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Entreprendre, c'est bon pour la santé !

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  • Entreprendre, c'est bon pour la santé !

    Malgré une lourde charge de travail (plus de 50 heures par semaine pour deux tiers d'entre eux) et un climat d'incertitude, les chefs d'entreprises sont en bonne santé physique et psychologique, révèle une étude menée par le Centre des jeunes dirigeants (CJD), le groupe Malakoff-Médéric et l'Observatoire Amarok auprès de 700 dirigeants de TPE/PME.

    "Le dirigeant est le premier capital immatériel de l'entreprise." Or, poursuit Michel Meunier, président du Centre des jeunes dirigeants (CJD), la question de la santé des dirigeants est souvent reléguée au second plan, et la réponse : " je n'ai pas le temps d'être malade " a été entendue des milliers de fois. Le sujet est pourtant aussi important que celui de la santé des salariés, plus particulièrement dans les petites structures. Car lorsque le chef d'entreprise est 'défaillant', les répercussions sur l'activité sont décuplées...
    Pour aborder cet épineux problème, le groupe de protection sociale Malakoff Médéric, l'Observatoire Amarok et le CJD ont lancé une expérimentation commune (en trois temps) *, destinée à repenser et et développer les pratiques de santé préventive dans les TPE/PME. La première étape étant la divulgation des résultats de cette enquête inédite sur la santé des dirigeants de TPE/PME, dont voici les principaux enseignements.
    Malgré le contexte incertain et la charge de travail...
    Selon l'étude, 66 % des patrons travaillent plus de 50 heures par semaine, et 57 % travaillent au moins 6 jours par semaine. Si l'on compare en fonction des tailles d'entreprise, les dirigeants de TPE (moins de 10 salariés) sont 'seulement' 32,8 % à travailler plus de 60 heures par semaine, contre 46,7 % dans les PME. 10 % du total ne prend aucune semaine de vacances.

    ... Les chefs d'entreprise sont en forme !
    En effet, 81 % des sondés jugent leur état de santé physique bon ou très bon (73 % dans les TPE), un chiffre qui grimpe à environ 90 % lorsque l'on évoque la santé psychologique.
    Parmi les problèmes les plus répandus : les Troubles musculo-squelettiques (TMS), pour 61,6 % des dirigeants interrogés, les reflux gastriques (12 %), l'hypertension artérielle (8,7 %), ou encore les maux de tête, qui touchent plus de femmes dirigeantes (61,5 %) que d'hommes (42,6 %). A noter enfin, 65 % des dirigeants (des deux sexes) pratiquent une activité physique ' légère'.
    Navigation à vue...
    Crise économique oblige, plus d'un dirigeant sur trois (35 %) est incapable d'estimer le chiffre d'affaires de son entreprise à 6 mois (36,8 % dans les TPE).
    ... et en solitaire? Contrairement à ce que l'on croit, plus de 80 % des dirigeants déclarent " ne jamais avoir ressenti de déprime ni de sentiment d'isolement ". Ils sont pourtant 32 % à s'être senti stressés " en permanence et souvent au cours des deux dernières semaines " , et 33 % à éprouver des difficultés à concilier vie professionnelle et vie familiale, un phénomène qui augmente conjointement avec la taille de l'entreprise.
    Hommes/femmes mode d'emploi... L'étude met également en avant les différences de 'comportement' entre les dirigeantes et les dirigeants:
    - les femmes ont un meilleur suivi médical et dentaire que les hommes,
    - 85,5% des femmes font attention à leur équilibre alimentaire, contre 73% pour les hommes,
    - les dirigeants hommes consomment plus de tabac et d'alcool que les femmes,
    - Les femmes sont plus sujettes aux troubles du sommeil (29,3 %) que les hommes (21,7%).
    Les salariés plus stressés que leurs patrons. L'enquête fait enfin un comparatif intéressant avec l'état de santé des cadres et des salariés : on y découvre que ces derniers sont plus touchés par le sentiment de solitude et de stress que leurs dirigeants, et ont une moins bonne perception de leur état de santé : 71 % des salariés se déclarent en bonne santé, contre 76 % des cadres (81 % des dirigeants). Un indicateur certes subjectif, mais qu'Olivier Torres, président d'Amarok, explique par " la différence entre la contrainte choisie des dirigeants, et la contrainte subie des salariés ". Ces derniers n'ayant effectivement pas la possibilité d'organiser leur emploi du temps comme bon leur semble...
    " Préoccupez-vous un peu de vous ! ", tel est l'un des messages de conclusion adréssé par Michel Meunier aux entrepreneurs, qui rappelle que les efforts de prévention de ces risques de santé sont indispensables, mais que les entrepreneurs doivent d'abord mieux se prendre en main et ne pas attendre " l'aide du système ".

    L'express
    And ye shall know the truth and the truth shall make you free.

  • #2
    ben g pas tous lu ms si il s'agit des jeunes dirigent c normal qu'ils aient la pêche le salaire doit etre pr bcp sa motive

    Commentaire

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