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  • La perception et le choix du Maroc par les entreprises internationales

    La perception et le choix du Maroc par les entreprises internationales

    BearingPoint avec l’aide et le soutien de Sciences-Po Formation Continue, du ministère du commerce extérieur Marocain et de la CGEM, a réalisé une étude sans précédent au Maroc sur les stratégies internationales des entreprises marocaines. Cette étude a été aussi l’occasion de demander aux grands groupes leur analyse sur le rôle de « l’entreprise Maroc ».



    Le Maroc est actuellement considéré par les entreprises comme une plateforme pour les exportations (60% des répondants) et une plateforme pour les investissements (40%). La stabilité du pays et ses infrastructures sont louées par tous les acteurs économiques à des fins de développement économique locales, mais aussi au niveau du continent (Casanearshore, Usines automobiles…) qu'il soit africain ou européen. Il reste que dans les 5 ans, une évolution majeure est attendue : le Maroc, même s’il restera une plateforme préférentielle pour les investissements et les exportations, se verra également octroyer le titre de « hub financier » si l’on en croit les répondants au Baromètre du Développement International. Fort de son système bancaire très développé (un des plus avancés et structurés de la région très concentré autour de sept à huit opérateurs qui font le marché), et des ambitions de Casablanca en tant que future place financière (via le projet de Casablanca Financial City), le Maroc est appelé à devenir un poumon financier pour le continent: non plus seulement la tête de pont pour les investissements étrangers, mais la source de financements des grands projets africains, qu'ils soient publics ou privés, avant de participer à des projets internationaux.
    Dans le cadre d’une plateforme d'exportation, les régions concernées sont l’Union Européenne, l’Afrique de l’Ouest et l’Afrique du Nord. Les répondants veulent toutefois significativement augmenter le volume d'exportations vers ces régions, notamment en Afrique afin d'assoir la légitimité du pays dans le domaine, que ce soit en Afrique du Nord ou en Afrique Centrale. Les entreprises veulent aussi développer de nouveaux marchés qui ne font pas partie du domaine naturel d'influence du Maroc comme l'Afrique Centrale, qui peut constituer un relais de croissance intéressant, face à des groupes africains présents en ordre dispersé. Dans les années qui viennent les entreprises marocaines ont des ambitions fortes en termes d'exportation dans de nouvelles régions comme les Etats-Unis (de 20% actuellement à 60% dans 5 ans), mais aussi le pourtour Méditerranéen faiblement couvert actuellement selon nos répondants du fait de l'influence des pays européens comme la France ou l'Italie: il s'agit alors de renforcer le poids du Maroc dans un rôle régional dans la zone.
    Dans ce cadre un grand nombre d'entreprises occidentales installées au Maroc exportent vers le marché européen, la production étant quasiment exclusivement dédiée à l'exportation: plusieurs entreprises étant par exemple installées dans des zones franches comme celle de Tanger afin de servir le marché européen (Tanger Med étant une alternative intéressante à des zones franches européennes historiques pour des grandes entreprises occidentales). Même si le Maroc est considéré comme une plateforme majeure d'exportation dans la région, il s'avère que le pays reste aussi un marché domestique florissant en tant que relais de croissance à part entière pour les entreprises : une majorité des entreprises en phase d’internationalisation utiliseront le marché marocain comme un marché potentiel mais aussi comme une plateforme d’exportation (37% des répondants). 30% des entreprises visera uniquement le marché marocain ou l’utilisera comme une plateforme d’exportation.
    Les entreprises considèrent le Maroc comme un pays émergent stable (50% des répondants). A cette stabilité, les répondants associent l'image d'un partenaire à fort potentiel de croissance (65%) grâce notamment à une série de mesures, dont celles visant à attirer les Investissements Directs Etrangers (IDE), qui ont connu une progression de 28 % en 2010 par rapport à l'année précédente, et en nombre à mi 2011 malgré le contexte de crise internationale et régionale. Par rapport aux pays de la région, le FMI à un avis très favorable sur la croissance du Maroc, celle-ci se basant sur quatre facteurs majeurs pour attirer davantage les IDE : un positionnement géographique favorable vis-à-vis des continents européen et africain, des coûts de main d'œuvre compétitifs, des accords de libre-échange avec plusieurs pays et un environnement des affaires stable (législation et consolidation du système bancaire marocain) et favorable (fiscalité, création de zones franches). Le pays met en place des initiatives fortes : Création de l’AMDI (agence marocaine de développement des investissements) qui ouvre des représentations dans plusieurs pays investisseurs au Maroc: France, Allemagne , USA , Angleterre, Emirats Arabes Unis, etc., développement de l’Observatoire Marocain du Commerce Extérieur qui montre la volonté forte de renforcer cet axe. Ces éléments jouent le rôle de catalyseur notamment dans le cadre des pays du Golfe, dont le Royaume est proche en termes culturels, mais aussi en termes de volontarisme économique ; le Maroc venant d’être sollicité cette année pour faire partie du GCC: Gulf Cooperation Council.

