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Le ministre britannique chargé du commerce et de l'énergie en visite en Algérie

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    LE MINISTRE BRITANNIQUE CHARGÉ DU COMMERCE ET DE L'ÉNERGIE

    «Vous avez un beau pays mais...»


    Par Brahim TAKHEROUBT - Mardi 29 Novembre 2011

    Il a relevé les restrictions au niveau des procédures douanières qui bloquent les investisseurs.

    L'encre rapportant le scandale de l'ambassadeur japonais qui n'a pas pu récupérer sa valise un mois après son arrivée en Algérie, n'a pas encore séché, voilà qu'un autre étranger, un ministre britannique cette fois-ci, qui nous assène une autre vérité. «Il y a beaucoup de restrictions pour les investisseurs en Algérie et je cite comme exemple les procédures douanières et l'importation d'équipements. Il y a des problèmes et des lenteurs à ce niveau. Le jour où toutes ces contraintes seront levées, il y aura une chaîne d'investisseurs étrangers qui voudront s'installer en Algérie», a déclaré le ministre délégué britannique aux Affaires étrangères chargé du Commerce et de l'Energie, Lord Howell of Guildford, en réponse à une question de journalistes sur le climat des affaires en Algérie.

    M.Howel s'exprimait lors de la réception organisée, avant-hier soir, à la résidence de l'ambassadeur britannique à Alger. Le geste lent, une silhouette frêle qui rappelle, toutes proportions gardées, celle de l'ancien président Ahmed Ben Bella, le ministre britannique ajoute: «Le climat des investissements en Algérie est en constant développement mais il n'est pas encore attractif.» Les propos du ministre britannique sont largement partagés par la délégation d'hommes d'affaires, de bureaux d'affaires et de conseil qui l'ont accompagné dans ce voyage à Alger.

    En réalité, les propos et les remarques du ministre britannique sont loin d'être des nouveautés. D'autres représentants étrangers, hommes d'affaires, ministres et diplomates avaient dénoncé, voire fait les frais de ces restrictions et dysfonctionnements. On peut brandir l'argument de «la protection de l'économie nationale» pour expliquer cette situation mais tout cela est de grosse ficelle.

    Les lenteurs bureaucratiques et les tracas au niveau des douanes, du port et de l'administration produisent exactement l'effet contraire: c'est la meilleure manière de détruire ce qui reste de cette économie nationale. Pis encore, c'est l'image du pays que l'on vient d'écorner encore une fois. A suivre le raisonnement du ministre britannique, ces restrictions sont pire que les révoltes arabes.

    «La situation dans le Monde arabe ne nous fait pas peur. L'Algérie est un pays stable qui a connu son printemps il y a plus de 20 ans, ce qui fait qu'elle n'a pas besoin d'une autre révolution», a-t-il répondu aux journalistes qui l'interrogeaient sur cette question.

    Aussi, ce critère de stabilité est un important facteur qui permettrait de renforcer la coopération entre les deux pays.

    Abordant l'objet de sa mission en Algérie, le responsable britannique a affirmé qu'il s'agit «de renforcer et d'élargir la coopération entre l'Algérie et la Grande-Bretagne, notamment dans les secteurs du commerce, la culture, l'industrie pharmaceutique, l'éducation, la recherche scientifique et la sécurité».

    Abordant la question énergétique, il a rappelé la forte présence de compagnies pétrolières de son pays dans le sud de l'Algérie et a émis le souhait de voir la coopération dans ce secteur se renforcer et s'élargir à d'autres domaines.

    «L'Algérie est le plus grand fournisseur de GNL pour la Grande-Bretagne et c'est important pour nous», a-t-il souligné, ajoutant que son pays, qui cherche à sécuriser ses sources d'approvisionnements, considère l'Algérie comme «un partenaire énergétique fiable».

    Lors de ce séjour de deux jours à Alger, Lord Howell a été reçu par le ministre de l'Industrie, de la PME et de la Promotion de l'investissement Mohamed Benmeradi, le ministre du Commerce, Mustapha Benbada, le ministre délégué chargé des Affaires maghrébines et africaines Abdelkader Messahel, ainsi que le secrétaire d'Etat chargé de la Communauté nationale à l'étranger, Halim Benatallah.


    L'expression
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