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Kamal el-Ganzouri, qui avait déjà occupé ce poste sous Hosni Moubarak de 1996 à 1999, est désigné premier ministre. Des milliers de personnes manifestent en ce moment sur la place Tahrir.
De violents affrontements opposent depuis samedi dernier des manifestants, réclamant le départ des militaires et la restitution rapide du pouvoir aux civils, aux forces de l'ordre. Le bilan de la répression a d'ores et déjà dépassé les 40 morts. Si l'armée a présenté des excuses et déploré les violences policières, elle a exclu de reporter les élections prévues le 28 novembre.
» Au Caire, la junte maintient les élections au 28 novembre
• L'armée nomme un ancien premier ministre de Moubarak
Après la démission du gouvernement intérimaire lundi, l'armée a nommé vendredi Kamal el-Ganzouri au poste de premier ministre. Ce septuagénaire a la réputation d'être inègre en Égypte bien qu'il ait déjà occupé la fonction de premier ministre sous la présidence d'Hosni Moubarak entre 1996 et 1999. Pas sûr que les manifestants se réjouissent de la nomination à la tête du futur gouvernement intérimaire d'une figure de l'ancien régime, même si Kamal el-Ganzouri avait rapidement soutenu les révolutionnaires en janvier dernier.
• Manifestation «de la dernière chance»
Des milliers d'Égyptiens se sont rassemblés vendredi sur la place Tahrir au Caire pour réclamer une nouvelle fois le départ immédiat du pouvoir militaire. Après une semaine d'occupation du lieu, le quotidien gouvernemental Al-Ahram titre en Une «Le vendredi de la dernière chance... la stabilité ou le chaos». Un autre quotidien gouvernemental, Al-Akhbar,parle lui de «vendredi du tournant».
Lors de son sermon de la prière musulmane hebdomadaire, l'imam d'une mosquée de la place Tahrir a réclamé le transfert immédiat du pouvoir aux civils. «Il n'y a d'autre option qu'un gouvernement de salut national avec les pouvoirs d'un président», a-t-il déclaré avant d'avertir que les manifestants ne quitteraient la place «qu'une fois leurs revendications satisfaites».
Mohamed ElBaradei a rejoint les manifestants
L'ancien chef de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), Mohamed ElBaradei s'est rendu vendredi sur la place Tahrir pour la prière musulmane hebdomadaire. L'ancien haut fonctionnaire international affiche ainsi une nouvelle fois ses ambitions présidentielles.
Dès la fin du sermon, des dizaines de personnes autour de lui ont crié «le peuple veut le départ du maréchal», en référence au maréchal Hussein Tantaoui, chef du Conseil suprême des forces armées (CSFA), qui dirige le pays depuis la chute en février du président Hosni Moubarak.
» Mohammed ElBaradei accueilli en héros au Caire (20 février)
• Les USA appellent à rendre rapidement le pouvoir aux civils
L'administration Obama a renouvelé vendredi son soutien aux manifestants égyptiens et promis d'aider le pays à contruire «une démocratie digne de la grande histoire de l'Égypte». «Nous pensons que le transfert complet du pouvoir à un gouvernement civil doit se dérouler d'une façon juste et rassembleuse qui réponde aux aspirations légitimes du peuple», souligne la Maison-Blanche. Son porte-parole Jay Carney encourage également les autorités à «diligenter une enquête indépendante sur les circonstances» des décès des 41 manifestants tués cette semaine, dont 36 au Caire.
figaro
De violents affrontements opposent depuis samedi dernier des manifestants, réclamant le départ des militaires et la restitution rapide du pouvoir aux civils, aux forces de l'ordre. Le bilan de la répression a d'ores et déjà dépassé les 40 morts. Si l'armée a présenté des excuses et déploré les violences policières, elle a exclu de reporter les élections prévues le 28 novembre.
» Au Caire, la junte maintient les élections au 28 novembre
• L'armée nomme un ancien premier ministre de Moubarak
Après la démission du gouvernement intérimaire lundi, l'armée a nommé vendredi Kamal el-Ganzouri au poste de premier ministre. Ce septuagénaire a la réputation d'être inègre en Égypte bien qu'il ait déjà occupé la fonction de premier ministre sous la présidence d'Hosni Moubarak entre 1996 et 1999. Pas sûr que les manifestants se réjouissent de la nomination à la tête du futur gouvernement intérimaire d'une figure de l'ancien régime, même si Kamal el-Ganzouri avait rapidement soutenu les révolutionnaires en janvier dernier.
• Manifestation «de la dernière chance»
Des milliers d'Égyptiens se sont rassemblés vendredi sur la place Tahrir au Caire pour réclamer une nouvelle fois le départ immédiat du pouvoir militaire. Après une semaine d'occupation du lieu, le quotidien gouvernemental Al-Ahram titre en Une «Le vendredi de la dernière chance... la stabilité ou le chaos». Un autre quotidien gouvernemental, Al-Akhbar,parle lui de «vendredi du tournant».
Lors de son sermon de la prière musulmane hebdomadaire, l'imam d'une mosquée de la place Tahrir a réclamé le transfert immédiat du pouvoir aux civils. «Il n'y a d'autre option qu'un gouvernement de salut national avec les pouvoirs d'un président», a-t-il déclaré avant d'avertir que les manifestants ne quitteraient la place «qu'une fois leurs revendications satisfaites».
Mohamed ElBaradei a rejoint les manifestants
L'ancien chef de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), Mohamed ElBaradei s'est rendu vendredi sur la place Tahrir pour la prière musulmane hebdomadaire. L'ancien haut fonctionnaire international affiche ainsi une nouvelle fois ses ambitions présidentielles.
Dès la fin du sermon, des dizaines de personnes autour de lui ont crié «le peuple veut le départ du maréchal», en référence au maréchal Hussein Tantaoui, chef du Conseil suprême des forces armées (CSFA), qui dirige le pays depuis la chute en février du président Hosni Moubarak.
» Mohammed ElBaradei accueilli en héros au Caire (20 février)
• Les USA appellent à rendre rapidement le pouvoir aux civils
L'administration Obama a renouvelé vendredi son soutien aux manifestants égyptiens et promis d'aider le pays à contruire «une démocratie digne de la grande histoire de l'Égypte». «Nous pensons que le transfert complet du pouvoir à un gouvernement civil doit se dérouler d'une façon juste et rassembleuse qui réponde aux aspirations légitimes du peuple», souligne la Maison-Blanche. Son porte-parole Jay Carney encourage également les autorités à «diligenter une enquête indépendante sur les circonstances» des décès des 41 manifestants tués cette semaine, dont 36 au Caire.
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