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Israël s'inquiète de l'affaiblissement de l'armée en Egypte

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  • Israël s'inquiète de l'affaiblissement de l'armée en Egypte

    Jérusalem Correspondant - Pour Israël, les motifs d'inquiétude liés à la situation égyptienne se multiplient. L'attentat commis, lundi 28 novembre, contre le gazoduc acheminant le gaz égyptien vers Israël et la Jordanie (qui avait déjà subi une attaque à l'explosif le 25 novembre) illustre l'instabilité de l'Egypte et le caractère de plus en plus incertain de ses relations avec Israël, estime-t-on à Jérusalem. C'est la neuvième fois en dix mois que ce pipeline, qui alimente 43 % de la consommation de gaz des Israéliens et 80 % de celle des Jordaniens, est ciblé. Comme les fois précédentes, l'attentat s'est déroulé aux environs de la ville égyptienne d'Al-Arich (nord du Sinaï).

    Cette nouvelle action conforte les doutes des dirigeants israéliens quant à la capacité du maréchal Hussein Tantaoui de contrôler la situation, puisque le chef du Conseil suprême des forces armées (CSFA) avait affirmé, le 5 octobre, que la zone du Sinaï était "sécurisée à 100 %". Les chefs de Tsahal estiment que cette région est devenue un "trou noir" propice à toutes les activités de contrebande et de terrorisme.



    Une nouvelle preuve en a été fournie le 23 novembre, lorsque deux soldats égyptiens ont été tués à la frontière par des contrebandiers bédouins. Enfin, la manifestation très anti-israélienne organisée, vendredi au Caire, par les Frères musulmans renforce la conviction des dirigeants israéliens que l'époque d'une relation relativement harmonieuse avec l'Egypte est révolue.


    Les slogans entendus à cette occasion - "Un jour nous tuerons tous les juifs !" -, mis en exergue par la presse israélienne, sont de mauvais augure, estime-t-on à Jérusalem. Les autorités n'en tablent pas moins sur le maréchal Tantaoui, qu'elles considèrent comme le meilleur garant du maintien du statu quo, et redoutent que celui-ci soit "lâché" par les Etats-Unis. "Avec les militaires égyptiens, la coordination en matière de sécurité se poursuit, nous avons des interlocuteurs, on se parle, même si tout est beaucoup plus difficile qu'avant", constate un diplomate israélien. "Nous recevons de leur part des assurances fermes que l'accord de paix (signé en 1979) ne sera pas remis en cause", assure-t-il.


    "Nous ne nous attendons donc pas à une rupture de nos relations, mais à un lent pourrissement de la situation", ajoute-t-il. Les dirigeants israéliens sont conscients de subir l'enchaînement des événements en Egypte.


    Sachant que toute initiative intempestive de leur part ne pourrait qu'envenimer la situation, la consigne est toujours d'éviter tout commentaire officiel. Pour s'en être affranchi en estimant que les militaires israéliens "commencent à réaliser que l'Egypte se dirige vers un conflit avec Israël", le député travailliste Benyamin Ben Eliezer s'est fait officiellement rabrouer.


    "Eviter un chaos général"


    La plupart des experts ne croient pas à un tel scénario, ne serait-ce qu'en raison du moyen de pression que constitue l'aide américaine à l'Egypte. Le premier ministre, Benyamin Nétanyahou, s'est borné à rappeler que la préservation du traité de paix est dans l'intérêt des deux pays. Israël, a insisté le ministre chargé de la défense passive, Matan Vilnaï, continue de faire confiance au maréchal Tantaoui pour "éviter un chaos général". Mais cette confiance est relative : les Israéliens savent que 54 % des Egyptiens se prononcent pour l'annulation du traité de paix et ils doutent désormais de la capacité des militaires à endiguer la vague des Frères musulmans et des salafistes. Ils craignent, d'autre part, les conséquences d'une victoire de la Confrérie lors des élections, qui entraînera un renforcement de ses liens avec le Hamas, issu de ses rangs.


    De ce point de vue, il semble avéré que le Hamas attend de connaître les résultats du scrutin égyptien avant de s'engager plus avant dans la réconciliation avec le Fatah, principal parti de l'Autorité palestinienne : en cas de victoire des Frères musulmans, il espère se renforcer dans la perspective des élections palestiniennes prévues en mai. Disposant de peu de cartes pour influencer la situation de l'autre côté de sa frontière sud, Israël renforce celle-ci. Outre qu'il a été décidé d'installer une brigade de Tsahal dans la région d'Eilat, les travaux pour réaliser la barrière de sécurité qui doit courir le long des 240 km de la frontière égypto-israélienne s'accélèrent : celle-ci devrait être achevée en octobre 2012, six mois plus tôt que prévu.


