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Karima, femme martyre, victime de la sauvagerie des MACHOS

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  • Karima, femme martyre, victime de la sauvagerie des MACHOS

    Je m'incline devant la mémoire de cette pauvre femme condamnée a subir la sauvagerie de son mari MACHO et surtout sauvage, jusqu'a quand la liberté des femmes dans les sociétés dites musulamanes?

    Karima lutte pour sa survie
    Elle s’appelle Karima, la trentaine à peine. Elle est hospitalisée au CHU d’Oran depuis le 1er mars, transférée en urgence de Tiaret. Son état est toujours critique. Elle a échappé de justesse à une mort certaine à Frenda.

    Son mari, actuellement en détention, l’avait attaquée avec un sabre et l’avait brûlée pour le motif fallacieux de lui avoir administré du s’hour (produit de sorcellerie). En ce moment, loin de ses enfants, la famille n’ayant pas beaucoup de moyens, son seul réconfort reste sa mère à son chevet, le personnel médical qui a fini par l’adopter et des femmes d’une association qui se relaient pour lui rendre visite, lui apporter un soutien moral, et pas des moindres. Dès le début de son hospitalisation (elle est restée une semaine aux urgences), des démarches ont été entreprises pour une prise en charge à l’étranger. Cela n’a pas été facile mais, en fin de compte, un accord a été arraché pour un transfert. Cepedant la victime devait d’abord transiter par Alger pour un examen supplémentaire. Pour son malheur, il y a une quinzaine de jours, son état s’est dégradé et elle a été jugée non transportable, l’hôpital, dit-on, ne disposant pas d’une « ambulance médicalisée », équipée pour ce genre de cas. Elle devait même subir, ici à Oran, une opération supplémentaire. Ce qui l’a rendue encore plus vulnérable. A peine cicatrisées, les traces des blessures causées par le sabre sont visibles sur ses mains. « Elle s’est défendue comme elle a pu pour éviter que les coups de son mari n’atteignent des parties vitales. Elle a quand même été blessée à la tête », fait remarquer une des femmes qui lui ont rendu visite ce dimanche en fin de journée. Son état est encore plus grave car on a dû l’amputer de la jambe. Elle n’a, en plus, presque plus de muscles, la rendant entièrement dépendante de son entourage. « Le voyage Oran-Frenda est éreintant. J’ai pensé lui ramener ses enfants pour un week-end, mais qui va s’occuper d’eux et surtout qui va les accompagner au retour ? », se soucie la mère de la victime, en réponse à une suggestion de la femme du mouvement associatif. Cette dernière atteste qu’une agression similaire (moins grave) et pour le même motif a eu lieu une année auparavant, mais les pressions familiales (les époux étant cousins) étaient telles, que la victime a cédé en évitant de porter plainte. Un lien affectueux s’est créé à un point tel, que lorsque le personnel médical annonce la fin de la visite, Karima fait signe qu’elle ne veut pas que son « amie » la quitte. Pour cette dernière, hormis le côté humain de la prise en charge et des petits soins réconfortants, il est important que ce cas de violence conjugale ne tombe pas dans l’oubli.

