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Rien ne va plus dans la zone euro

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  • Rien ne va plus dans la zone euro

    Ainsi que nous le répétons inlassablement, après avoir ruiné la plupart des États européens qui l’on adopté dans la mesure où il a permis leur surendettement quasi illimité à l’abri du supposé “parapluie” allemand, qui ne sera pas mis en place parce que l’Allemagne n’acceptera pas la mutualisation des dettes étatiques européennes (via la création d’euro bonds) au risque d’avoir à payer finalement la note elle-même.

    L’euro provoque maintenant la ruine des investisseurs étant donné que les marchés d’obligations et d’actions européens s’écroulent puisque ni la BCE ni la Bundesbank n’accepteront d’agir comme prêteur en dernier ressort (c’est-à-dire d’acheter de façon illimitée les émissions obligataires passées, actuelles et futures des États européens qui ne peuvent plus se financer sur les marchés à des taux corrects), ce qui leur est formellement interdit tant par leurs statuts que par les traités européens en vigueur, même si la BCE a déjà scandaleusement violé ce principe à hauteur de quelques 230 milliards d’euros.

    L’euro ruinera ensuite les détenteurs de cette monnaie parce que tout indique que sa baisse contre le dollar US principalement (pour le moment contrôlée parce que limitée par les interventions des banques centrales en particulier de la Banque Nationale Suisse) finira par s’accélérer au moins en direction des 1,30 puis des 1,20.

    Et comme si cela ne suffisait pas, au lieu d’organiser le démantèlement ordonné de la zone euro et la restructuration des dettes publiques des PIIGS, les politiciens s’acharnent à mettre en place toutes sortes de combinaisons financières qui coûteront très cher mais ne résoudront pas la crise de la dette européenne et toutes sortes de plans de rigueur qui achèveront de casser le peu de croissance économique qui reste chez les 17 États-membres de la zone euro.

    Alors que les deux questions prioritaires (d’ailleurs liées l’une avec l’autre) à traiter sont celles de la réduction du chômage de masse et de la désindustrialisation dans l’UE dont personne ne parle. Sans compter que l’indispensable recapitalisation des grandes banques privées européennes est passée à la trappe, ce qui veut dire que les États devront vraisemblablement les nationaliser (alors qu’il faudrait liquider toutes celles qui ne sont plus viables) et perdre ainsi leurs ultimes capacités budgétaires. Tout cela se faisant sans consulter les peuples, c’est-à-dire dans l’absence totale de transparence démocratique.
    L’ensemble de la “construction” supra-nationale européenne menée contre les États-Nations par des pseudo “élites”, au profit des grandes banques privées supposées “too big to fail” et d’une petite oligarchie financière, a failli parce que les Merkel, Sarkozy et autres Barroso comme leurs prédécesseurs récents ont été incapables de faire autre chose que d’agiter du vent en promettant d’ailleurs tout et son contraire ! On ne peut que reconnaître rétrospectivement qu’en matière européenne c’est Charles de Gaulle qui avait raison et Jean Monnet qui avait tort…
    En outre, la crise européenne contamine progressivement les autres pays occidentaux (USA, Grande-Bretagne, les 10 États-membres de l’UE ayant conservé leurs monnaies nationales, les pays de l’Est européen, le Japon, etc.) puisque tous les marchés d’actions, des matières premières et des métaux précieux (exprimés en dollars US) chutent au fur et à mesure que la monnaie US monte par défaut. Tant que les politiciens européens n’admettront pas que l’UE n’a pas besoin d’une monnaie unique ni d’un Super-État centralisé mais seulement d’un marché commun, il est probable que la crise continuera sans l’on puisse envisager pour le moment le moyen d’y mettre un terme.
    D’autant que la réforme des traités européens, dans le sens d’un fédéralisme total, dans laquelle certains voient à tort la planche de salut, ne pourra pas se mettre en place rapidement parce que les peuples n’en veulent pas et que l’Allemagne n’y consentira que s’il s’agit d’imposer des disciplines budgétaires et fiscales très strictes que la plupart des Etats utilisant l’euro, en particulier les PIIGS et la France, sont incapables de mettre en œuvre rapidement même en renonçant à toute souveraineté nationale.
    Le seul actif susceptible de protéger les détenteurs d’euros c’est l’or, dont le prix exprimé dans cette monnaie reste soutenu puisque l’euro baisse, ce qui n’est pas le cas de ce métal précieux ou des autres comme l’argent-métal exprimés en dollars US qui n’ont vraisemblablement pas fini leur correction (prochains objectifs respectifs: 1.545 et 26 USD l’once) si le dollar US continue de s’apprécier ainsi que cela est probable.
    Ce n’est vraisemblablement que lorsque le marché obligataire US se retournera lui aussi que le dollar US rechutera, ce qui n’est pas à l’ordre du jour. A cet égard les stratégies Long+Short que nous pratiquons sont actuellement les plus adaptées pour gérer des portefeuilles, d’autant qu’il y a souvent beaucoup plus à gagner sur les marchés à la baisse qu’à la hausse. D’une façon générale, en Europe comme aux USA et au Japon, la hausse massive des dettes publiques n’est plus soutenable, ce qui veut dire que les politiques inflationnistes de Quantitative Easing et de création monétaire ex nihilo (qui ont favorisé les bulles des actifs financiers) ne sont plus praticables puisqu’elles se résument à créer encore plus de nouvelles dettes pour rembourser les précédentes avec de la fausse monnaie.
    Le “credit crunch” déflationniste va donc s’aggraver puisque c’est ainsi que nécessairement finissent toutes les expériences keynésiennes et de monnaies fiduciaires de papier non gagées sur un actif réel lorsque la voie de l’hyper-inflation n’est pas praticable.
    Quant à la Suisse, dont la Banque nationale (BNS) s’est lancée dans la tentative insensée de fixer un plancher pour l’euro/CHF à 1,20 afin d’éviter toute nouvelle appréciation de sa monnaie au moment où le monde entier va vouloir vendre le plus d’euros possible, elle risque d’y perdre des centaines de milliards en assurant la contrepartie de ces ventes jusqu’à être submergée par une avalanche d’euros qui mettra fin à l’expérience et propulsera alors à nouveau le franc suisse à des niveaux stratosphériques.
    Ce qui administrera la preuve qu’aucune banque centrale ne peut créer de façon illimitée de la monnaie ex nihilo pour maintenir le taux de change qui lui convient, dans le contexte international des taux de change flottants; exercice fantastiquement coûteux mais futile auquel s’emploie depuis des années sans aucun succès la Banque du Japon avec des moyens bien supérieurs à ceux de la BNS sans parvenir à faire baisser le yen.
    Forum Monétaire

