Annonce

Réduire
Aucune annonce.

Une vague et des différences .

Réduire
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • Une vague et des différences .

    UNE VAGUE ET DES DIFFERENCES

    La «vague verte». Les médias, c'est leur tare, aiment répéter les formules bateau et générales qui ont la vertu de paraître en phase avec les évènements. Le cliché fonctionne toujours. Il n'explique rien. Et surtout, il masque les différentes réalités.

    Même en étant soumis au discours répétitif des télévisions françaises, il est difficile de mettre sur le même plan l'opération électorale qui s'est déroulée en Tunisie avec celle qui vient d'avoir lieu au Maroc. Le fait que des partis islamistes «light» émergent dans les deux cas comme la première force politique du pays ne signifie pas que l'on est en présence d'un processus de même qualité. Il faut donc rappeler l'évidence, à savoir que la Tunisie est engagée dans un vrai processus de transition démocratique, tandis que le Maroc est dans une opération politique très contrôlée par le Palais.

    L'opération marocaine, sans risque avec un parti islamiste «intégré», n'est pas semblable au processus politique tunisien, mais elle en profite. Les lectures dominantes dans les médias juxtaposent des situations différentes pour les insérer dans une même logique. En attendant de voir les décantations en Egypte, la mise en exergue de la «vague verte» sert à masquer des différences de qualité ou, pour être précis, d'authenticité des processus en cours.

    Il est donc nécessaire de rappeler que les Tunisiens ont mis en place des structures indépendantes pour fixer le mode de scrutin et organiser des élections pour l'Assemblée constituante. Ils sont dans un processus politique de rupture puisqu'ils vont écrire une nouvelle Constitution. Au Maroc, on est très loin de cette mise à plat. Et d'ailleurs, toute l'opération décidée par le Palais avait justement pour but d'éviter une mise à plat – exigée par les jeunes du 20 Février – sur le modèle tunisien. Au Maroc, on est donc dans la permanence du système avec une Constitution octroyée et votée à des taux officiels peu crédibles. C'est une raison de plus pour souligner que focaliser sur la victoire des islamistes – c'est un fait – ne doit pas justifier de fausses comparaisons. Il n'est certes pas inintéressant de voir le Roi du Maroc confier la charge de Premier ministre à un islamiste du PJD. Cela change un peu dans les us et coutumes du régime, cela n'est pas un changement de régime. Au demeurant, Mohammed VI ne pouvait pas se permettre d'outrepasser l'un des rares changements introduits dans la Constitution et qui impose que le Premier ministre soit choisi au sein du parti qui obtient le plus de sièges. Peu importe d'ailleurs, la portée de l'évènement reste limitée et les pouvoirs restent au Palais.

    S'il est un évènement important pour l'establishment politique marocain, il l'est beaucoup moins pour de très nombreux Marocains sceptiques. Car au fond, et c'est le vrai critère d'analyse, le véritable enjeu est de passer du statut de sujet à celui de citoyen. C'est l'exigence fondamentale des jeunes du 20 Février qui persistent à poser les questions qui fâchent, comme celle d'une monarchie constitutionnelle. La Tunisie est dans cette optique, totalement neuve dans le monde arabe, de l'établissement de la citoyenneté. Et c'est à cette aune - et non à la couleur du parti qui a emporté le plus grand nombre de sièges – que doit être apprécié un processus politique.

    Et l'on peut constater aussi que, jusqu'à preuve du contraire, le système algérien est dans l'optique marocaine et qu'il ne veut pas de l'exemple tunisien.



    par M. Saadoune


    Le Quotidien d'Oran

    " Celui qui passe devant une glace sans se reconnaitre, est capable de se calomnier sans s'en apercevoir "

  • #2
    Il faut donc rappeler l'évidence, à savoir que la Tunisie est engagée dans un vrai processus de transition démocratique, tandis que le Maroc est dans une opération politique très contrôlée par le Palais.
    J'aime bien le rôle de la presse algerien (et par extension le regime algerien) dans tout ça.. il joue l'arbitre, c'est lui qui va juger qui du Maroc et de la Tunisie opère ou pas une vraie transition démocratique

    Quant au petit peuple algerien, tu lui maintiens les prix de l'huile et du sucre subventionnés et les généraux peuvent encore rester tranquilles des émeutes jusqu'à la fin d'année au moins.

    La question qu'on se pose tous, est : est ce que le gouvernement algerien conduira les baisses sur les prix de l'huile et du sucre pour 2012 ? ou pas?

    Commentaire


    • #3
      ...Et de quel droit tu qualifies le peuple algérien de petit, petit?

      Commentaire


      • #4
        ...Et de quel droit tu qualifies le peuple algérien de petit, petit?
        C'est rageant de ne pas pouvoir éclater la face de ce cyber-morpion

        Commentaire


        • #5
          est ce que le gouvernement algerien conduira les baisses sur les prix de l'huile et du sucre pour 2012 ?
          On attendra de voir l'effet de la libéralisation du prix du pain, de la farine, du blé, du gaz butane, de l'essence, du Gazoil, du sucre ... au Maroc. Après, on décidera !

          Commentaire


          • #6
            ...Et de quel droit tu qualifies le peuple algérien de petit, petit?
            à vrai dire, le "petit peuple" est une expression usuelle....
            il ne faut pas être exagérément sensible.

            Commentaire


            • #7
              Et l'on peut constater aussi que, jusqu'à preuve du contraire, le système algérien est dans l'optique marocaine et qu'il ne veut pas de l'exemple tunisien.
              Dans l'optique de rien du tout. Ce sera aux Algériens de décider ! Et pour preuve, on a dépassé ce cap :
              le véritable enjeu est de passer du statut de sujet à celui de citoyen.

