Femme, mère et tueuse de bébés en série «ses propres bébés». Elles les met au monde, les délaisse jusqu'à ce qu'ils succombent….puis elle enterre les cadavres dans des bacs à fleurs disposés sur son balcon…
La justice estime qu’elle avait commis ses ignobles actes "de manière réfléchie….Mais!!!!!, elle ne peut qu’être folle …
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- La mère allemande de 40 ans jugée pour avoir tué huit de ses treize enfants a été condamnée jeudi à 15 ans de prison pour meurtres par la Cour d'Assises de Francfort-sur-l'Oder.
Sabine H., une ancienne assistante en soins dentaires âgée de 40 ans, a été reconnue coupable d'avoir tué entre 1992 et 1998 huit de ses nouveaux-nés juste après les avoir mis au monde sans assistance et sous l'emprise de l'alcool. Le cas d'un neuvième bébé, tué juste après sa naissance en 1988, est prescrit.
Le Parquet fédéral allemand avait requis mardi la réclusion criminelle à perpétuité à l'encontre de l'accusée, estimant qu'elle a assassiné "huit enfants en série et de manière routinière avec l'intention de dissimuler (ndlr: les infanticides) et pour des mobiles ignobles".
Evoquant une affaire sans précédent dans l'histoire de la justice criminelle allemande, l'avocate générale Anette Bargenda avait estimé que Sabine H. avait tué ses bébés "de manière réfléchie", appuyant son réquisitoire sur des aveux faits par l'accusée elle-même juste après son arrestation l'été dernier.
Dans la plupart des cas, la femme avait emmailloté ses bébés et les avait délaissés jusqu'à ce qu'ils succombent. Elle avait enterré les cadavres dans des bacs à fleurs disposés sur son balcon puis, après avoir été expulsée de son appartement, les avait transportés chez ses parents à Brieskow-Finkenheerd, près de Francfort-sur-l'Oder, où ils ont été découverts par hasard par un proche en juillet 2005.
La défense avait récusé quant à elle le chef d'accusation d'assassinats, ne retenant que celui de meurtre au motif qu'il n'a été prouvé que dans un seul cas que la mère a laissé mourir son enfant.
En conséquence, elle avait demandé à la Cour d'assises de Francfort-sur-l'Oder, à 80 km à l'est de Berlin, de ne prononcer qu'une peine de trois ans et demi de prison.
Ce drame familial et social, qui a consterné toute l'Allemagne, risque toutefois de ne jamais être élucidé, aucun des quelque 70 témoins à la barre n'étant présent au moment des accouchements et les experts n'ayant pu prouver quand et comment les bébés étaient décédés.
La mère, dotée d'un quotient intellectuel élevé, selon les psychiatres, et reconnue comme pénalement responsable, a refusé de s'expliquer lors de son procès, en cours depuis le 27 avril. Tout comme son ex-mari, le père des bébés décédés.
Oliver H., 43 ans, ancien employé de la Stasi, la redoutée police secrète de l'ex-RDA, qui quittait souvent le domicile conjugal situé dans une cité HLM, a toujours affirmé n'avoir rien remarqué des grossesses, contrairement à certaines personnes de leur entourage.
Devant ce fait divers teinté de détresse sociale, certains responsables politiques allemands n'avaient pas hésité à rendre responsable l'ancienne dictature communiste qui aurait trop assisté la population.
Placée en détention provisoire depuis juillet 2005, Sabine H., perçue par nombre de témoins comme une mère affectueuse, a nié avoir laissé mourir intentionnellement ses bébés. Elle a dit avoir eu peur parce que son mari, avec lequel elle avait déjà trois enfants, aujourd'hui majeurs, ne voulait plus d'autres enfants.
Fille de cheminot et enceinte pour la première fois à 18 ans, elle avait refusé de recourir à la contraception par conviction religieuse, selon le Parquet.
