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Dix «activistes citoyens» se rendent en Syrie

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    Une mission humanitaire doit s’envoler, aujourd’hui, en partance pour la Syrie.


    Ce groupe est composé de dix «représentants de la jeunesse arabe», âgés de 26 à 34 ans, issus de divers horizons et originaires des différents pays du Maghreb et du Moyen-Orient. Ils activent dans le milieu associatif, humanitaire et citoyen ; ils se sont rencontrés et «se connaissent depuis longtemps» par le biais d’actions d’ONG ou encore via les réseaux sociaux. Cette mission, qui doit se rendre dans cinq villes «sensibles» de Syrie, regroupe un Syrien, Ahmed Al Shami, un Tunisien, Belkhiri Imed Adel, une Marocaine, Aïcha Bhihi, un Palestinien, Hassan Chahrour, un Egyptien, Haithem Kamal, ainsi que cinq Algériens : Aref Mechakra, Tarek Zerrouki, Lakhdari Omar, Naïma Numidia et Chaïb Mohamed Amine. Ils ont rendu visite, hier, à El Watan.

    Les jeunes activistes portaient un dossard bleu où était imprimée une main ouverte avec un slogan, en arabe et en anglais : «Stop bleeding», arrêtez l’effusion de sang. A l’origine de cette initiative, «une envie et un besoin de savoir ce qui se passe réellement en Syrie», expliquent-ils. «Nous sommes administrateurs de sites web et de blogs, et nous regroupons à nous dix une audience de plus d’un million de jeunes à travers le monde. Nous sommes frustrés et affligés par le manque d’objectivité et de crédibilité des informations diffusées quant à la crise syrienne», affirme le porte-parole du groupe, Aref Mechakra.

    Alors, pour se rendre compte de ce qui s’y passe «réellement», ils ont «cassé leurs tirelires et vendu leur matériel informatique» pour se payer le voyage et ainsi vivre les événements au plus près, «mais sans parti pris». «Nous nous rendons dans des villes où la situation est la plus explosive, comme Daraa ou Damas. Notre voyage doit durer 8 jours, durant lesquels nous devons être reçus par différentes personnes pro et anti-pouvoir. Toutefois, nous n’hésiterons pas à écourter notre séjour au cas où nous constaterons que nous ne sommes pas libres de nos mouvements ou qu’on tente de nous manipuler, de nous diriger», objectent-ils. Leur but étant de récolter «des informations brutes» qu’ils pourront par la suite publier via leurs médias pour que les autres «puissent se faire leur propre opinion et leur analyse». Le journalisme citoyen à son paroxysme ?

    El Watan
    And ye shall know the truth and the truth shall make you free.
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