faire rire... au contraire...
                Ah bon pourquoi toi cela ta fait pleurer t'es beaucoup trop émotif

                Commentaire


                • #9
                  Noureddine Melikechi sera probablement l'invité de l'émission de la Chaîne 3 "Va Savoir" de samedi prochain (3 décembre 2011) entre 10 et 11 heures du matin.

                  _
                  "Je suis un homme et rien de ce qui est humain, je crois, ne m'est étranger", Terence

                  Commentaire


                  • #10
                    Allah ye3tih essaha, ça fait plaisir de voir que nombreux sont les scientifiques de chez nous qui travaillent à la NASA.
                    Il y a déja un mec de chez nous qui est chef de l'équipe qui a mis au point la camera et moyen de communication du robot qui va être envoyé sur MARS, le scientifique s'appelle : Kamal OUDGHIRI

                    http://www.dailymotion.com/video/x6t...e-dans-le_news

                    Il va falloir qu'on leur demande si ils se connaissent, je pense qu'ils prennent leur café ensemble chaque matin

                    Bien à vous.

                    Commentaire


                    • #11
                      En lisant par ci par là à propos de Noureddine Melikechi, je suis tombé sur des forums dont certains membres pensent que le scientifique VA ALLER SUR MARS, qu'il va y partir sur une navette, avec un équipage.
                      S'il vous plait ne faites pas la même erreur, il s'agit d'une sonde et non d'une navette.

                      Moi, ce que je veux comprendre, c'est quelle est la relation entre MARS et les cancers

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                      • #12
                        L’Algérien savant sur Mars, walou en Algérie !

                        L’Algérien savant sur Mars, walou en Algérie !

                        Par Noureddine Khelassi - La Tribune - 26-11-2011

                        C’est sûr, car le proverbe ne ment pas, nul n’est prophète en son pays.

                        L’Algérien en premier lieu, surtout s’il s’agit d’un scientifique reconnu par ses pairs et honoré dans des contrées plus gratifiantes que sa terre natale. Tenez, il peut même être savant sur la planète Mars. Chercheur émérite à la NASA. Grand patron de la recherche médicale aux Etats-Unis. Traqueur mondialement célèbre du virus du Sida. Et, au pays du Soleil Levant, un Manitou de la recherche en physique.

                        Et last but not de least, comme on dit chez lui dans sa patrie d’accueil étasunienne reconnaissante, un big boss de la robotique. Ou bien, DG de la chaîne Al Jazeera. Ou encore, l’artisan du succès planétaire de l’orgasme par Viagra assisté.

                        Allez, juste pour le plaisir de se convaincre qu’Algérien ne rime en rien avec rien, citons comme premier de liste, le professeur Noureddine Melikechi. Originaire de Thénia, diplômé de physique de l’USTHB de Bab Ezzouar, ce formidable crâne d’œuf fait partie de l’équipe américaine ChemCam qui doit lancer aujourd’hui une sonde spatiale en direction de la planète rouge pour savoir si elle est habitable ou si de l’eau pouvait s’y trouver.

                        Il y a aussi le professeur Elias Zerhouni, lauréat d’une faculté de médecine algérienne. Radiologue, spécialiste mondialement reconnu de génie biomédical, il a dirigé pendant six ans le programme fédéral américain de recherche médicale, à la tête du NIH, l’institut national de santé. Ce fils de Nedroma est aujourd’hui un envoyé scientifique dans le monde du président Barack Obama.

                        Tout aussi prestigieux est également le professeur Mohamed Banat, diplômé de physique de l’université d’Alger. Ce spécialiste de physique atmosphérique et spatiale ainsi que de la physique des fluides, est notamment senior consultant ou leader de projet d’une vingtaine de grosses compagnies nippones telle Mitsubishi Atomic Power. Il est aussi encadreur de doctorants à l’université de Manchester et à celle de Tsukuba au Japon. Et, n’en jetons plus, superviseur de post-doctorant à la Space and technology agency (STA) du même pays.

                        Il y a également le professeur Kamel Youcef Toumi, spécialiste de renommée internationale de robotique et chercheur à la NASA.

                        En France, où existe une importante communauté de scientifiques algériens, il y a notamment le professeur Kamel Sanhadji, né et formé à Alger. Même si son nom a été, injustement, dissocié de ceux de ses confrères français Jean-Louis Touraine et Luc Montagnier, cet enfant de Kouba a énormément contribué aux grandes avancées dans le domaine de l’immunodéficience humaine (VIH).

                        Sur un tout autre registre, celui des grands networks mondiaux, un journaliste algérien, peu connu mais au CV long comme un parchemin chinois, dirige désormais l’information sur les antennes d’Al Jazeera, tout en étant, excusez du peu, conseiller du patron de la chaîne, cheikh Hamad Ben Thamer Al Thani. Cet illustre confrère, longtemps anonyme, est un ancien rédacteur de la revue Alger-Réalités du Conseil populaire de la ville d’Alger. Obscur chez lui, lumineux chez les autres…

                        Parmi les grands bienfaiteurs de l’humanité en détresse, il y a par ailleurs un Kabyle pure huile d’olive, première pression à froid, un certain Mohamed Sidi-Said. Ce vice-président du géant pharmaceutique Pfizer a largement contribué au succès planétaire de la pilule bleue qui fait le bonheur de millions de mâles en panne érectile.