    Jean-Michel Huet, directeur associé BeaingPoint, Saad Benomar, responsable BearingPoint Maroc, Tariq Ashraf, Manager BearingPoint

  • #2
    Si j'étais investisseur je dirai ''le Maroc, c'est pas l'idéal mais pour le moment, faute de mieux, j'y opterai modérément''.
    C'est loin d'être un gros marché ni d'ouvrir les portes vers d'autres marchés.
    Il s'agit d'argent sonnant, on ne joue pas avec ça. Vu les avantages fiscaux et sociaux, les implorations et les demandes persistantes des amis du régime on peut considérer que c'est une valeur plus ou moins sûre au niveau touristique et pour quelques chainettes de montage afin de lui faire émerger sa tête hors de l'eau ... mais pas plus.
    وإن هذه أمتكم أمة واحدة

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    • #3
      Si j'étais investisseur je dirai ''le Maroc, c'est pas l'idéal mais pour le moment, faute de mieux, j'y opterai modérément''.

      c'est bien que t'as mis un "SI".

      C'est loin d'être un gros marché ni d'ouvrir les portes vers d'autres marchés.
      rien que notre position géographique est un très grand avantage.


      Il s'agit d'argent sonnant, on ne joue pas avec ça. Vu les avantages fiscaux et sociaux,
      des avantages fiscaux ça existe partout, les avantages sociaux je pense que nos salaires sont parmi les plus élevés en Afrique, pourtant on se bouscule pas ailleurs.

      les implorations et les demandes persistantes des amis du régime on peut considérer que c'est une valeur plus ou moins sûre au niveau touristique et pour quelques chainettes de montage afin de lui faire émerger sa tête hors de l'eau ... mais pas plus.
      mets ta haine à coté, ça t'aveugle trop...

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      • #4
        C'est loin d'être un gros marché ni d'ouvrir les portes vers d'autres marchés.
        Je comprends mieux le "si j'étais", si tel était le cas ça ne durerait pas longtemps...

        Un investisseur qui n'a jamais entendu parler et qui ne sait pas ce qu'est un accord de libre échange, n'en est pas un ! après chacun sa stratégie, toujours est-il qu'investir dans un pays non membre de l'OMC ne semble pas être la solution gagnante...

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        • #5
          Si j'étais investisseur je dirai ''le Maroc, c'est pas l'idéal mais pour le moment, faute de mieux, j'y opterai modérément''.
          Bien au contraire le Maroc est une bonne opportunité pour les entreprises qui veulent baisser leur coût de production en étant à moins de 10 à 48 heures de transport de l'Europe.

          C'est loin d'être un gros marché ni d'ouvrir les portes vers d'autres marchés.
          Effectivement le Maroc n'est pas un grand marché mais contrairement à ce que tu dis le pays a signé plusieurs ALE qui lui ouvre d'important marché comme l'Europe, les Etats-Unis, la Turquie, les pays arabes de la ZALE.

