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le monde et l'homme qui change et l'argent

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    suite mon sujet suprimé plusieur fois alors qu il est reporté
    principe du commerce international et la charia

    Commerce Equitable, raccourci historique...

    Apparue à la fin des années 50 à l’initiative de l’ONG Oxfam, le commerce équitable consiste initialement à développer l’artisanat dans les pays du Tiers Monde afin de générer des revenus grâce à la vente des produits.

    Repris en 1964, à l’occasion d’une Conférence des Nations Unies pour le commerce et le développement, le concept du « Trade not Aid », comprendre « du commerce, pas de l’assistance », séduit. Petit à petit, des structures, ONG ou entreprises privées, organisent le développement de la filière.

    En 1988, le premier label privé, Max Havellar, apparaît sur les paquets de café. Cet événement marque l’envolée du commerce équitable.Depuis la fin des années 90, de nombreuses organisations ont rejoint les rangs du commerce équitable


    Le concept du commerce équitable

    Défini par l’ensemble des acteurs comme un partenariat commercial fondé sur le respect, la transparence et le dialogue, le commerce équitable poursuit trois objectifs : économique, social et environnemental. Sur le plan commercial, de meilleures conditions tarifaires sont proposées aux producteurs du Sud. Ainsi, ils peuvent développer de façon durable une économie locale. Parallèlement, les organisations labellisées s’engagent à mener des actions pédagogiques en direction des consommateurs afin qu’ils mesurent la puissance de leur pouvoir économique et qu’ils s’engagent en faveur d’un commerce international, plus éthique, dans le respect des hommes et de l’environnement.

    Les principes fondamentaux

    Concrètement, le commerce équitable repose six critères de référence que les acteurs se sont engagés à respecter.
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    Assurer une rémunération juste aux producteurs et aux artisans défavorisés. Au regard de l’article 23-3 de la Déclaration des Droits de l’Homme, « Chaque personne doit pouvoir vivre dignement de son travail », un prix juste est défini comme un prix qui couvrent les frais de production et les coûts induits par la protection des hommes et de l’environnement. Un prix juste est un prix qui a fait l’objet d’une négociation avec les producteurs. Par exemple, si les producteurs en font la demande, ils peuvent bénéficier d’un financement partiel avant la récolte.
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    Garantir le respect des droits fondamentaux des personnes. Les acteurs du commerce équitable militent en faveur d’un environnement de travail sain. Le travail des enfants, le travail forcé ou les discriminations sexuelles ne sont pas tolérées.
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    Instaurer des relations directes, durables et transparentes entre les partenaires commerciaux. Il s’agit de créer des opportunités économiques pour les producteurs marginalisés par le système traditionnel. Pour cela, les intermédiaires et les spéculateurs sont supprimés de la chaîne de distribution et les relations sont basées sur une gestion transparente.
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    Favoriser la préservation de l’environnement. Le commerce équitable s’inscrit dans une vision durable des échanges. Ainsi, les pratiques de production responsables sont vivement encouragées.
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    Proposer aux consommateurs de produits de qualité. Les acteurs de la filière s’engagent à mettre sur le marché des produits de qualité au moins équivalente à ceux déjà proposés.
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    Promouvoir le commerce équitable. La sensibilisation des consommateurs est un axe stratégique fort dans la transformation des rapports commerciaux Nord Sud. Les organisations aiment à rappeler que choisir un produit issu du commerce équitable est, non pas un acte de charité, mais un choix fort et responsable.
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