    Djamel Benachour

  • #2
    Repose en paix

    Karima meurt sans voir ses enfants
    Karima Sennouci, cette jeune suppliciée, victime de violence conjugale, a rendu l’âme après trois mois d’horribles souffrances. Seule, loin des regards et dans la discrétion la plus totale, elle a été enterrée lundi dernier, dans sa ville natale à Frenda.
    Elle attendait avec impatience la visite de ses trois enfants, à l’occasion de la Fête des mères, mais la providence en a décidé autrement. Elle s’est éteinte sans pouvoir leur dire au revoir et sans même dire adieu aux quelques personnes qui l’ont aidée à surmonter sa douleur. Son histoire ne relève pas de la fiction, mais d’une réalité amère et tragique qui mérite la mobilisation la plus large de la société civile pour lutter contre les violences conjugales. Karima, âgée de 31 ans selon son état civil, a passé huit longues années auprès d’un mari, son cousin, violent, qui la battait chaque jour que Dieu fait, sans que ses cris de douleur ne soient entendus par ses proches. Pour ces derniers, un mari a le droit de battre sa femme et celle-ci ne doit aucunement se plaindre. Karima subissait, jusqu’au jour où son corps a fini par lâcher. C’était le 1er mars dernier. Battue à mort à l’aide d’un couteau et d’une épée, Karima a perdu connaissance. Ce qui n’a pas empêché son bourreau de mettre le feu à l’aide d’un journal à ses habits. Gravement blessée, ne respirant presque plus, ses proches ont pris la décision de la transférer à l’hôpital de Frenda, puis vers les urgences du CHU d’Oran. Son état était critique : brûlures au troisième degré de la partie inférieure de son corps et les organes vitaux très affectés. Karima a dû être amputée de sa jambe droite carbonisée et a subi également une celioscopie. Son état et son histoire tragique ont suscité un dévouement et une solidarité de l’équipe médicale du CHU d’Oran, mais aussi la compassion de nombreux anonymes et de militantes des associations féminines RAFD et de FAM. Ces dernières, grâce à leurs relais, ont entrepris des démarches pour son transfert à Alger puis en France. Malheureusement, les tortures qu’elle avait subies n’ont pas permis à la pauvre Karima de se relever. Le 2 mai, le jour même où toutes les démarches pour son transfert avaient abouti, elle a fait un choc septique, qui a nécessité son transfert pour la seconde fois, au service des urgences, pour recevoir des soins intensifs jusqu’au 17 mai dernier. Elle fut transférée vers le service des brûlés, mais dans un état désespéré. Pendant dix jours, elle se battait contre la mort et voulait à tout prix voir ses trois enfants, en cette journée de la Fête des mères. Malheureusement, la chance n’était pas de son côté. Après le coucher du soleil de cette journée du 27 mai, Karima a rendu l’âme, sans dire adieu à ses enfants ou encore voir son bourreau répondre de ses horribles actes. Après trois mois de grandes souffrances et de douleur, loin des projecteurs, les supplices de cette femme martyre ont honteusement été occultés, exception faite de quelques entrefilets parus sur la presse locale. Son décès à la suite de ses graves blessures n’a pas pour autant incité les services de sécurité à ouvrir une information judiciaire. est morte et son bourreau n’aura pas à s’expliquer devant la justice.

    Salima Tlemçani

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    • #3
      Pardon ? J' ai mal lu là ?

      Son décès à la suite de ses graves blessures n’a pas pour autant incité les services de sécurité à ouvrir une information judiciaire. est morte et son bourreau n’aura pas à s’expliquer devant la justice.
      non ?

      merci BEAUCOUP à toi Itrane de ne pas laisser ce fait dans l'ombre.

      il y a encore beaucoup à faire, à dire, à combattre pour un peu de respect...

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      • #4
        C'est horrible !
        Il y a trop de femmes chez nous qui souffrent.....en silence.......et qui meurt dans l'indifférence générale ! ça m'enrage !!!! Je me demande ce que sont devenus ses enfants !!! les pauvres !! avoir un père assassin !!!

        Que Dieu ait son âme....

        PS : Je n'ai pas bien compris les raisons de la violence du mari ?? Il accusait sa femme de lui avoir fait du Shour ?? Si cela avait été vrai, il n'aurait jamais eu l'occasion de la frapper ni même de lever un sabre !!! quel imbécile !!!
        Dernière modification par yassmine, 01 juin 2006, 09h48.
        "Ce qui est passé a fui, ce que tu espères est absent, mais le présent est à toi"

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        • #5
          nacer30

          bonjour,
          le sujet et tres interessant mais pour le descuter il vous faut toute une etude pour ne pas inculper les gents

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          • #6
            Karima, âgée de 31 ans selon son état civil, a passé huit longues années auprès d’un mari, son cousin, violent, qui la battait chaque jour que Dieu fait, sans que ses cris de douleur ne soient entendus par ses proches. Pour ces derniers, un mari a le droit de battre sa femme et celle-ci ne doit aucunement se plaindre. Karima subissait,

            Et ça c'est de la culture ou de l'intelligence ????? Les deux car si elle avait été un peu plus instruite elle aurait su qu'elle n'avait pas à subir cette violence et qu'il existait des solutions pour mettre fin à son cauchemar. Mais son éducation lui a appris qu'un mari avait le droit de battre sa femme, alors elle a enduré et en est morte. Le mari un peu plus instruit aurait su que nulle sorcellerie ne peut l'atteindre et que ce ne sont bien souvent que des supersitions qui font la fortune de charlatans.
            L'intelligence aussi car comment en frappant sa femme ce triple idiot croyait-il enlever son mauvais sort ou peut être qu'un charlatan lui a dit qu'il fallait procéder ainsi et il l'a fait.........
            Vraiment triste cette histoire et tellement dommage car un peu d'instruction aurait peut être pu éviter cela
            Les libertés ne se donnent pas, elles se prennent