          Il s'agit d'argent sonnant, on ne joue pas avec ça. Vu les avantages fiscaux et sociaux, les implorations et les demandes persistantes des amis du régime on peut considérer que c'est une valeur plus ou moins sûre au niveau touristique et pour quelques chainettes de montage afin de lui faire émerger sa tête hors de l'eau ... mais pas plus.
          Pour une pays en voie de développement il est le seul du Maghreb à disposer de deux usines de production automobile avec 100 000 unités pour Casablanca et 400 000 à terme pour Tanger avec des taux d'intégrations locaux qui atteignent les 50%.

          Dans la région le pays figure comme leader dans de nombreux domaines économiques comme l'informatique, l'offshoring, l'aéronautique, etc...

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          • #6
            BLACK

            Bien au contraire le Maroc est une bonne opportunité pour les entreprises qui veulent baisser leur coût de production en étant à moins de 10 à 48 heures de transport de l'Europe.

            T'est pas à jour mon pauvre,les Européens ne délocalisent que ce qui est a, une faible "valeur ajouté",et l'Europe c'est pas la France


            Effectivement le Maroc n'est pas un grand marché mais contrairement à ce que tu dis le pays a signé plusieurs ALE qui lui ouvre d'important marché comme l'Europe, les Etats-Unis, la Turquie, les pays arabes de la ZALE.


            Preuve que tu ne connait rien aux A.L.E.
            Dans les A.L.E ne rentre en considération que les produits ,avec au bas mot, 75% de valeur ajouté locale, la ZALE étant à un taux superieur.


            Pour une pays en voie de développement il est le seul du Maghreb à disposer de deux usines de production automobile avec 100 000 unités pour Casablanca et 400 000 à terme pour Tanger avec des taux d'intégrations locaux qui atteignent les 50%.


            ALLAH IBAREK,et c'est pour quel marché ? sachant que la production mondiale;si elle ne régresse pas stagne ,sauf dans les pays BRIC ,qui a la difference du Maroc, ont un Marche,avec un grand M.



            Dans la région le pays figure comme leader dans de nombreux domaines économiques comme l'informatique, l'offshoring, l'aéronautique, etc...

            Re ALLAH IBAREK;et simple curiosité ,ça produit quoi ces domaines économiques super développés ?
            "Les petits esprits parlent des gens, les esprits moyens parlent des événements, les grands esprits parlent des idées, et les esprits supérieurs agissent en silence."

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            • #7
              Voici ma première intervention ou je dis que le Maroc a joué les bonnes cartes, qui permettent au pays d'être compétitif et proche de l'Europe en terme de temps de livraison:

              Bien au contraire le Maroc est une bonne opportunité pour les entreprises qui veulent baisser leur coût de production en étant à moins de 10 à 48 heures de transport de l'Europe.
              Voici l'intervention grotesque de me Aaroun qui semble avoir de grand problème de lecture et de compréhension.

              T'est pas à jour mon pauvre,les Européens ne délocalisent que ce qui est a, une faible "valeur ajoutée",et l'Europe c'est pas la France
              Il faut savoir qu'à aucun moment je n'ai parlé de valeur ajoutée, tu es donc hors sujet. Pour ta culture générale sache qu'un produit qu'il soit de haute, de moyenne ou de faible valeur ajoutée ne pourra jamais être compétitif si les délais de livraison et les conditions de traitement ne sont pas tenus. Tu dois bien connaitre comme dans certains pays ou les conteneurs peuvent mettre plus d'un mois à être livrés