    Bardé de fibres optiques, de radars et de caméras, cet ouvrage était initialement destiné à donner un coup d'arrêt à l'immigration illégale. "Il ne s'agit pas d'arrêter des chars égyptiens, souligne un diplomate israélien, mais avec la détérioration de la situation en Egypte, l'objectif de cette barrière est aussi de surveiller la frontière et d'empêcher l'infiltration de terroristes."


    Laurent Zecchini /le monde

  • #2
    c,est bizarre elle s,inquiète d,un affaiblissement!!!!!!!!!!bizarre non!!!!!!!!!!!!

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    • #3
      Israël s'inquiète de l'affaiblissement de l'armée en Egypte..
      L’affaiblissement de l'armée en Egyptienne !!!

      Cette armée n’a même pas le droit d’envoyer ses forces dans la péninsule du Sinaï (territoire Egyptien), qui doit rester démilitarisée comme stipulent les accords de camp David.

      Voici un article intéréssant.
      Pour la premiére fois Israël autorise l’Egypte à poster des forces armées dans le Sinaï

      01/02/2011

      Des responsables israéliens ont affirmé avoir donné leur accord pour laisser l’Égypte déplacer plusieurs centaines de soldats dans la péninsule du Sinaï pour la première fois depuis que les deux États ont signé un accord de paix, il y a trois décennies.

      Israël a autorisé l’Egypte à poster des forces armées dans le Sinaï pour la première fois depuis l’accord de paix de 1979
      , Israël a autorisé égyptienne à poster des forces armées dans le Sinaï, indiquait lundi une source ayant requis l’anonymat.

      Les accords de Camp David qui furent signés en 1979, par le Président égyptien Anouar el-Sadate et le Premier Ministre israélien Menahem Begin, sous la médiation du Président des États-Unis, Jimmy Carter, stipulent que les forces militaires des deux pays soient disposé à ne plus rassembler près de la frontière.
      Le traité assure également la libre circulation des navires israéliens dans le Canal de Suez et la reconnaissance du Détroit de Tiran et du Golfe d’Aqaba comme des voies de navigation internationales.
      Les éléments principaux du traité sont la reconnaissance réciproque des deux pays, la fin de l’état de guerre qui existait depuis 1948 et le retrait israélien des forces militaires et des implantations civiles (notamment Yamit et Taba) de la péninsule du Sinaï. En vertu du traité de paix de 1979, Israël a remis le Sinaï à l’Égypte après s’en être emparé. En retour, l’Égypte a accepté de procéder au retrait de ses troupes afin d’en faire une zone démilitarisée.

      Étant donné les manifestations qui menacent le régime égyptien, les responsables ont déclaré qu’Israël avait permis à l’armée égyptienne de déplacer deux bataillons, soit environ 800 soldats, dans le Sinaï, dimanche. Les responsables ont précisé que les troupes étaient positionnées dans la région de Sharm el-Sheikh, située dans la pointe sud du Sinaï, loin d’Israël.
      Les Israéliens assistent depuis 2 semaines, impuissants, au vacillement d’un régime sur lequel ils ont toujours pensé pouvoir s’appuyer. Confidentiellement, le Premier ministre Benjamin Netanyahu aurait appelé les chancelleries européennes et américaines à soutenir Moubarak, tout en restant mesuré en public.
      “La paix entre Israel et l’Egypte dure depuis plus de trois décennies, et notre objectif c’est que cela continue” s’est-il contenté de dire en cabinet hier.

      L’Egypte, le plus peuplé des pays arabes, fut le premier en 1979 à signer la paix avec l’Etat hébreu, mettant un terme à plus de 30 ans de guerre. La Jordanie ne suivra qu’en 1994, juste après les accords d’Oslo. Mais Israel ne parviendra jamais à faire la paix avec les autres voisins arabes.

      Dans ce contexte, la nomination d’Omar Souleiman comme vice-président a rassuré un peu. L’homme est bien connu en Israel, il y a effectué de nombreuses visites, notamment pour renforcer la coopération sécuritaire contre le Hamas. S’il venait à remplacer Moubarak, la continuité du pouvoir serait assurée et avec elle la stabilité.
      Les généraux du régime actuel sont attachés à la paix, à entretenir des relations avec les États Unis États et l’Occident. La grande question c’est, que se passera-t-il après les élections?

      Ftouh Souhail
      identitejuive.com

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      • #4
        Plutôt elle se réjouit, pire elle contribue á cet ffaiblissement avec impatience! Surtout maintenant que le Tantaoui pourrait être remplacé un jour par Boulahiya!

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        • #5
          Sur le plan militaire, cette armée ne pèse rien à coté de la force de frappe Israélienne soutenue par les usa…

          Israël s'inquiète de l'affaiblissement du rôle politique de cette armée qui se retrouve obligée de rendre des comptes au peuple…situation non prévue par les sionistes.

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          • #6
            Aussi La peur d Israel , la montée en puissance des salafistes en Egypte ..
            A qui sait comprendre , peu de mots suffisent

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