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Tunisie: la dictature légale d’Ennahda

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  • Tunisie: la dictature légale d’Ennahda

    Le parti islamiste a certes gagné les élections, mais peut-il faire fi de la séparation des pouvoirs?


    Depuis une semaine maintenant, des centaines de manifestants campent en permanence au Bardo, aux portes de l’Assemblée constituante tunisienne, élue le 23 octobre dernier. Ces «indignés de la démocratie» étaient plusieurs milliers vendredi 2 décembre à répondre à l’appel de dizaines d’organisations et de collectifs de la société civile, de partis d’opposition et de listes indépendantes. Ils étaient tout aussi nombreux le mardi 6 décembre, quand le très controversé projet de loi relatif à l’organisation provisoire des pouvoirs publics a commencé à être discuté en séance plénière.

    Crainte d'une «dictature légale»

    Les débats devraient s’étaler sur deux jours. Les manifestants ne relâcheront pas la pression: ils redoutent un passage en force des islamistes d’Ennahda et de leurs alliés du Congrès Pour la République (le CPR) et d’Ettakatol, qui déboucherait sur l’instauration d’une véritable «dictature légale» jusqu’à l’achèvement du travail de la Constituante, prévu pour durer au minimum une année. La troïka formée par les islamistes d’Ennahda (89 sièges), les gaucho-islamo-nationalistes du CPR (30 sièges) et les sociaux-démocrates d’Ettakatol (20 sièges) dispose d’une confortable majorité, puisqu’elle totalise 64 % des élus à la Constituante.

    Quarante jours après l’annonce définitive du résultat des élections, la Tunisie continue à vivre en apesanteur, à flotter dans le vide constitutionnel. Le gouvernement du Premier ministre Béji Caïd Essebsi a annoncé sa démission au président Foued Mebazaa (lui aussi sur le départ). Son successeur est d’ores et déjà connu puisqu’il s’est autoproclamé: ce sera Hamadi Jebali, le secrétaire général d’Ennahda. La présidence de la République est promise à Moncef Marzouki, le président du CPR. Mustapha Ben Jaafar, qui lorgnait également sur le poste, s’est consolé avec le perchoir, la présidence de la Constituante, une fonction purement décorative. Mais la formation du gouvernement Jebali et la désignation du nouveau président ne pourront intervenir avant un accord sur les prérogatives respectives des uns et des autres.

    Méfiance à l'égard des islamistes «dits modérés»

    Or, le texte en discussion suscite, à Tunis, des inquiétudes et des appréhensions qui contrastent nettement avec la tonalité exagérément laudative des commentaires entendus en France et à l’étranger sur l’expérience démocratique en cours au pays du jasmin. Avec l’enthousiasme suspect de ceux qui ont beaucoup à se faire pardonner, journalistes spécialisés, experts patentés du monde arabe et diplomates du Quai d’Orsay n’ont eu de cesse en effet de distiller commentaires rassurants et appréciations positives à l’endroit des islamistes d’Ennahda. A les entendre, il n’y aurait aucune raison de s’affoler. Les partisans du cheikh Rached Ghannouchi seraient de «bons» islamistes, des islamistes «modérés». Des islamistes modernes et démocrates, respectueux des droits de l’homme et de la femme, des libertés individuelles et des lois de l’économie de marché. Ils ne réclament plus le retour au califat, ou son succédané, l’Etat islamique, et la charia ne fait plus partie de leur vocabulaire. Mieux, ils consentent à ce que l’alcool reste en vente libre dans les hôtels et dans certains restaurants, et à ce que les touristes étrangers continuent à se prélasser en bikini sur les plages de sable fin…

    Le raisonnement est un peu court, et, surtout, totalement déconnecté de la réalité des enjeux politiques. Car la question n’est pas de savoir si les Tunisiens ont affaire à de «gentils» ou à de «méchants» islamistes. La question est de savoir si l’étendue des prérogatives du gouvernement et de son chef, «digne d’un calife abbasside», est compatible ou non avec les canons de la démocratie libérale. Ennahda a gagné les élections, et les a gagnées haut la main, puisqu’elle a engrangé davantage de voix que l’ensemble des autres partis et listes représentés à la Constituante. Ennahda a gagné le droit de diriger le gouvernement, un droit que personne ne songe à lui contester. Mais cette victoire l’autorise-t-elle à se comporter en parti hégémonique, à vouloir faire main basse sur pratiquement l’ensemble des postes stratégiques, et à faire fi de la séparation des pouvoirs?