              Commentaire


              • #8
                @ Chedadi

                Aprés avoir vidé ton venin et fait un HS; va écouter sur france-inter ce qu'a dit votre écrivain Tahar Djalloun à ce sujet(info de 08h00) .C'est à peu prés la même analyse .
                " Celui qui passe devant une glace sans se reconnaitre, est capable de se calomnier sans s'en apercevoir "

                Commentaire


                • #9
                  @ Chedadi

                  Aprés avoir vidé ton venin et fait un HS; va écouter sur france-inter ce qu'a dit votre écrivain Tahar Djalloun à ce sujet(info de 08h00) .C'est à peu prés la même analyse .
                  Bonne idée, il faut mieux qu'il passe à l'audio, ce sera peut être plus compréhensible pour lui.
                  Car la presse écrite au Maroc ne sert pas a grand chose, a part de papier WC.
                  Dernière modification par wouhou, 30 novembre 2011, 14h31.

                  Commentaire


                  • #10
                    @ re- chedadi

                    Voilà une petite analyse(avant éléction) faite par telquel( journal marocain n'est-ce pas)

                    Autrement dit…



                    Le Maroc sera islamiste bien que les Marocains ne soient pas islamistes. Ce n’est pas contradictoire. Le Maroc sera islamiste, donc, dans le sens où de plus en plus de Marocains ont fait, dans leur tête et dans leur cœur, le choix d’essayer la solution islamiste. C’est nouveau.
                    Ce n’est pas seulement une particularité marocaine puisqu’il faut l’intégrer dans le cadre plus global des changements dus au Printemps arabe. En se soulevant, les peuples arabes ont exigé et sont en train d’obtenir des alternatives aux dictatures qui leur ont été imposées depuis leur indépendance. Même si elle a été essayée, et plutôt maladroitement dans des pays comme l’Egypte ou le Soudan, voire l’Algérie, l’alternative socialiste a fait la preuve de son échec, se transformant en nouvelle dictature. Contrairement à l’alternative socialiste, la solution islamiste a l’avantage d’être vierge de toute “souillure” politique (en dehors du cas très particulier de l’Arabie Saoudite, les islamistes n’ont jamais pris les rênes d’aucun pays arabe) et de jouir du statut gagnant de “victime” (tous les régimes arabes, aujourd’hui pointés du doigt et dépréciés par les populations, ont combattu les islamistes). L’alternative islamiste bénéficie, en outre, d’un immense avantage culturel : elle est vécue comme un prolongement du bain naturel dans lequel auront grandi tous les peuples de la région. Autant le socialisme a été vécu comme une greffe et un effet direct de la post-colonisation, donc un traumatisme, autant l’islamisme est perçu comme un retour à la source avec la promesse sous-jacente de restaurer un mélange de grandeur et de fierté perdues…
                    Cette poussée islamiste s’explique d’abord par ce qu’on peut appeler la sociologie politique. Ce n’est pas tant la force des partis islamistes qui prime, mais l’envie des gens “normaux” d’essayer la solution islamiste.
                    Au Maroc, il faut retenir deux singularités. 1 : le premier “parti” islamiste, la Jamaâ d’Al Adl Wal Ihsane, ne prendra pas part aux élections puisqu’il n’est pas reconnu. 2 : l’enjeu principal de ces élections n’est pas de prendre le pouvoir mais d’y être associé, puisque l’essentiel du pouvoir reste concentré entre les mains du roi. Karim Boukhari
                    " Celui qui passe devant une glace sans se reconnaitre, est capable de se calomnier sans s'en apercevoir "

                    Commentaire


                    • #11
                      le véritable enjeu est de passer du statut de sujet à celui de citoyen.
                      Arrêtez de vous gargariser avec du vocabulaire .
                      Le véritable enjeu c'est le bulletin que chaque algérien, chaque marocain met dans l'urne. Vous savez pourtant que ce n'est pas le palais qui met ces bulletins dans l'urne au Maroc, le contrôle strict et indépendant faisant foi.
                      Ou alors certains de cet honorable forum sont persuadés que le peuple marocain est un ramassis de "sujets" au sens d' "abrutis" , par opposition aux algeriens "citoyens" au sens de libres et éclairés.
                      Ce n'est QUE du vocabulaire croyez-moi.

                      Commentaire


                      • #12
                        le véritable enjeu est de passer du statut de sujet à celui de citoyen.
                        Extraite de l'article ! Donc de la responsabilité du journaliste. Ce qui aurait du nous dispenser de :
                        Ou alors certains de cet honorable forum sont persuadés que le peuple marocain est un ramassis de "sujets" au sens d' "abrutis" ,

                        Commentaire


                        • #13
                          Arrêtez de vous gargariser avec du vocabulaire .
                          c'est tout ce qu'ils ont capitalisé les flnistes.
                          Pourtant les sujets de sa majesté la Queen d’Angleterre vivent dans une meilleure démocratie que les citoyens d'Italie ou de France.
                          Même si la difference est encore plus lourde quand on compare la situation des sujets de sa majaseté le Roi du Maroc avec les citoyens d'Algerie.

                          Commentaire


                          • #14
                            m r Chadadi. vous etes probablement un priviligie;qui defend bec et ongle le ma khzene sur fa. J;ose esperer que tu rejoignes le M20 fevrier qui represente l,es poir et la dignite du peuple marocain. Quant aux comparaisons en matiere d,avancees sociales je vous renvois au raport du pnud concernant l,IDH:indices du developement humain. le gouvernement de sa majeste conteste chaque annee le classement du Maroc.

                            Commentaire


                            • #15
                              Taghzut29

                              erreur le M20F ne représente personne !!

                              Commentaire

                              Chargement...
                              X