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Alors qu’en général la maladie est importée : Des cas autochtones de paludisme déclarés à Ghardaïa.

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  • Alors qu’en général la maladie est importée : Des cas autochtones de paludisme déclarés à Ghardaïa.

    Des cas autochtones de paludisme déclarés dans la wilaya de Ghardaïa suscitent les craintes de la population de la région. Selon un responsable au ministère de la Santé, le microfoyer de cette maladie tropicale a toujours existé dans cette région et dans celle de Bordj Badji Mokhtar où une moyenne de 70 cas sont enregistrés par an dont la plupart sont importés des pays africains limitrophes.

    F.-Zohra B. - Alger (Le Soir) - Des cas autochtones de paludisme, ou malaria, maladie qui renvoie à des pathologies moyenâgeuses, ont encore été enregistrés au sud du pays, plus exactement dans les régions de Ghardaïa et de Bordj Badji Mokhtar. La maladie tropicale a fait une victime dans la région de Daia, à Ghardaïa. Ceci alors qu’au moins deux autres cas ont été signalés dans la région et traités sur place. Selon un responsable au ministère de la Santé, les victimes du paludisme à Ghardaïa ont été identifiées et leurs familles et proches ont été aussi traités en vue d’éviter la contagion et la propagation de la maladie. Ces régions du sud du pays, expliquent les spécialistes, sont particulièrement à risque, du fait qu’elles abritent des microfoyers de la pathologie. Ces derniers sont favorisés par la remontée des eaux, problème récurrent dans la vallée du M’zab, et par la multitude de points d’eau stagnante.

    Une autre région enregistre souvent des cas de paludisme, c’est celle de Bordj Badji Mokhtar, à l’ extrême sud de la wilaya d’Adrar, aux frontières avec le Mali. Dans cette région, existe un point d’eau qui attire l’anophèle femelle, le moustique vecteur du paludisme. Selon des responsables au ministère de la Santé, il est toutefois difficile d’éradiquer ce point d’eau stagnante qui continue de constituer un risque de contamination par les piqûres de moustiques. Lieu où aussi les pluies reviennent régulièrement. Pour les cas déclarés dans la région de Ghardaïa, les spécialistes évoquent un problème de gestion des eaux usées, récurrent dans la vallée du M’zab. Chaque année, le ministère de la Santé enregistre 70 cas de paludisme dont quatre en moyenne sont des cas autochtones dans les régions de Ghardaïa et de Bordj Badji Mokhtar, alors que l’anophèle femelle n’existe pas hors des régions du sud du pays, précisent les spécialistes. Les cas sont en général importés des pays africains limitrophes. Depuis la fin des années 70, les épidémies de malaria, ou paludisme, ont nettement régressé en Algérie alors que la maladie était endémique à l’Indépendance, et donc courante, et ce, même, au nord du pays. Un programme spécial a été mis en place et concerne notamment le traitement et la surveillance des points d’eau jugés suspects dans les régions ciblées du sud du pays.

    F.-Z. B.
    Il y a des gens si intelligents que lorsqu'ils font les imbéciles, ils réussissent mieux que quiconque. - Maurice Donnay

  • #2
    Toutes les condtions pour l'apparition de cas autochtones sont réunies et pas seulement à Ghardaia. Le réservoir de virus que constituent les personnes venues de pays où le palu est à l'état endémique et qui vivent dans les villes du sud algérien; la présence du vecteur dans ces villes... L'apparition de cas autochtones est somme toute un aboutissement tout à fait logique.
    Le sage souffre dans le bonheur du savoir... L’ignorant exulte dans les délices de l’ignorance

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