Des milliers de manifestants pro-islamistes ont convergé hier devant le siège de l'Assemblée constituante à Tunis, où campent depuis trois jours des centaines de personnes dont de nombreux sympathisants de gauche.
Les deux camps se sont fait face, séparés tant bien que mal par des barrières et des policiers, mais des altercations se sont produites et les insultes fusaient de part et d'autre.
« On a gagné ! La majorité est là », scandaient les pro-islamistes, qui agitaient des drapeaux d'Ennahdha (le parti islamiste vainqueur des élections), mais aussi pour certains des drapeaux noirs du Hizb Tahrir, le parti salafiste non légalisé en Tunisie.
En face, les « modernistes », minoritaires, criaient « liberté, travail et dignité ». Certains d'entre eux, en particulier des chômeurs de la région minière de Gafsa effectuent un sit-in devant l'Assemblée depuis mercredi. Plus d'un mois après les élections du 23 octobre, la Tunisie n'a toujours pas de gouvernement.
Les députés de l'Assemblée constituante élue ont conclu vendredi un accord sur le partage et l'organisation future des pouvoirs, après plus d'une semaine de tractations laborieuses. Ennahdha a été accusé, y compris par ses partenaires de gauche de vouloir s'arroger les pleins pouvoirs. L'adoption de l'accord prévue dans les prochains jours devrait permettre l'élection d'un président et la désignation d'un exécutif.
La Voix du Nord
Les deux camps se sont fait face, séparés tant bien que mal par des barrières et des policiers, mais des altercations se sont produites et les insultes fusaient de part et d'autre.
« On a gagné ! La majorité est là », scandaient les pro-islamistes, qui agitaient des drapeaux d'Ennahdha (le parti islamiste vainqueur des élections), mais aussi pour certains des drapeaux noirs du Hizb Tahrir, le parti salafiste non légalisé en Tunisie.
En face, les « modernistes », minoritaires, criaient « liberté, travail et dignité ». Certains d'entre eux, en particulier des chômeurs de la région minière de Gafsa effectuent un sit-in devant l'Assemblée depuis mercredi. Plus d'un mois après les élections du 23 octobre, la Tunisie n'a toujours pas de gouvernement.
Les députés de l'Assemblée constituante élue ont conclu vendredi un accord sur le partage et l'organisation future des pouvoirs, après plus d'une semaine de tractations laborieuses. Ennahdha a été accusé, y compris par ses partenaires de gauche de vouloir s'arroger les pleins pouvoirs. L'adoption de l'accord prévue dans les prochains jours devrait permettre l'élection d'un président et la désignation d'un exécutif.
La Voix du Nord
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