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Les menteurs
Il ne se passe rien dans certains pays ou, au plus, si la chose arrive sur la scène médiatique il s’agira, tout au plus, d’opérations ordinaires de rétablissement de l’ordre. Ainsi, il ne se passe absolument rien au Bahreïn ou en Arabie, même si on y tue des manifestants. Le comité de rédaction international de la presse «démocratique» l’a décidé. Parce que ce n’est plus aux peuples de faire l’événement. Par contre, le moindre petit bruit quelque part ailleurs peut faire un sujet qui fera le tour du monde. Comment cela est-il devenu possible ? Comment Al Jazeera et France 24 peuvent-elles fabriquer une insurrection ? Pourquoi les médias locaux n’arrivent-ils pas à les contrecarrer ? Pourquoi a-t-il fallu que la Libye soit livrée à une bande de supplétifs, après avoir été détruite, pour que la rue «arabe» ait commencé à se ren-dre compte de cette entreprise criminelle ? Les réponses ont la simplicité de la bêtise des pouvoirs concernés, qui produisent une propagande d’un niveau si bas pour qu’elle soit crédible.
L’obsession du verrouillage de l’information a mis en avant des hommes et des femmes beaucoup plus soucieux de plaire au prince que de faire preuve d’intelligence. Quand le JT de Fox news, de CNN ou d’Alarabiya, présente son tissu de mensonges, il a la qualité qui va avec et qui fait passer les plus grosses contre-vérités. Quand le JT d’Aljamahiryia présentait les dangers qui menaçaient la Libye, il avait la médiocrité qui faisait qu’on ne le regardait pas. Heureusement, pour l’Humanité, que les médias alternatifs ont pu réaliser une pénétration fulgurante et donner un grand coup de pied dans la fourmilière. Internet s’est retourné contre ses promoteurs, car ceux qui ont encouragé les jeunes à l’utiliser et qui ont veillé, menaçants, sur son ouverture, pensant l’utiliser à leurs propres desseins, ont permis que circule, aussi et surtout, une information de proximité contre laquelle ne pouvait plus rien l’armada médiatique mondialisée. Le Web a, de même, démocratisé l’accès à certaines connaissances, jusque-là réservées aux élites.
Bien à propos, vient d’être publiée une lettre du roi saoudien Fayçal Ben Abdelaziz au président des Etats-Unis, Lyndon Johnson. La lettre date du 27 décembre 1966 et demande d’organiser, entre autres, une offensive israélienne contre l’Egypte de Djamel Abdenasser et de soutenir le Kurde Barzani dans le nord de l’Irak. Cette publication vient conforter le rôle actuel de la Ligue arabe et révéler les accointances profondes qui président aux relations entre les pays du Golfe et «l’ennemi». Donc, c’est le Net qui vient au secours de l’information et des Etats dont les moyens de communication sont sclérosés et livrés à des caciques bien en peine de rivaliser en ingéniosité, avec leur seule langue de bois, avec la concurrence mortelle des médias mensonges. L’exemple de l’ENTV est criard et effarant. Etant donné que l’indigence ne peut s’expliquer par la seule mainmise du pouvoir politique.
L'Expression du 28 novembre 2011
L’obsession du verrouillage de l’information a mis en avant des hommes et des femmes beaucoup plus soucieux de plaire au prince que de faire preuve d’intelligence. Quand le JT de Fox news, de CNN ou d’Alarabiya, présente son tissu de mensonges, il a la qualité qui va avec et qui fait passer les plus grosses contre-vérités. Quand le JT d’Aljamahiryia présentait les dangers qui menaçaient la Libye, il avait la médiocrité qui faisait qu’on ne le regardait pas. Heureusement, pour l’Humanité, que les médias alternatifs ont pu réaliser une pénétration fulgurante et donner un grand coup de pied dans la fourmilière. Internet s’est retourné contre ses promoteurs, car ceux qui ont encouragé les jeunes à l’utiliser et qui ont veillé, menaçants, sur son ouverture, pensant l’utiliser à leurs propres desseins, ont permis que circule, aussi et surtout, une information de proximité contre laquelle ne pouvait plus rien l’armada médiatique mondialisée. Le Web a, de même, démocratisé l’accès à certaines connaissances, jusque-là réservées aux élites.
Bien à propos, vient d’être publiée une lettre du roi saoudien Fayçal Ben Abdelaziz au président des Etats-Unis, Lyndon Johnson. La lettre date du 27 décembre 1966 et demande d’organiser, entre autres, une offensive israélienne contre l’Egypte de Djamel Abdenasser et de soutenir le Kurde Barzani dans le nord de l’Irak. Cette publication vient conforter le rôle actuel de la Ligue arabe et révéler les accointances profondes qui président aux relations entre les pays du Golfe et «l’ennemi». Donc, c’est le Net qui vient au secours de l’information et des Etats dont les moyens de communication sont sclérosés et livrés à des caciques bien en peine de rivaliser en ingéniosité, avec leur seule langue de bois, avec la concurrence mortelle des médias mensonges. L’exemple de l’ENTV est criard et effarant. Etant donné que l’indigence ne peut s’expliquer par la seule mainmise du pouvoir politique.
L'Expression du 28 novembre 2011