    Le retour de la dictature?

    Derrière le caractère en apparence très technique des textes actuellement en discussion à l’Assemblée, se profile en réalité le spectre d’un possible retour de l’absolutisme.

    «S’il était voté en l’état, le projet de loi relatif à l’organisation provisoire des pouvoirs publics instaurerait un exécutif monocéphale conférant la quasi-totalité des pouvoirs au gouvernement formé et dirigé par le représentant du parti ayant obtenu le plus grand nombre de sièges à la Constituante», explique l’avocat Slim Hajeri.

    La fonction de président de la République, censée équilibrer celle de Premier ministre, serait ravalée, de facto, à une fonction purement honorifique. Le projet de la discorde prévoit en outre la possibilité, pour l’Assemblée, de déléguer une partie de ses compétences à l’exécutif, qui pourrait de la sorte légiférer par ordonnances. Le Premier ministre se verrait également attribuer un pouvoir de nomination étendu, englobant les ministres, les présidents d’entreprises publiques, ainsi que le gouverneur de la Banque centrale de Tunisie, la BCT, qui jouissait traditionnellement d’une réelle indépendance vis-à-vis de l’exécutif. Et ce n’est pas tout: pour parer au vide juridique- le Conseil supérieur de la magistrature n’étant plus en mesure de fonctionner-, le texte envisage de transférer ses prérogatives… à l’exécutif, suivant des modalités à définir, étant entendu que le portefeuille de la justice reviendra, quoi qu’il arrive, à Ennahda.

    Un coup d'état institutionnel à huis clos

    Dernière critique, et pas des moindres: la méthode retenue, qui s’apparente à «un coup d’Etat institutionnel», pour reprendre l’expression de Slim Hajeri. Car hormis la séance inaugurale du 22 novembre, diffusée à la télévision, les débats en commission ont été organisés à huis-clos, sans publicité. Les députés de l’opposition, emmenés par le Parti démocrate progressiste (PDP, centre gauche) et le Pôle démocrate moderniste (PDM, ex-communistes et centristes) ne sont associés aux discussions que pour la forme. Ils ont eu la désagréable surprise de découvrir des textes volumineux, «prêts à l’emploi», à l’instar du projet de règlement intérieur de l’Assemblée, long de 300 articles, rédigé par la troïka dans des antichambres, et sur lequel ils ont été sommés de se prononcer quelques heures seulement après avoir pu en prendre connaissance. Iyed Dahmani (PDP), l’élu de Siliana, qui, pour briser le secret, tweete en direct les débats des commissions, s’est plaint lundi 5 décembre de ne pas avoir reçu les textes qui allaient être soumis le lendemain en plénière.

    Les appétits d'Ennahda font grincer...

    La tournure des événements et l’appétit de pouvoir montré par les dirigeants d’Ennahda commencent à susciter tiraillements et grincements de dents chez ses alliés, et singulièrement du côté du «maillon faible» de la coalition: les sociaux-démocrates d’Ettakatol. Nombre de militants et certains élus se demandent maintenant ce qu’ils sont venus faire dans une telle galère. Certains ont rejoint le sit-in du Bardo. Deux députés, Khemaïs Ksila et Lobna Jeribi, ont fait savoir que leur parti exigerait du régime que la motion de censure soit alignée sur le vote de confiance, et que le gouvernement puisse être révoqué par un vote à la majorité absolue, et non à la majorité des deux tiers. Ils ont aussi souhaité que le gouverneur de la BCT soit nommé conjointement par les trois «présidents» (de la République, du conseil et de la Constituante) et non plus par le seul Premier ministre. Cependant, la portée de leurs déclarations a été immédiatement relativisée par le porte-parole officiel du parti, Mohamed Bennour…

