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Sollicitée par le PJD pour participer au prochain gouvernement que dirigera Abdelilah Benkirane, l'Union Socialiste des Forces Populaires (USFP) a décliné l'offre des islamistes et décidé de rejoindre l'opposition pour se refaire une virginité politique, elle qui est restée au pouvoir depuis l'alternance survenue en 1998.
A l'heure où nous mettions sous presse, l'USFP n'avait pas encore publié un communiqué officiel à ce propos, mais la décision du parti de se positionner dans l'opposition est déjà arrêtée.
“Quand je sortais de la réunion (de ce dimanche 4 décembre), les dirigeants n'avaient pas encore rédigé de communiqué officiel dans ce sens, mais il est clair que c'est l'opposition, la décision a déjà été prise.”
Un membre du parti, joint au téléphone peu après 17 heures
Toutefois, si cette décision était attendue, elle n'était pas en revanche acquise dès le départ à cause des tiraillements au sein du parti entre ceux qui étaient favorables à la main tendue du PJD, et ceux qui étaient pour l'opposition afin de permettre à la formation socialiste de se faire une cure de jouvence.
D'ailleurs, lorsque le PJD avait déclaré peu après l'annonce de sa victoire qu'il était prêt à mener des consultations avec principalement les partis de la Koutla, le secrétaire général de l'USFP, Abdelouahed Radi, avait déclaré à l'AFP que le “dialogue et la concertation (étaient) ouverts”. Alors que Driss Lachgar, membre du bureau politique de ce parti, avait lui fait savoir qu’“il appartenait aux instances du parti de décider si l'USFP devrait continuer à contribuer à la gestion de la chose publique ou s'il serait plus utile et pour le pays et pour le parti de retourner dans l'opposition”…
Aujourd'hui, les choses sont claires: le parti de feu Abderrahim Bouabid, à la demande des militants, ne participera pas à la majorité gouvernementale que cherche à former le nouveau chef du gouvernement, Abdelilah Benkirane. Il rejoint ainsi le PAM et le RNI dans les rangs de l'opposition.
L'avenir de la Koutla?
Les dirigeants des trois partis de la Koutla (Istiqlal, USFP et PPS) n'ont pas cessé ces derniers temps de répéter à qui voulaient les entendre, que la Koutla resterait unie face à toutes les vicissitudes de la vie politique nationale.
Mais tout porte à croire aujourd'hui que le sort de cette coalition, qui était déjà moribonde, est définitivement scellé. Certes l'Istiqlal et le PPS ne se sont pas encore prononcés, mais la balance semble pencher vers la participation de ces deux formations au prochain gouvernement de coalition. Si cette tendance se confirmait, elle signerait l'acte de décès de la Koutla.
Bassirou BA
A l'heure où nous mettions sous presse, l'USFP n'avait pas encore publié un communiqué officiel à ce propos, mais la décision du parti de se positionner dans l'opposition est déjà arrêtée.
“Quand je sortais de la réunion (de ce dimanche 4 décembre), les dirigeants n'avaient pas encore rédigé de communiqué officiel dans ce sens, mais il est clair que c'est l'opposition, la décision a déjà été prise.”
Un membre du parti, joint au téléphone peu après 17 heures
Toutefois, si cette décision était attendue, elle n'était pas en revanche acquise dès le départ à cause des tiraillements au sein du parti entre ceux qui étaient favorables à la main tendue du PJD, et ceux qui étaient pour l'opposition afin de permettre à la formation socialiste de se faire une cure de jouvence.
D'ailleurs, lorsque le PJD avait déclaré peu après l'annonce de sa victoire qu'il était prêt à mener des consultations avec principalement les partis de la Koutla, le secrétaire général de l'USFP, Abdelouahed Radi, avait déclaré à l'AFP que le “dialogue et la concertation (étaient) ouverts”. Alors que Driss Lachgar, membre du bureau politique de ce parti, avait lui fait savoir qu’“il appartenait aux instances du parti de décider si l'USFP devrait continuer à contribuer à la gestion de la chose publique ou s'il serait plus utile et pour le pays et pour le parti de retourner dans l'opposition”…
Aujourd'hui, les choses sont claires: le parti de feu Abderrahim Bouabid, à la demande des militants, ne participera pas à la majorité gouvernementale que cherche à former le nouveau chef du gouvernement, Abdelilah Benkirane. Il rejoint ainsi le PAM et le RNI dans les rangs de l'opposition.
L'avenir de la Koutla?
Les dirigeants des trois partis de la Koutla (Istiqlal, USFP et PPS) n'ont pas cessé ces derniers temps de répéter à qui voulaient les entendre, que la Koutla resterait unie face à toutes les vicissitudes de la vie politique nationale.
Mais tout porte à croire aujourd'hui que le sort de cette coalition, qui était déjà moribonde, est définitivement scellé. Certes l'Istiqlal et le PPS ne se sont pas encore prononcés, mais la balance semble pencher vers la participation de ces deux formations au prochain gouvernement de coalition. Si cette tendance se confirmait, elle signerait l'acte de décès de la Koutla.
Bassirou BA