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Il faut aider les jeunes livrés à la rue et à la prostitution

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  • Il faut aider les jeunes livrés à la rue et à la prostitution

    Mme Salhi Louisa Saâdia présidente de l'Association le coeur sur la main lance un cri d'alarme et demande une prise en charge d'urgence de personnes vivant dans la rue et elle explique que «des dizaines, voire des centaines de familles sont à la rue, à Tizi Ouzou, dont des filles qui s’adonnent à la prostitution». «Une bonne centaine d’enfants et de filles dont l’âge varie de 6 à 18 ans passent la nuit dans les rues, dans des conditions de misère extrême».

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    La problématique de la multiplication de la pauvreté dans certaines régions du pays, et particulièrement dans la région de Tizi Ouzou, a été encore une fois évoquée, lors d’une conférence régionale sur la protection des enfants tenue à Boumerdès.

    Selon Mme Salhi Louisa Saâdia, présidente de l’association Le cœur sur la main, «des dizaines, voire des centaines de familles sont à la rue, à Tizi Ouzou, dont des filles qui s’adonnent à la prostitution». Elle indique que ce phénomène de société est provoqué par le chômage, la misère, le laisser-aller et tant d’autres facteurs qui aggravent la précarité de ces familles souvent nombreuses.

    La présidente de l’association tire la sonnette d’alarme et attire l’attention des autorités sur l’urgence d’une prise en charge de cette catégorie de personnes, notamment les enfants, dans des centres d’accueil. Prenant la parole lors de cette conférence, Mme Salhi a interpellé les autorités sur la situation de certaines familles «livrées actuellement à la rue, à Tizi Ouzou».

    «Une bonne centaine d’enfants et de filles dont l’âge varie de 6 à 18 ans passent la nuit dans les rues, dans des conditions de misère extrême». Elle affirme également que «des familles entières sont abandonnées à leur propre sort, sans parler des villages relevant de la wilaya de Tizi Ouzou».

    En présence de Mme Nouara Saâdia Djafar, ministre déléguée chargée de la famille et de la Condition féminine, la présidente de l’association a évoqué avec tristesse et désarroi la situation dans laquelle se trouvent ces femmes, filles et enfants.

    Elle n’a pas manqué d’interpeller la ministre sur ce qu’elle appelle la «discrimination» entre les sexes, dans la prise en charge des SDF en détresse dans cette wilaya. Et de s’interroger : «Pourquoi les filles ne sont-elles pas prises en charge dans les centres d’accueil, contrairement aux garçons ?» Sur cette question, Mme Saïda Bounab, du ministère de l’Emploi et de Solidarité nationale, a précisé que toutes les personnes en détresse sont prises en charge, sans distinction, expliquant que dans ce cas précis, les responsables du centre agissent selon des procédures d’enquêtes suivies de décisions de justice.

    Et de saisir l’occasion pour indiquer que huit centres spécialisés pour l’accueil des filles ou femmes en détresse existent aujourd’hui au niveau national, alors que les années précédentes, il n’y en avait que deux, l’un à Birkhadem et l’autre à Oran.

    La présidente de l’association est néanmoins revenue à la charge pour affirmer qu’aucune prise en charge de ces femmes et enfants qui vivent dans les rues n’est actuellement effective.

    Par Le Jeune Indépendant
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