    De son côté, l’opposition entend bien jouer son baroud d’honneur et mise sur une forte affluence populaire, sous les fenêtres de la Constituante, pour faire pression sur les élus toujours indécis. La stratégie commence à porter ses fruits. La troïka emmenée par Ennahda a finalement accepté, mardi 6 décembre, de revenir sur l’une des dispositions les plus contestées du projet initial: le seuil requis pour le vote d’une motion de censure a été abaissé. Il passe de la majorité qualifiée (majorité des deux tiers) à la majorité simple (50 % + 1 voix). Ennahda renonce à la minorité de blocage qui lui permettait de faire obstacle à un vote de défiance, même en cas d’explosion de la coalition gouvernementale. C’est une première victoire. Qui en appelle peut-être d’autres. La démocratie tunisienne encore balbutiante vit déjà des heures décisives…

    Samy Ghorbal
    The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

  • #2
    France :double langage ????

    l’Etat islamique, et la charia ne fait plus partie de leur vocabulaire.
    double langage ,
    la France condamne chez elle l accoutrement ( condamnation de femme en Niqab ) , le contraire la France vante les islamistes au Maroc et en d autres pays
    Revirement brusque de la diplomatie française dans sa géopolitique envers le Maghreb
    Politiquement ça sent anguille sous roche
    A qui sait comprendre , peu de mots suffisent

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    • #3
      houari16 : la France comme les Usa d'ailleurs veut saboter "la démocratie en afrique du Nord"

      Les Usa soutiennnent la venue des islamistes au pouvoir car ça sera plus facile de les manipuler!
      Espérons que l'Algerie ne sombera pas

      Bouteflika/Ouyahia/ould Kablia/ medelci on compte sur vous!!!

      et biensure Toufik lol

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      • #4
        Les tunisiens ont voté , Ennahda est passé ..c'est terminé ..!

        ceux qui ne sont pas satisfaits doivent exprimer leur préoccupations dans un cadre politique structuré comme militer par exemple dans un grand parti démocratique d'opposition..et faire en sorte qu'ils arrivent à convaincre la majorité du peuple l'élection prochaine .
        ارحم من في الارض يرحمك من في السماء
        On se fatigue de voir la bêtise triompher sans combat.(Albert Camus)

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        • #5
          xenon,
          Voter pour quelqu'un ou un parti ce n'est pas lui donner un blanc-seing, l'autoriser à user et à abuser du pouvoir entre deux scrutins.
          Une élection peut-être antidémocratique, même si elle est techniquement exempte de tout bourrage des urnes. Elle l'est si elle se trouve être l'aboutissement d'un processus foncièrement antidémocratique (modalités de vote, découpage, utilisation des médias, répression "douce" ou violente des opposants, entraves légales ou hors la loi contre l'expression des libertés individuelles et collectives, etc.) C'est la vigilance citoyenne, qui ne doit pas s'interdire le recours à des modes d'expression pacifiques conventionnels et non conventionnels, qui permettra d'empêcher un parti ou une alliance de partis de transformer une élection démocratique en une légalisation de la tyrannie et une confiscation de ce qu'on appelle la souveraineté populaire.

          _
          "Je suis un homme et rien de ce qui est humain, je crois, ne m'est étranger", Terence

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          • #6
            la France comme les Usa d'ailleurs veut saboter "la démocratie en afrique du Nord"

            Les Usa soutiennnent la venue des islamistes au pouvoir car ça sera plus facile de les manipuler!
            Espérons que l'Algerie ne sombera pas

            d'après samy , le monde Arabe subis un complot dont seul Algérie encore a arrive a resister contre l'occident
            la suite au prochain episode
            arrete de revé et revient a la realité ton bouteflika et co sont des dictatures comme tous les autres .
            L'occident ont cette politique que se qui les soutiennes et sont pro Occident se dernier les laisses tranquilles , tu est pro Russes et tu essaye de combattre occident , ils exploteront toute les faiblesses de se pays pour le faire tombés eux ils sans foute que tu sois un pays démocratique ou pas meme au contraire une dictature est plus facile a amadouer regarder exemple de Arabie saoudite etc.... .
            c'est sa Occident , seul Allah subhan xa ta3ala peut nous secourir , l'Algérie est pays qui execute les ordres de occidents peut etre moins flagrant que la Maroc .
            mais bon entre Noir clair et Noir Foncé je voie toujours noir , seul union peut faire changer les choses c'est inévitable si ont veut reprendre nos destin en mains .
            Dernière modification par maB2rOc, 08 décembre 2011, 09h46.

