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Nouveau gouvernement : A Benkirane de désigner les ministres de souveraineté

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  • Nouveau gouvernement : A Benkirane de désigner les ministres de souveraineté

    Nouveau gouvernement : A Benkirane de désigner les ministres de souveraineté

    Après sa nomination au poste de chef du gouvernement par le chef de l’Etat, Abdelilah Benkirane entame les tractations ce mercredi. L’Istiqlal est naturellement le premier parti à être approché par le leader du PJD. La prochaine équipe gouvernementale, avance-t-on au sein de l’Etat major du PJD, ne comptera aucun ministère de souveraineté désigné par le Palais. Le futur locataire de la Primature sera le chef de tous les ministres.

    Le Maroc est-il sur le point d’avoir un véritable chef de l’Exécutif ? Un premier ministre dont dépendent tous les membres du gouvernement ? Peut-être oui. Car « le [nouveau] chef du gouvernement a les pleins pouvoirs pour choisir tous les ministres, y compris ceux qui doivent occuper les ministères de souveraineté ». C’est Mustapha Ramid, membre du secrétariat du PJD qui s’exprime ainsi. « Il n’y aura plus de ministères qui ne dépendent pas du chef du gouvernement, poursuit-il. Même les ministères de l’Intérieur, des Affaires étrangères et des Habbous et Affaires islamiques ».

    « Telles sont, rappelle Ramid, les dispositions de la nouvelle constitution que le tout nouveau chef du gouvernement compte appliquer ». En effet, comme le prévoit l’article 47 de la loi fondamentale approuvée par référendum le 1er juillet dernier, le roi « sur proposition du chef du Gouvernement, Il (le roi) nomme les membres du gouvernement ». Dans la pratique, attendons de voir si les propos Mustapha Ramid seront confirmés, à l’issue des négociations que doit entamer ce mercredi le tout nouveau chef de l’Exécutif.

    Istiqlal inside
    Le parti de l’Istiqlal ouvre le bal, après avoir répondu à la main tendue du PJD. Suivront ensuite les autres partis de la Koutla, si toutefois ils arrivent à se décider. En effet, le PPS tarde encore à se déterminer et préfère « attendre la réunion du Comité central dans quelques jours » pour se prononcer répond Karim Tej, son porte parole. Toutefois, une source bien placée au sein du parti a avoué à ********.com que « la formation est pour la participation » au gouvernement de Benkirane. Quant à l’USFP, arrivé cinquième avec 39 sièges, le parti reste pour le moment divisé. Une partie est pour l’entrée au gouvernement alors qu’une autre appelle à retourner à l’opposition pour éviter la mort à petit feu de ce parti de gauche. Là aussi, ce serait au conseil national de trancher.

    Les dinosaures aussi ?
    En dehors des trois partis de la Koutla, le PJD peut se tourner vers certaines composantes du fameux G8, sur le point d’agoniser après l’échec électoral. Il s’agit surtout du Mouvement Populaire (32 sièges) et de l’Union Constitutionnelle (23). Le RNI de Mezouar a décidé de rejoindre le PAM dans l’opposition. Benkirane, qui ne ferme pas la porte aux composantes de ce G8 à l’exception du parti fondé par Fouad El Himma peut toutefois gouverner sans eux, si toutefois il réussit à se mettre d’accord avec les partis de la Koutla.
    L’alliance avec ceux-ci lui rapportera quelques 117 sièges supplémentaires. Une très large majorité (224 au total avec les 107 sièges du PJD) pour se mettre à l’abri des offensives de l’opposition. Mais les négociations ne s’annoncent pas faciles. Les islamistes veulent un gouvernement réduit avec de nouveaux visages. Selon Mustapha Ramid, « l’idéal serait de ne pas excéder une équipe de 20 ministres ». Seulement des dinosaures, notamment au sein de l’USFP n’entendent pas céder leur place. Ils comptent figurer dans ce prochain gouvernement qui doit pourtant incarner la rupture avec le passé.

    A l’opposé du Palais, qui a respecté jusque-là, les dispositions constitutionnelles, cette partie de la classe politique refuse d’embarquer dans le train de l’évolution et du progrès. Un immobilisme que les Marocains ont sévèrement sanctionné ce 25 novembre. Hélas, ils ne semble pas encore avoir compris.

    ********

  • #2
    J'attends de voir.

    Commentaire

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