              Preuve que tu ne connait rien aux A.L.E.
              Dans les A.L.E ne rentre en considération que les produits ,avec au bas mot, 75% de valeur ajouté locale, la ZALE étant à un taux superieur.
              Encore une fois tu es complétement hors sujet tu t'inventes une polémique tout seul. Chaque ALE entre chaque pays est différentes et à ses propres critères en terme de valeur ajoutée. Les entreprises étrangères qui s'installent au Maroc dans le but de réexporter leur production le font en ayant bien étudiées les différentes ALE et les différents marchés qui s'offrent à eux. Encore une fois tu parles pour ne rien dire... :22:

              ALLAH IBAREK,et c'est pour quel marché ? sachant que la production mondiale;si elle ne régresse pas stagne ,sauf dans les pays BRIC ,qui a la difference du Maroc, ont un Marche,avec un grand M.
              L'usine de Casablanca "Somaca" produit essentiellement pour le Maroc et exporte une partie de sa production en Europe et dans les pays arabes et africains, l'usine de Tanger ne produira que 10% pour le Maroc le reste sera dirigé vers l'export (Europe, Afrique, pays arabes).

              Voici ma phrase d'origine:

              Envoyé par Black
              Dans la région le pays figure comme leader dans de nombreux domaines économiques comme l'informatique, l'offshoring, l'aéronautique, etc...
              Voici ta phrase ou tu galvaudes mes propos:

              Re ALLAH IBAREK;et simple curiosité ,ça produit quoi ces domaines économiques super développés ?
              Je n'ai jamais dit que l'offshoring, l'aéronautique, l'informatique et ajoutons y l'automobile étaient super développés. Ces secteurs sont en développement constant et dans ces domaines là, le Maroc est leader dans la région du Maghreb.

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              • #8
                Aaroun voici un article de la vie économique qui compare les différentes politique de zone franche au Maghreb et il parle justement du fiasco de la zone industrielle de Bellara contrairement à la TFZ.

                Envoyé par Article la vie éco
                Le résultat est là pour le confirmer. L’Organisation de coopération et de développement économique (OCDE) cite le Maroc parmi les pays de la région Mena où ce type de projets a donné les meilleurs résultats, non en raison de l’importance des facilités consenties, mais du fait que l’environnement y est déjà favorable du point de vue des politiques macroéconomiques et du taux de change, de la législation sur la propriété privée et l’investissement, des réglementations du marché du travail, de la productivité du capital humain et de la sécurité juridique.
                Non loin du Royaume, l’Algérie avait, au milieu des années 2000, essayé de développer le modèle des zones franches. L’expérience a été un échec total, bien que l’Etat ait proposé aux investisseurs des incitations défiant toute concurrence, entre autres des exonérations fiscales ainsi que d’autres aides pour la formation et la logistique. Le bide est illustré par la zone franche de Bellara, de 500 ha, aménagé en 2006 dans la wilaya de Jijel. Aucun investisseur n’a manifesté son intérêt de venir s’y installer et les pouvoirs publics algériens ont alors décidé de fermer le site en attendant sa reconversion.
                La Tunisie, qui était présentée depuis longtemps comme le modèle d’attraction des investisseurs dans la région, n’a pas mieux réussi. De l’avis des spécialistes, son expérience dans le domaine des zones franches est même en train de tourner au fiasco. Même avec des avantages non réglementaires dont pouvaient bénéficier les investisseurs et une législation sociale des plus souples, ce pays n’a pas brillé par son modèle de zones franches d’exportation et n’a pu concurrencer le Maroc. «Cela a toujours été un choix des pouvoirs publics, de ne pas trop miser sur la carte du social et spécialement en bradant la main-d’œuvre», insiste Brahim Qermane, membre du secrétariat permanent du Comité national de l’environnement des affaires (CNEA).
                Pour le moment il n’existe que trois zones franches d’exportation dans le pays, dont une seule est opérationnelle, Tanger free zone (TFZ) en l’occurrence. Mais l’expérience est tellement prometteuse que la prochaine zone de Melloussa est vouée à un avenir radieux, puisqu’à travers elle transitera le flux commercial du mégaprojet de Renault. L’espoir est aussi permis pour celle de Jouamaa, près de Melloussa.

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