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            • #7
              @Benam,
              En fait d'aprés l'article ils reprochent en gros à Ennahda ceci:

              Ennahda a gagné le droit de diriger le gouvernement, un droit que personne ne songe à lui contester. Mais cette victoire l’autorise-t-elle à se comporter en parti hégémonique, à vouloir faire main basse sur pratiquement l’ensemble des postes stratégiques, et à faire fi de la séparation des pouvoirs?
              je serais tenter de répondre : Oui , ils ont gagnés , il est normal qu'ils veuillent contrôlés les ministers importants.. !

              Quand aux libertés individuelles , Ennahda est un parti religieux pronant l'islamisme politique ..leur programme était connu , les gens ont votés pour eux ..il faut accepter le choix de la majorité méme si celle ci peut avoir tord..(l'avenir nous le dira) ..

              il faut laisser Ennahda gouverner et lui donner tout de méme sa chance ..
              l'accuser d'hégémonie et de tentation dictatorial , c'est fort en café , ils viennent à peine d'étre élus ..

              le plus efficace s'ils veulent établir des gardes fous , c'est de créer un front politique qui rassemble toutes les tendances démocratique et faire en sorte qu'il soit actif sur le terrain ..
              ارحم من في الارض يرحمك من في السماء
              On se fatigue de voir la bêtise triompher sans combat.(Albert Camus)

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              • #8
                mab2roc : j'ai jamais di que la révolte arabe était un complot de l'occident mais en revanche elle a été récupéré je te signale que si les les tunisiens se sont révolté c'est premièrement par ce que l'assiete était vide ! et non parceque ben ali était un dictateur

                retour en arrière :

                immolation d'un jeune qui vendait ses fruits parceque qu'o chômage devait faire vivre sa famille et la policière la gifler!

                Ce jeune demandait simplement : un travail / un revenu et vivre à l'aise il a jamais demandé la démocratie ect..... ou un gouvernement islamiste!

                résultat Ganouchi qui était installé confortablement en angleterre revient prendre le pouvoir alors que les vraix manifestants tunisiens qui demandait du pain se retrouve marginalisé!


                Oui l'Algerie résiste les algeriens se sont fait avoir une fois pas deux et je te signale que le FLN en Algerie a les caisse pleines donc ça sera pas trés difficile de gagner les élections!

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                • #9
                  Samybey
                  si les les tunisiens se sont révolté c'est premièrement par ce que l'assiete était vide ! et non parceque ben ali était un dictateur

                  ----------------------
                  C'est parcequ'il était dictateur que l'assiette était vide, la coiffeuse et sa famille n'ont rien laissé
                  La haine aveugle

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                  • #10
                    Tunisie: la dictature légale d’Ennahda
                    ca me rappelle les querelles FIS/RCD, certains ne savent que aboyer pendant que d'autres mobilisent les foules et raflent élection après élection...les germes de la crise algérienne sont bien là...voisins tunisiens méfiez-vous

                    ceux qui ne sont pas satisfaits doivent exprimer leur préoccupations dans un cadre politique structuré comme militer par exemple dans un grand parti démocratique d'opposition..et faire en sorte qu'ils arrivent à convaincre la majorité du peuple l'élection prochaine .
                    Yaatik el saha!!
                    (رأيي صحيح يحتمل الخطأ، ورأي غيري خطأ يحتمل الصواب (الامام الشافعي

                    Commentaire


                    • #11
                      les caisses sont remplie c'est pas grace au FLN ou je sais pas qui de t'est delire c'est grace a Allah subhan wa ta3ala qui vous accorde des richesses que d'autre non pas certains sint jaloue certains disent el hamdoulli'Allah (louange a dieu) pour avoir accorde au Algeriens des biens .
                      les Algeriens doivent eduquer avant apprendre islam et pareil pour tous les musulmans
                      la premiete sourate revele a notre prophete Mohamed Salla allayli sa sallem et ikla .
                      lit mais aussi etudier,il faut qu'ont etudie et qu'ont participe au developpement ne nos pays respectives puis insh'Allah union .
                      Allah nous guide tous !!!!