Divorcée depuis mai, elle a eu une petite fille en 2004 avec un autre homme sans emploi, qui a été placée depuis dans une famille d'accueil.
AP
La justice estime qu’elle avait commis ses ignobles actes "de manière réfléchie….Mais!!!!!, elle ne peut qu’être folle …
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- La mère allemande de 40 ans jugée pour avoir tué huit de ses treize enfants a été condamnée jeudi à 15 ans de prison pour meurtres par la Cour d'Assises de Francfort-sur-l'Oder.
Sabine H., une ancienne assistante en soins dentaires âgée de 40 ans, a été reconnue coupable d'avoir tué entre 1992 et 1998 huit de ses nouveaux-nés juste après les avoir mis au monde sans assistance et sous l'emprise de l'alcool. Le cas d'un neuvième bébé, tué juste après sa naissance en 1988, est prescrit.
Le Parquet fédéral allemand avait requis mardi la réclusion criminelle à perpétuité à l'encontre de l'accusée, estimant qu'elle a assassiné "huit enfants en série et de manière routinière avec l'intention de dissimuler (ndlr: les infanticides) et pour des mobiles ignobles".
Evoquant une affaire sans précédent dans l'histoire de la justice criminelle allemande, l'avocate générale Anette Bargenda avait estimé que Sabine H. avait tué ses bébés "de manière réfléchie", appuyant son réquisitoire sur des aveux faits par l'accusée elle-même juste après son arrestation l'été dernier.
Dans la plupart des cas, la femme avait emmailloté ses bébés et les avait délaissés jusqu'à ce qu'ils succombent. Elle avait enterré les cadavres dans des bacs à fleurs disposés sur son balcon puis, après avoir été expulsée de son appartement, les avait transportés chez ses parents à Brieskow-Finkenheerd, près de Francfort-sur-l'Oder, où ils ont été découverts par hasard par un proche en juillet 2005.
La défense avait récusé quant à elle le chef d'accusation d'assassinats, ne retenant que celui de meurtre au motif qu'il n'a été prouvé que dans un seul cas que la mère a laissé mourir son enfant.
En conséquence, elle avait demandé à la Cour d'assises de Francfort-sur-l'Oder, à 80 km à l'est de Berlin, de ne prononcer qu'une peine de trois ans et demi de prison.
Ce drame familial et social, qui a consterné toute l'Allemagne, risque toutefois de ne jamais être élucidé, aucun des quelque 70 témoins à la barre n'étant présent au moment des accouchements et les experts n'ayant pu prouver quand et comment les bébés étaient décédés.
La mère, dotée d'un quotient intellectuel élevé, selon les psychiatres, et reconnue comme pénalement responsable, a refusé de s'expliquer lors de son procès, en cours depuis le 27 avril. Tout comme son ex-mari, le père des bébés décédés.
Oliver H., 43 ans, ancien employé de la Stasi, la redoutée police secrète de l'ex-RDA, qui quittait souvent le domicile conjugal situé dans une cité HLM, a toujours affirmé n'avoir rien remarqué des grossesses, contrairement à certaines personnes de leur entourage.
Devant ce fait divers teinté de détresse sociale, certains responsables politiques allemands n'avaient pas hésité à rendre responsable l'ancienne dictature communiste qui aurait trop assisté la population.
Placée en détention provisoire depuis juillet 2005, Sabine H., perçue par nombre de témoins comme une mère affectueuse, a nié avoir laissé mourir intentionnellement ses bébés. Elle a dit avoir eu peur parce que son mari, avec lequel elle avait déjà trois enfants, aujourd'hui majeurs, ne voulait plus d'autres enfants.
Fille de cheminot et enceinte pour la première fois à 18 ans, elle avait refusé de recourir à la contraception par conviction religieuse, selon le Parquet.
Divorcée depuis mai, elle a eu une petite fille en 2004 avec un autre homme sans emploi, qui a été placée depuis dans une famille d'accueil.
AP
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