Annonce

Réduire
Aucune annonce.

Je démissionne face aux fous qui gouvernent et aux cons citoyens

Réduire
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • Je démissionne face aux fous qui gouvernent et aux cons citoyens

    samedi 26 novembre 2011 Mon esprit vogue en surfant sur quelques notes de Klaus Schulze et se perd dans les méandres des nappes de synthétiseur. Je vais laisser ma pensée divaguer d’un hiver léger pour distraire votre week end de plus à attendre les nouvelles de cette Europe en état de lévitation, soutenue par la respiration de Sarkangéla Merkozy. Le monde semble se dissoudre dans une sorte d’insignifiante mélodie sur fond d’absurdité économique. Qu’avons-nous fait de notre imaginaire et des aptitudes à inventer l’existence ? Je passe le relais à Glazounov, Kabalevski, Rachmaninov et les autres. Admirables compositeurs russes dont les plus doués ont vécu avant la révolution d’octobre 1917. Et j’ai crié, crié, Staline, ne revient pas. Et mon esprit se met à divaguer, pénétrant dans un sombre sommeil. Des mauvaises pensées. Le spectre d’Adolf hante l’Europe avec ces cinglés de la gouverfinance ne jurant que par la rigueur et qui vont pousser les populations dans le marasme. L’Europe vacille. Les gens vont être saignés mais ils sont responsables par leur paresse intellectuelle de l’effondrement des sociétés. Les directeurs idéologiques sont des crapules ayant bien joué, façonnant des esprits corvéables, manipulables, serviles, des sous-hommes prêts à accepter la servitude tels des cobayes d’une expérience de Milgram généralisé à un continent entier. Finalement, Dieu s’en tape et n’ira pas au secours de cette humanité devenue soumise et nous on se tape finalement de ce naufrage qui n’aura pas lieu. La France pèche par un défaut essentiel. Ses citoyens sont des pleutres, des types prêts à fermer les yeux du moment qu’on soigne leur existence. Il n’y a plus de projet commun. L’individu devient peu à peu une moisissure faisant des tâches sur le marbre d’une Histoire qui devient illisible. Ailleurs c’est pareil. L’Egypte n’en finit pas de se désintégrer. Pareil pour la Libye, la Syrie. La Russie de Poutine détruit sa population. La Chine s’empoisonne. Les Etats-Unis sont éclatés et minés par les élites nazifiées qui occupent les postes de commandes alors que les classes supérieures ont cancérisé le système en captant les ressources financières. Un pays au bord de la récession…et la Belgique en sécession et le Japon qui cherche sa rémission. Je plonge dans le trou noir du marasme mondial et mon esprit divague dans les méandres des informations anxiogènes. Pourtant, je suis lacanien, j’aime la plage de Lacanau et chercher des lactaires et des coulemelles dans la forêt de Lacanau.
    Une vague glacée imaginaire vient de réveiller mon sombre sommeil. La vie apparaît plus rose et les effluves sonores de Rachmaninov réveillent mes papilles mélodiques. Le piano lumineux devient incandescent pour peu qu’on observe les notes sur le fond d’un paysage urbain englouti sous des nappes de brouillard. Vision onirique d’un monde sombre où l’on trouvera dans n’importe quel lieu des étincelles de lumière. Et puis des projecteurs, il y en a, mais c’est artificiel et il n’y a pas de mal à moquer ce François Bayrou qui annoncera quatre fois sa candidature pour occuper les médias et raconter à chaque fois la même litanie du centre. Je ne suis pas loin de penser que la vie politique est en pleine décomposition. Pourtant, le système reste dirigé et organisé. Car les experts sont bien formés, efficaces et en place. La devise positiviste reprise par le Brésil, c’est « ordre et progrès ». Il n’y a plus de progrès mais il reste l’ordre. Allons-y pour une formule détonante : quand le progrès n’est plus en ordre, c’est l’ordre qui progresse. Rompez et rampez, la police veille et Simone aussi.
    L’euro n’existera plus à Noël nous dit Jacques Attali. Faut-il le croire ? Je pense que ce type n’est pas très honnête. Il affole les médias pour se poser en sauveur de l’euro avec un plan B parfaitement ficelé mais qui ne remet pas en cause les ressorts ayant produit la crise. Les eurobons, à quoi bon ! Si ce n’est ajouter de la dette ou bien la mutualiser. Ce type est un mégalo qui s’imagine gouverneur du monde qui l’a engraissé. D’autres fous assassinent avec des drones. Et les poches des riches et des marchands d’armes se remplissent. Pourtant, il y a de la vie et de la joie en ce monde. Les pauvres crèvent, les vieux pensent à leur retraite, les jeunes sont sans avenir. Et les psychopathes gouvernent. Les scientifiques travaillent dans les laboratoires pour créer des solutions à des problèmes qui n’existent pas. Le monde est con !
    J’ai donc décidé de démissionner de mes fonctions de citoyen du monde. La société s’enlise et il n’y a rien à faire. On sait quels sont les ressorts du marasme. On connaît les responsables mais personne ne veut savoir et si l’affaire est perdue, c’est parce qu’il n’y a pas de force intelligente ancrée dans le peuple et capable de renverser le système. Alors je démissionne. Le seul problème, c’est qu’étant chrétien libertaire, et donc seul maître à bord avec Dieu, eh bien Dieu n’accepte pas ma démission. Son argument, c’est que si je ne dis ni ne fait rien, le monde tombera, et si je dis et fais, il tombera aussi, alors, autant le dire, cela fera de moi au moins un homme et quoi de plus divin en somme. Dieu me dit : vas-y, traite les de cons et de fous dangereux, c’est la vérité, mais pardonne aux cons, ils ne savent pas pourquoi ils ne voient rien !
    N’est-ce pas vrai, que les peuples sont cons. Observons les Français, pessimistes, démoralisés, du moins quand ils répondent aux sondeurs, persuadé qu’ils vivront moins bien. Or, le système produit de plus en plus de richesses et les gens pensent qu’ils vivront moins bien. Cherchez l’erreur, ou du moins, cherchez les cons. On les trouve vite et on sait qui les fabrique. Prenez la question du réchauffement. Il en est qui croient qu’on peut maîtriser le réchauffement et que la planète est comme une grande pièce qu’on peut régler en actionnant un thermostat. Ces experts sont des fous qui nous prennent pour des cons, ou bien des cons qui nous prennent pour des fous.