                      Commentaire


                      • #12
                        mahjoud : C'est pas simplement parceque qu'il était dictateur que l'assiete était vide! mais parceque il était dictateur et de plus tous les revenus du tourisme et des exportations du phosphate était pour lui sa famille et sa belle famille les Trabelsi et les multinationales pendant que le peuple crevait de faim d'ou la révolte ! et non parceque que les tunisiens se sont réveillé un bo matin et se disait Ben Ali est un dictateur alors fo faire la révolution!

                        La preuve a Cuba castro est un dictateur et le peuple se révolte pas parceque la bas le peu de richesse que cuba posséde sont pour le peuple et rien pour les multinationale de plus la medecine est gratuite a cuba o point que même des américains qui pouvaient pas se soigner au Usa se sont fé soigné à cuba gratuitement car o Usa pas de sécurité social!
                        Dernière modification par SamyBey, 08 décembre 2011, 16h10.

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                        • #13
                          maB3roc : je suis d'accord quand tu dis les caisses sont remplies grâce au richesses naturelles

                          Mais en tunisie les caisses n'était pas vide elle avait pas mal de richesses le tourisme/ l'huile d'olive/ le phosphate à Galsfa la pêche ect.....

                          si ben Ali aurait suivit l'exemple de Khadafi c'est à dire partagé tte ces recettes au lieu de les confisquer pour lui et sa belle famille crois moi les tunisiens avant de se révolté réfléchirait!

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                          • #14
                            Samybey
                            La preuve a Cuba castro est un dictateur et le peuple se révolte pas parceque la bas le peu de richesse que cuba posséde sont pour le peuple et rien pour les multinationale de plus la medecine est gratuite a cuba o point que même des américains qui pouvaient pas se soigner au Usa se sont fé soigné à cuba gratuitement car o Usa pas de sécurité social!
                            -----------------

                            Malgrés qu'il a permis de l'autossufisance en santé et en éducation, les boat people faisaient rage.
                            Une dictature est bonne pour une periode deteminé, pour passer ensuite à une sorte de démocratie, pas necessairment à l'occidental.
                            Après Bourkiba on devait s'arrêtter et passer à autre chose, mais ils n'ont pas laissé une chance minime à leur peuple.
                            La haine aveugle

                            Commentaire


                            • #15
                              mahdjoub :" les boat people faisait rage" t'as des chiffres au moins t'es sure de ce que tu avances? il y'a eu des boat people certe pt-être une minorité d'opposants mais est ce une grande partie du peuple même si c'atait vraix le mexique est soit disant démocratique combien de mexicains meurt dans le désert pour rentrer clandestinement au Usa je te signale que les cubain sous castro sont moins nombreux à fuir que les mexicains ou otre pays d'amérique latine soit disant démocratique à la sauce washington

                              si je résonne comme toi la dictature en tunisie est tombée résultat des bOat people vers l'Italie et crois moi c'est pas finis avec le nvx gouvernement en tunisie il arrive même pas à se mettre Ok pour un gouvernement et l'économie est trés mal au point ! il reste 3 mois à peine à la tunisie de réserve de change je vois mal comment il vont faire !surtout qu'il n'y pas plus de touristes pour renflouer les caisse alors je te dis trés bientôt le Boat people qui vont recommencer

                              Mahdjoub j'suis partisant de la démocratie je suis contre les dictateur je ne défend pas les khadafi et les castro je voulais simplement dire que la révolution ne doit pas être saboté par les occidentaux


                              Pour moi les pays de magrheb devrait s'inspier des exemple d'amérique latine genre hugo chavez et evo morales ! la démocratie cé aussi la soupe et le bien être du peuple

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