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Les yeux de Sully Prudhomme

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  • Les yeux de Sully Prudhomme

    Un poème de (1839-1907) pour ceux qui meurent chaque jour en Algérie

    Bleus ou noirs, tous aimés, tous beaux,
    Des yeux sans nombre ont vu l'aurore ;
    Ils dorment au fond des tombeaux,
    Et le soleil se lève encore.

    Les nuits, plus douces que les jours,
    Ont enchanté des yeux sans nombre ;
    Les étoiles brillent toujours,
    Et les yeux se sont remplis d'ombre.

    Oh ! qu'ils aient perdu le regard,
    Non, non cela n'est pas possible !
    Ils se sont tournés quelque part
    Vers ce qu'on nomme l'invisible ;

    Et comme les astres penchants
    Nous quittent, mais au ciel demeurent,
    Les prunelles ont leurs couchants,
    Mais il n'est pas vrai qu'elles meurent.

    Bleus ou noirs, tous aimés, tous beaux,
    Ouverts à quelque immense aurore,
    De l'autre côté des tombeaux,
    Les yeux qu'on ferme voient encore.

    (Stances : la vie intérieure)
    Contrairement a la douleur, le bonheur ne s'écrit, pas il se vit... Moi je ne sais qu'écrire

  • #2
    salam...

    xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx
    Dernière modification par confusuc, 31 août 2006, 14h44.

    Commentaire


    • #3
      Ce poeme me rappelle la chanson de Matoub "en Hommage a Djaout" Kenza....dont le theme etait identique.

      Allah Yarhem tous ceux qui sont morts pour que vive l'Algerie....

      Commentaire

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