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Louisa Hanoune: Les islamistes ne nous font pas peur”

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  • Louisa Hanoune: Les islamistes ne nous font pas peur”

    La poussée des islamistes en Tunisie, au Maroc et en Égypte, arrivés sur la vague du Printemps arabe, ne semble pas faire peur à Louisa Hanoune, s’agissant du cas de l’Algérie. Elle explique.

    Partant du principe que “chaque pays a son principe, que chaque pays à sa propre expérience”, la première dame du PT, invitée hier par la Chaîne I de la Radio nationale, ne voit pas les scénarios tunisien et marocain se reproduire en Algérie. Elle explique : d’abord, chez nous, les islamistes sont intégrés dans le jeu politique, en étant présents dans les institutions et dans le gouvernement depuis les trois dernières législatures. Et à ce titre, analyse Mme Hanoune, ils sont comptables du bilan politique, économique et social. Le risque islamiste est encore improbable en Algérie car “les Algériens n’ont pas oublié que ce sont les islamistes qui sont derrière la tragédie nationale”. Elle rappelle encore : “Le FIS en 1991 a eu la possibilité de gérer les communes, son bilan, nous le connaissons tous, il a été catastrophique.” Elle se réfère encore à cette même période pour pointer l’érosion des voix subie par le FIS entre les locales et les législatives où il n’avait pas obtenu la majorité. Revenant encore à ces Printemps arabes, une appellation qu’elle récuse car “discriminatoire et raciste”, selon elle, elle soupçonne les pays occidentaux d’être derrière cette vague islamiste. “Dès lors que les Occidentaux sont rassurés par rapport à leurs intérêts dans la région et dès lors qu’ils ont des garanties quant à la sécurité d’Israël, ils n’ont donc aucune raison d’avoir peur des islamistes, surtout que ces derniers n’ont pas de doctrine économique, ils sont pour l’économie de bazar”, analyse-t-elle en ramenant tout ce qui se passe actuellement dans la région à la mise en œuvre, revue et corrigée, du fameux GMO, cher à George Walker Bush. Louisa Hanoune s’attardera dans ses réponses aux journalistes sur les réformes politiques. Elle persiste et signe : ces réformes sont vidées de leur substance. “Elles sont avortées”, insistera-t-elle, appelant le président Bouteflika à se réapproprier ses réformes en exigeant une deuxième lecture. Louisa Hanoune, qui accuse directement les députés FLN et RND de saboter les réformes, est convaincue que ces deux partis politiques jouent contre le président Bouteflika qui, selon elle, joue aussi sa crédibilité dans ses réformes. Si ces réformes échouent, ce qui est pour elle le cas présentement, alors elles nous seront imposées de l’extérieur, avertit-elle en demandant encore une fois au président Bouteflika de dissoudre l’Assemblée actuelle “discréditée et sans légitimité”. Elle suggère au chef de l’État d’inverser le processus des réformes en commençant d’abord par la révision de la Constitution puis en aval la réforme des lois organiques qui sont actuellement au menu du Parlement. Concernant les prochaines législatives qu’elle n’hésite pas à qualifier d’“épreuve redoutable pour le pays”, en raison de la conjoncture politique régionale, la première dame du Parti des travailleurs a exprimé des inquiétudes quant aux risques de fraude. Selon elle, elle a déjà commencé dans certaines wilayas. Elle met en garde aussi contre la “checara”. Il y a beaucoup d’argent de la corruption qui circule et les détenteurs de cet argent sale y mettent une bonne partie pour acheter des places sur les listes électorales. Concernant les observateurs internationaux, pour les prochaines législatives, elle se dit opposée, considérant leur présence sans aucune efficacité.
    Enfin, Mme Hanoune évoquera la prochaine conférence internationale que son parti organisera en partenariat avec l’UGTA les 10, 11 et 12 décembre. “Les guerres d’occupation et l’ingérence dans les affaires internes des pays et pour la défense de l’intégrité des nations et de leur souveraineté” sera le thème de ce rendez-vous auquel sont conviées des personnalités politiques de partis et des organisations de la société. Il s’agira, à travers cette conférence, de mettre en place une sorte de riposte aux velléités qui se profilent derrière les changements politiques dans la région de l’Afrique du Nord.
    Amar Ouali
    Liberté
    Pas à la tique ..

  • #2
    Si vous voulez qu'on lise vos textes aérer par des sauts de lignes
    et des titres
    sinon cela devient penibles
    .
    .
    ''La pauvreté ne sera plus séditieuse, lorsque l'opulence ne sera plus oppressive''
    Napoléon III

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