    Mais que l’on soit fou, con ou sain(t) d’esprit, il y a toujours une étincelle divine en chaque homme, une étincelle qui peut allumer l’existence. Le travail ne libère pas, c’est la pensée qui libère. Ainsi parle le prophète. Vous n’êtes pas obligés d’aller à la messe pour communier avec le divin. Ni au Mac Do pour manger à votre faim. Celui qui tend la main pour manger est digne car il y a pensé et tout homme qui pense est digne, n’en déplaise à notre président.

    Voilà, il est temps de clore ce billet, cette parodie de vision surréaliste du monde. L’avenir ne meurt jamais. La saint Martin est passé et ma pensée a franchi un mur de plus séparant l’entendement des mystères de la vie. La science est toujours aveugle mais efficace. Le cancer n’est pas vaincu et nous attendons la grande farce du téléthon pour quelques déclarations savantes. La lumière est au bout du tunnel. Elle est aussi dans les villes, rappelant l’autre farce, celle des fêtes de fin d’année pour oublier la nouvelle qui ne sera pas terrible. Mais Dieu nous invite à danser dans la tête et à passer un bon moment avec la compagnie saint esprit qui élargit le petit hublot où nous sommes enfermés pour voir le monde. Amen, alléluia !

    par Bernard Dugué
Chargement...
X