  • #2
    Cette affaire de euro et de la crise du tresor americain est dure a comprendre ou a avaler. j'ai l'impression que des groupes financiers occultes veulent changer toute la donne ou faire changer l'ordre mondial cote economie et finances vu l'emmergeanse rapide de certains pays(chine,bresil..etc).des groupes financiers qui veulent controler des etats en dehors du systeme traditionel(FMI,BANQUE MONDIALE)
    Les algeriens ,il vaut mieux etre avec eux que contre eux. Lucky Luciano

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    • #3
      L'Allemagne ferait mieux de se barrer du navire européen avant que ses finances en prennent dans la gueule... d'autant plus qu'elle est assurée de l'indépendance énergétique avec Northstream. que demande le peuple!!! allez les allemands. foutez Merkel dehors, élections anticipés et référendum pour se barrer de la zone euro. et vivement le retour du Mark. même le petit merdeux franc suisse fait mieux que l'euro. c'est trop la honte pour l'Allemagne de garder l'euro. les allemands ont tout de même de quoi faire bien mieux que les suisses; enfin, il me semble...
      Dernière modification par Neutrino, 29 novembre 2011, 19h28.

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      • #4
        neutrino

        croi moi les allemands n attendent que ca..l allemagne etait bcp mieu avec le dm . mnt tout est devenu tres cheres et les gens touchent de plus en plus moins

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        • #5
          les allemands ont tout de même de quoi faire bien mieux que les suisses; enfin, il me semble
          Près de 3 000 Allemands viennent s’installer chaque année en Suisse, attirés par les offres de travail et des salaires généreux.
          250 000 ressortissants Allemands en Suisse.

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          • #6
            Et alors Mohoo?
            Tu veux les chasser? Ils peuvent y rester même sans l'union européenne.

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            • #7
              Malgré la résistance de l'euro sur le marché des changes, les stratèges des principales banques planchent sur

              La monnaie unique sortira-t-elle indemne de la crise la plus grave qui ait secoué la zone euro au cours de ses treize ans d'histoire ? Si l'on s'en tient à son cours de change face au dollar, l'euro n'a pour l'instant fait l'objet que d'attaques très modérées depuis que la crise de la dette est entrée dans la phase aiguë que l'on connaît actuellement, cédant 7 % de sa valeur depuis le point haut atteint fin octobre à près de 1,4250. Et au niveau actuel, de près de 1,34 lundi après un net rebond, il reste cher. Bien au-delà de son cours moyen depuis 1999 qui se situe à 1,18. Quant à son indice pondéré par rapport au panier des monnaies des principaux partenaires de la zone, il est quasiment inchangé depuis l'accélération de la crise, oscillant autour de 104.

              Et pourtant, dans les salles de marché des grandes banques, l'impensable est en train de se produire: les stratèges planchent d'arrache-pied sur des scénarios post-euro. Non pas qu'ils jugent son éclatement inévitable, mais parce qu'ils estiment que l'hypothèse de la mort de la monnaie unique n'est plus un simple fantasme. Le premier pavé dans la mare est venu d'où on ne l'attendait pas.

              Cataclysme potentiel

              C'est le régulateur britannique, la FSA, qui a le premier évoqué la semaine dernière des « plans » pour faire face à un démantèlement de la zone euro et enjoint les banques d'outre-Manche de se tenir prêtes à affronter tous les scénarios, y compris les pires. Même si les mesures envisagées pour faire face à ce cataclysme potentiel sont quasiment inexistantes. Mais l'euroscepticisme dépasse largement les frontières d'Albion.

              ICAP, la première plate-forme électronique mondiale de transactions de change et d'obligations d'État, est en train de tester un système prenant en compte la désintégration de l'euro et le retour aux monnaies nationales des Dix-Sept de la zone, à commencer par la drachme grecque, calcul des taux de change de référence à l'appui. Face à ce qui est déjà une réalité - l'implosion du marché obligataire de la zone euro - toutes les grandes institutions financières sont en train de peaufiner leurs scénarios. Les plus prestigieuses d'entre elles ont déjà rédigé des rapports dans l'hypothèse d'un échec du énième sommet des chefs d'État de la zone euro du 9 décembre. On compte dans leurs rangs Morgan Stanley, UBC, Nomura International, Bank of America Merrill Lynch ou Barclays Capital. Cette dernière a même annoncé que sur les 1.000 investisseurs qu'elle a interrogés, la moitié prédit qu'au moins un des dix-sept pays membres de la zone euro mis fin à l'aventure en 2012.

              Isabelle Croizard

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