                        Lui comme tant d’autres sont des exemples brillantissimes dans une liste non exhaustive de success story d’Algériens expatriés depuis les années 1970. Mais, derrière ces leaders, il y a des dizaines de milliers d’autres compatriotes, souvent formés au pays, qui l’ont quitté pour moult raisons.

                        Un nombre incalculable de cadres de très haut niveau, souvent des scientifiques, un demi-million peut-être, qui sont partis d’Algérie du fait du terrorisme islamiste mais pas seulement à cause de lui. La bureaucratie, la corruption, le népotisme, l’incompétence, la terreur psychologique exercée par la médiocratie sont autant de bonnes raisons expliquant également l’exil et l’impossible retour au pays.

                        Il y a aussi d’autres motifs, plus spécifiques : l’inadéquation de l’environnement professionnel, le manque d’attractivité de l’Administration et de l’économie, la dérisoire rémunération, misérable en fait, de leurs immenses compétences, la question de l’équivalence de leurs diplômes dont la validation est confiée à des ignares, ces nombreux estropiés administratifs du cerveau ! L’humiliation est sans borne lorsque la médiocratie juge et asservit la méritocratie.

                        De temps à autre, des voix officielles expriment le vœu de voir un jour les cerveaux algériens de l’étranger revenir au pays bien-aimé ?!

                        Vœu bien pieux quand on sait que l’Algérie de 2011 consacre moins de 1 % de son PIB à la recherche scientifique et technique. Soit moins de deux milliards de dollars alors qu’elle possède des encaisses énormes mais oisifs en Europe et aux Etats-Unis. Un pourcentage à apprécier par rapport aux budgets de l’Education de 2011 et 2012, largement inférieurs à ceux des ministères de la Défense et de l’Intérieur.

                        Choix éloquents dans un pays où le militaire et le policier sont bien mieux considérés qu’un chercheur universitaire qui touche une prime mensuelle graduée entre 10 000 et 45 000 DA !

                        Encore faut-il pondérer ce moins de 1 % de la richesse nationale lorsqu’on sait que l’Etat a dégagé en 2008 une enveloppe de 1,48 milliard de dollars sur 5 ans pour moins de 25 000 chercheurs, dont seulement 1500 permanents pour 25 centres de recherche !

                        Cherchez alors l’anomalie et vous la trouverez dans les ... cerveaux !

                        Commentaire


                        • #13
                          j'ai visionné une vid de lui sur youtube, il est très à l'aise en Anglais , chapeau!
                          En plus d'être intelligent , il a dû travailler très dur , et il a su s’intégrer dans une société culturellement très différente de la notre .
                          Que dire de plus , sinon neste3ref bik Monsieur Melikechi .

                          Commentaire


                          • #14
                            3ajiiiibone amrou annasss
                            Les réactions de certains sont bizares
                            Il s'agit d'un homme qui s'est construit tout seul, par ses propres moyens, personne n'a le moindre mérite pour les exploit de Noureddine. Le seul mérite lui revient à lui,
                            Maintenant, il y a certains qui l'ont déjà fait marcher sur mars, alors qu'il est encore chez lui sur terre
                            Certains ont profiter pour attaquer ses semblables, ses origines, et même l'huile d'olive qu'il a pris avec du pain de blé quand il était petit enfant
                            Certains

                            Est ce qu'on peut se contenter de féliciter l'homme et lui souhaiter encore plus de réussite sans rien de plus ?

                            Commentaire


                            • #15
                              Kandoussi a dit :
                              3ajiiiibone amrou annasss
                              Les réactions de certains sont bizares
                              Il s'agit d'un homme qui s'est construit tout seul, par ses propres moyens, personne n'a le moindre mérite pour les exploit de Noureddine. Le seul mérite lui revient à lui,
                              Maintenant, il y a certains qui l'ont déjà fait marcher sur mars, alors qu'il est encore chez lui sur terre
                              Certains ont profiter pour attaquer ses semblables, ses origines, et même l'huile d'olive qu'il a pris avec du pain de blé quand il était petit enfant
                              Certains

                              Est ce qu'on peut se contenter de féliciter l'homme et lui souhaiter encore plus de réussite sans rien de plus ?
                              @Kandoussi

                              Arrête de dire, n'importe quoi !

                              Vraiment Kandoussi, tu mélange tout !

                              Tout ceux qui ont réagis sur ce forum sont fiers de cet homme !

                              Prends le temps de relire ce qui est écrit,
                              et "peut-être" .... tu comprendras !

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