Annonce

Réduire
Aucune annonce.

491 milliards de dollars investis dans les pays en développement

Réduire
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • 491 milliards de dollars investis dans les pays en développement

    Selon un rapport de la Banque Mondiale : 491 milliards de dollars investis dans les pays en développement....Nouvelle voie "investir dans les pays en developpement, riches en ressources.

    Les pays en développement intéressent de plus en plus les investisseurs.
    Ces derniers se sont rués en 2005 vers ces pays, à la recherche de rendements plus élevés que ceux des pays riches. Ainsi, et selon un document de la Banque mondiale, présenté hier à Tokyo à l’occasion de sa conférence annuelle, «les investissements vers les pays émergents ont atteint l’an dernier le montant record de 491 milliards de dollars, grâce à la forte croissance économique de ces Etats, à l’amélioration de leur réputation en tant que débiteurs et à une série de privatisations alléchantes», a rapporté l’AFP, citant le document de la Banque mondiale.
    Un quart de cet investissement provient des pays émergents eux-mêmes. Et comme on ne prête qu’aux riches, dit l’adage, cette manne financière privée n’a pas profité à tout le monde, un seul club s’est taillé la part du lion, il s’agit des pays dont l’économie est en plein essor, «des pays à revenus moyens et réputés bons payeurs tels que la Chine, la Turquie, le Chili, la Hongrie, la Malaisie, le Mexique ou la Thaïlande», explique la même source. Contrairement aux pays pauvres, notamment ceux d’Afrique subsaharienne, dont l’économie dépend des financements étatiques.
    En effet, il a été constaté par la Banque mondiale que, durant l’année dernière, les pays en développement ont levé d’importantes sommes sur le marché obligataire, passant de 102 milliards de dollars en 2004 à 131 milliards de dollars en 2005. Cette situation n’a pas laissé le marché financier stable, les flux de titres de créances privées à destination de ces pays ont plus que doublé en deux ans, ils sont passé de 85 milliards de dollars à 192 milliards de dollars entre 2003 et 2005. Cela est dû, selon la Banque mondiale, à l’existence «d’une abondante liquidité mondiale, à l’amélioration régulière de la cote de crédit des pays en développement», et aussi à «la diminution des rendements dans les pays riches». Cette nouvelle donne «témoigne d’un regain de confiance dans l’avenir économique de plusieurs pays en développement», a affirmé le premier vice-président et économiste en chef de la Banque mondiale, François Bourguignon. Les investissements réalisés en 2005 ont permis aux pays développés «une croissance économique deux fois plus dynamique (6,4%) que celle du monde développé (2,8%)». Encore une bonne nouvelle pour ces pays, «cette très forte croissance va se poursuivre en 2006 malgré les prix élevés du pétrole», a annoncé lors d’une conférence de presse à Tokyo Hans Timmer, un des principaux économistes de la Banque mondiale. Par contre, «dans le même temps, l’environnement va devenir beaucoup plus rude et les pays en développement vont devenir plus vulnérables», a-t-il tempéré, citant la volatilité des taux de changes, les pressions inflationnistes et le mouvement mondial de hausse des taux d’intérêt. «Les perspectives d’atterrissage en douceur sont bonnes parmi les pays en développement. Mais un atterrissage agité est également une possibilité», prévient le rapport de la Banque mondiale.
    L’institution fait remarquer que, dans certains pays émergents d’Europe et d’Asie, le déficit courant dépasse parfois 5 ou 6 % du produit intérieur brut (PIB), associé à des taux d’intérêts élevés, à de forts afflux de capitaux et à des devises en appréciation. «La capacité de ces économies à financer leurs niveaux actuels de consommation et d’investissement est vulnérable à tout revirement de confiance des investisseurs, ainsi qu’aux chocs extérieurs».


    - La Tribune
Chargement...
X