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L’économie mondiale face à une nouvelle dépression en 2012
J. K. Sundaram, sous-secrétaire général de l’ONU chargé du développement économique, et Rob Vos, directeur de la division de l’analyse des politiques de développement aux Nations unies, constatent une nouvelle détérioration de l’économie mondiale
dans leur dernier rapport.
La crise économique guette à nouveau la planète. Une nouvelle détérioration de l’économie mondiale est prévue par le Fonds monétaire international (FMI) en 2012, laquelle prévision vient d’être remise au goût du jour par l’ONU à travers un constat établi, jeudi dernier, par le sous-secrétaire général de l’ONU chargé du développement économique, Jomo Kwame Sundaram, et le directeur de la division de l’analyse des politiques de développement aux Nations unies, Rob Vos.
Il ne fait donc aucun doute que la contraction économique puisse s’accentuer en 2012. L’institution de Christine Lagarde avait déjà sonné le tocsin en émettant une prévision de «scénario pessimiste» pour l’économie mondiale sur l’année 2012. Comme en 2008, lorsque la crise des subprimes avait mis à genoux les Etats les plus puissants de la planète, les voyants rouges du tableau de bord clignotent à nouveau aux USA et en Europe, dont les pays sont confrontés à une dure crise de dettes souveraines.
Les incertitudes qui pèsent lourdement sur la situation économique aux Etats-Unis et sur l’Union européenne et leur impact sur le reste de l’économie mondiale mettent en alerte le FMI, qui envisage fortement de réviser à la baisse ses prévisions de croissance pour l’année prochaine. «Nous réviserons sans doute à la baisse nos prévisions», a avancé, jeudi, un porte-parole du FMI, Gerry Rice, qui a affirmé que la reprise économique mondiale reste «déséquilibrée» et que «la crise européenne de la dette et les perturbations des marchés contribuaient à ces incertitudes».
Pour lui, c’est une certitude, «il y a eu un ralentissement marqué de l’activité économique».
La détérioration des indicateurs économiques en 2012 a été confirmée aussi par les services des Nations unies. En effet, dans leur présentation, jeudi, des lignes générales du rapport sur la situation et les perspectives de l’économie mondiale pour l’année 2012, qui sera publié en janvier prochain, le sous-secrétaire général de l’ONU chargé du développement économique et le directeur de la division de l’analyse des politiques de développement n’ont pas hésité, à leur tour, de tirer la sonnette d’alarme.
Les deux responsables de l’ONU appuient sans réserve aucune les pronostics du FMI et avancent que «la situation de l’économie mondiale est difficile et ses perspectives plutôt sombres ; un fort ralentissement dans les pays développés est très probable». Pour Jomo Kwame Sundaram et Rob Vos, «2012 sera l’année du quitte ou double : soit un lent redressement de l’économie mondiale, soit une rechute dans la récession». A ce propos, ils ont considéré que l’incapacité des décideurs, particulièrement en Europe et aux Etats-Unis, à résoudre la crise de l’emploi et à prévenir une aggravation de la situation de la dette souveraine et de la fragilité du secteur financier fait courir l’un des risques les plus sérieux à l’économie mondiale à l’horizon 2012-2013.
Pour ainsi dire, l’inquiétude va croissant au sujet des performances attendues de l’économie mondiale en 2012. Cette anticipation fait rejaillir à nouveau les appréhensions les plus sérieuses quant aux contrecoups de cette morosité économique sur l’Algérie, un pays qui s’accroche au seul fil des recettes pétrolières.
source: El Watan
dans leur dernier rapport.
La crise économique guette à nouveau la planète. Une nouvelle détérioration de l’économie mondiale est prévue par le Fonds monétaire international (FMI) en 2012, laquelle prévision vient d’être remise au goût du jour par l’ONU à travers un constat établi, jeudi dernier, par le sous-secrétaire général de l’ONU chargé du développement économique, Jomo Kwame Sundaram, et le directeur de la division de l’analyse des politiques de développement aux Nations unies, Rob Vos.
Il ne fait donc aucun doute que la contraction économique puisse s’accentuer en 2012. L’institution de Christine Lagarde avait déjà sonné le tocsin en émettant une prévision de «scénario pessimiste» pour l’économie mondiale sur l’année 2012. Comme en 2008, lorsque la crise des subprimes avait mis à genoux les Etats les plus puissants de la planète, les voyants rouges du tableau de bord clignotent à nouveau aux USA et en Europe, dont les pays sont confrontés à une dure crise de dettes souveraines.
Les incertitudes qui pèsent lourdement sur la situation économique aux Etats-Unis et sur l’Union européenne et leur impact sur le reste de l’économie mondiale mettent en alerte le FMI, qui envisage fortement de réviser à la baisse ses prévisions de croissance pour l’année prochaine. «Nous réviserons sans doute à la baisse nos prévisions», a avancé, jeudi, un porte-parole du FMI, Gerry Rice, qui a affirmé que la reprise économique mondiale reste «déséquilibrée» et que «la crise européenne de la dette et les perturbations des marchés contribuaient à ces incertitudes».
Pour lui, c’est une certitude, «il y a eu un ralentissement marqué de l’activité économique».
La détérioration des indicateurs économiques en 2012 a été confirmée aussi par les services des Nations unies. En effet, dans leur présentation, jeudi, des lignes générales du rapport sur la situation et les perspectives de l’économie mondiale pour l’année 2012, qui sera publié en janvier prochain, le sous-secrétaire général de l’ONU chargé du développement économique et le directeur de la division de l’analyse des politiques de développement n’ont pas hésité, à leur tour, de tirer la sonnette d’alarme.
Les deux responsables de l’ONU appuient sans réserve aucune les pronostics du FMI et avancent que «la situation de l’économie mondiale est difficile et ses perspectives plutôt sombres ; un fort ralentissement dans les pays développés est très probable». Pour Jomo Kwame Sundaram et Rob Vos, «2012 sera l’année du quitte ou double : soit un lent redressement de l’économie mondiale, soit une rechute dans la récession». A ce propos, ils ont considéré que l’incapacité des décideurs, particulièrement en Europe et aux Etats-Unis, à résoudre la crise de l’emploi et à prévenir une aggravation de la situation de la dette souveraine et de la fragilité du secteur financier fait courir l’un des risques les plus sérieux à l’économie mondiale à l’horizon 2012-2013.
Pour ainsi dire, l’inquiétude va croissant au sujet des performances attendues de l’économie mondiale en 2012. Cette anticipation fait rejaillir à nouveau les appréhensions les plus sérieuses quant aux contrecoups de cette morosité économique sur l’Algérie, un pays qui s’accroche au seul fil des recettes pétrolières.
source: El Watan