Attentat à la bombe à Boumerdès
La population de la ville côtière de Boumerdès, à 45 km à l’est de la capitale, s’est réveillée, hier, sous le choc d’une déflagration assourdissante. L’explosion due à une bombe artisanale a blessé deux policiers, au centre-ville du chef-lieu de wilaya, plus exactement à l’intersection jouxtant la gare ferroviaire. Cet acte terroriste est l’oeuvre d’un groupe du GSPC, selon des sources informées.
Il était 8h17, quand la déflagration s’est fait entendre à des kilomètres à la ronde, atteignant les deux policiers en faction à quelques mètres de l’engin meurtrier.
Blessés par les éclats, leur évacuation d’urgence, vers l’hôpital de la ville, a été nécessaire. En plus des deux victimes, l’explosion a provoqué un mouvement de panique indescriptible. Hommes, femmes et enfants couraient dans tous les sens. Non loin de là, des citoyens qui s’apprêtaient à prendre le train, dévalèrent les escaliers de la gare à toute allure, ce qui provoqua une bousculade. Les forces de sécurité, arrivées quelques minutes plus tard, ont pu sécuriser les gens. Un cordon de sécurité a été établi tout autour de la zone où s’est produite l’explosion et une inspection minutieuse des lieux a été opérée. Selon une information émanant de la police locale, la bombe a été dissimulée, la veille, dans un carré de végétation, à proximité de l’intersection routière, où quotidiennement des agents affectés à la circulation régulent le trafic routier. A peine une demi-heure après l’attentat et le déploiement des forces de sécurité, les enquêteurs de la BMPJ découvrirent simultanément deux autres objets suspects. L’un, dissimulé dans un sac en plastique, au milieu de déchets de papiers, contre le mur d’un futur centre commercial et l’autre dans un véhicule de marque Maruti.
Selon certaines sources au fait de la question sécuritaire, cet attentat, le premier du genre perpétré dans le chef-lieu de wilaya vise à créer une diversion, visant à faire diminuer la pression qu’exercent les forces de sécurité, à l’est de Boumerdès sur les activistes du GSPC. Dans le cadre de ces actions, et durant les 15 derniers jours, 4 terroristes ont été abattus, 2 autres capturés et 30 casemates ont été détruites au cours des ratissages menés dans toute la région est de la wilaya. Depuis le premier janvier 2006, une quinzaine d’éléments des forces de sécurité ont été assassinés et plus d’une vingtaine de terroristes éliminés.
Le quotidien d'oran de demain 31.05.2006
La population de la ville côtière de Boumerdès, à 45 km à l’est de la capitale, s’est réveillée, hier, sous le choc d’une déflagration assourdissante. L’explosion due à une bombe artisanale a blessé deux policiers, au centre-ville du chef-lieu de wilaya, plus exactement à l’intersection jouxtant la gare ferroviaire. Cet acte terroriste est l’oeuvre d’un groupe du GSPC, selon des sources informées.
Il était 8h17, quand la déflagration s’est fait entendre à des kilomètres à la ronde, atteignant les deux policiers en faction à quelques mètres de l’engin meurtrier.
Blessés par les éclats, leur évacuation d’urgence, vers l’hôpital de la ville, a été nécessaire. En plus des deux victimes, l’explosion a provoqué un mouvement de panique indescriptible. Hommes, femmes et enfants couraient dans tous les sens. Non loin de là, des citoyens qui s’apprêtaient à prendre le train, dévalèrent les escaliers de la gare à toute allure, ce qui provoqua une bousculade. Les forces de sécurité, arrivées quelques minutes plus tard, ont pu sécuriser les gens. Un cordon de sécurité a été établi tout autour de la zone où s’est produite l’explosion et une inspection minutieuse des lieux a été opérée. Selon une information émanant de la police locale, la bombe a été dissimulée, la veille, dans un carré de végétation, à proximité de l’intersection routière, où quotidiennement des agents affectés à la circulation régulent le trafic routier. A peine une demi-heure après l’attentat et le déploiement des forces de sécurité, les enquêteurs de la BMPJ découvrirent simultanément deux autres objets suspects. L’un, dissimulé dans un sac en plastique, au milieu de déchets de papiers, contre le mur d’un futur centre commercial et l’autre dans un véhicule de marque Maruti.
Selon certaines sources au fait de la question sécuritaire, cet attentat, le premier du genre perpétré dans le chef-lieu de wilaya vise à créer une diversion, visant à faire diminuer la pression qu’exercent les forces de sécurité, à l’est de Boumerdès sur les activistes du GSPC. Dans le cadre de ces actions, et durant les 15 derniers jours, 4 terroristes ont été abattus, 2 autres capturés et 30 casemates ont été détruites au cours des ratissages menés dans toute la région est de la wilaya. Depuis le premier janvier 2006, une quinzaine d’éléments des forces de sécurité ont été assassinés et plus d’une vingtaine de terroristes éliminés.
Le quotidien d'oran de demain 31.05.2006
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