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            • #7
              si elle avait été un peu plus instruite elle aurait su qu'elle n'avait pas à subir cette violence et qu'il existait des solutions pour mettre fin à son cauchemar.
              Désolé Zwina mais pour moi cela n'a rien a voir avec l'instruction. Les femmes instruites ne sont pas forçément plus intelligentes que les autres ou moins "soumises" que les autres, c'est une question de caractère, soit on est fort, soit on est faible. Il y a des femmes qui à la première gifle s'en vont, d'autres qui attendent la 10ème ou le 5ème coup de poing pour réagir et d'autres qui ne réagissent pas du tout.....tout dépend aussi de l'énergumène qui est en face de vous ! On peut être au courant de ses droits, de ce qu'il est possible de faire et/ou vers qui se tourner.....ça ne change rien, ce n'est pas si évident pour tous le monde, et encore moins en Algérie !!!!!!

              A titre d'exemple Marie Trintignant était loin d'être analphabète et loin d'être une femme inculte, il n'empêche que .........elle a subit elle aussi la violence d'un homme !
              Dernière modification par yassmine, 01 juin 2006, 11h27.
              "Ce qui est passé a fui, ce que tu espères est absent, mais le présent est à toi"

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              • #8
                Beaucoup de femmes souffrent en silence,...Allah Yarhemha.

                Tout a fait Zwina, l'instruction joue beaucoup en faveur de la femme et de ses enfants dans ces cas...

                Beaucoup de femmes ignorent leurs droits et se laissent subir et vivre une telle misère...elle le font généralement pour leurs enfants, pour les protéger et leur assurer un foyer et des parents unis...mais en réalité cela ne fait qu' aggraver les choses car avec un incident comme celui-la, on ne protége pas ces enfants....


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                • #9
                  mais qu'il y ait au moins la loi pour les protéger !!!!

                  Commentaire


                  • #10
                    La question serait plutôt : Ont-elles des droits ????? pas l'impression......en plus si "l'assassin" est libre, alors ..........
                    "Ce qui est passé a fui, ce que tu espères est absent, mais le présent est à toi"

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                    • #11
                      Joce

                      Des lois existent mais beaucoup de femmes ne le savent pas. Manque d'informations de la part de notre gouvernement. De plus souvent ces femmes qui subissent sont illetrrées donc ne peuvent lire les journaux qui parlent des nouvelles dispositions en leurs faveurs. Elles croient qu'on est encore à l'époque où un mari pouvait jeter femmes et enfants dehors sans subvenir à leurs besoins alors qu'une loi est passée qui oblige ces machos à leurs verser une pension alimentaire et à leur fournir (ou payer) un logement.
                      Les libertés ne se donnent pas, elles se prennent

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                      • #12
                        Son décès à la suite de ses graves blessures n’a pas pour autant incité les services de sécurité à ouvrir une information judiciaire. est morte et son bourreau n’aura pas à s’expliquer devant la justice.


                        Puisque ce fait est connu, QUID de cette info ?

                        est -il possible qu'aucune information judiciaire ne soit ouverte !!! Comment la loi, puisque loi il y a donc, sera t-elle appliquée.

                        Si vous avez de info sur ce fait ou d'autres similaires, j'aimerai bien comprendre.

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                        • #13
                          je me corrige, tu as raison Zwina, si ces femmes savaient lire, elles pourraient connaitre "leurs droits", enfin s'il y en a !! se rendrent compte qu'un homme n'a pas tous les droits sur son épouse, et surement pas celui de la battre à mort !
                          "Ce qui est passé a fui, ce que tu espères est absent, mais le présent est à toi"

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                          • #14
                            Joce

                            Je pense que c'est une erreur car la famille peut parfaitement porter plainte mais est ce qu'ils en ont les moyens et surtout est ce qu'ils le savent ????
                            Les libertés ne se donnent pas, elles se prennent

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                            • #15
                              J'ai une petite question/

                              Comme aucune plainte n'a été porté contre le mari. As t'il récupéré les enfants?

                              la petite souris
                              Le rire est la clé du bonheur.

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