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Les scientifiques ont découvert LA FORCE !

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  • Les scientifiques ont découvert LA FORCE !

    Si c’est confirmé la semaine prochaine, ce sera la plus grande découverte dans l’histoire de la physique depuis la naissance de la théorie de la relativité : des scientifiques du CERN ont peut-être déjà trouvé la preuve de l’existence de LA FORCE !

    Oui, nous parlons de l’insaisissable Boson de Higgs. Un scientifique respecté du laboratoire de physique des particules a dit à la BBC qu’il s’attendait à avoir « un premier aperçu » du boson de Higgs la semaine prochaine.

    Ce sera mardi, 2 équipes du LHC révèleront les résultats de leur recherche et les preuves de l’existence de ce fameux boson. Ils ont 10 candidats qui ont été trouvés dans les restes de 350 trillions de collisions en utilisant des détecteurs ATLAS et CMS.

    C’est quoi ce Boson de Higgs ?
    Selon la plupart des physiciens, il y a un champ de Higgs partout. Le boson de Higgs est le véhicule de ce champ, interagissant avec toutes les autres particules. « Un peu comme un chevalier Jedi dans Star Wars est le porteur de la Force », c’est ainsi que l’expliquait le National Geographic au moment de l’inauguration du LHC. Ou comme le dit Obi Wan « la Force nous entoure, nous pénètre et qui maintient la galaxie en un tout unique. »

    Pourquoi c’est important ?
    Le boson de Higgs est un pivot du modèle standard de la physique des particules mais personne n’a réussi à fournir des preuves de son existence. C’est une des principales raison pour laquelle le LHC a été construit. (Les autres raisons étant dans l’ordre: voyager dans le temps, ouvrir des portes vers d’autres dimensions, et détruire la Terre dans un trou noir).

    La découverte de cette particule est fondamentale pour notre compréhension du fonctionnement de l’univers. C’est si important que, selon le précédent directeur de physique théorique du CERN, John Ellis, « Nous avons vécu avec la théorie de Higgs depuis près de 50 ans… c’est devenu notre Saint Graal ». Ellis dit que l’excitation parmi les scientifiques du LHC en Suisse est à son paroxysme. Ce qui n’est pas si difficile à comprendre si vous êtes déjà allé en Suisse, ce pays est d’un ennui. Blague à part, les scientifiques appellent cette particule, la particule de Dieu. C’est pour vous dire comme elle est importante.

    Quand aura-t-on une photo de la particule de Dieu ?
    Pas tout de suite. Les données de mardi ne seront pas confirmées avant qu’ils aient réussi à répéter ces preuves dans d’autres expériences. Les scientifiques espèrent y arriver pendant l’été prochain.

    Comme le dit Sergio Bertolucci (directeur de recherche du CERN) : « il est trop tôt pour le dire… je pense qu’on aura des indications qui ne sont pas consistante avec sa non-existence [mais] on est sur la bonne voie pour le découvrir. »

    Alors, que se passera-t-il quand ils auront découvert la particule de Dieu ? De toute évidence, ils détruiront l’univers. Mais avant ça, tous ces physiciens vont organiser une grosse fête et se mettre minables. [BBC News]

    Gizmodo
    And ye shall know the truth and the truth shall make you free.

  • #2
    ça s'annonce prometteur ...
    Quel incroyable puissance de predictions ont certaines théories physiques!!!

    Sur un ton plus sérieux :


    Rumeurs d'observations du boson de Higgs au LHC !


    Par Laurent Sacco, Futura-Sciences


    Le 13 décembre 2011 se tiendra au Cern un séminaire où seront présentés les derniers résultats de la chasse au boson de Higgs activement menée au LHC. Si l’on sait déjà officiellement qu’il n’en sortira rien de définitif concernant l’existence ou la non-existence du célèbre boson, les rumeurs font état d’observations de cette particule à la fois par Atlas et CMS.
    Stephen Hawking va-t-il perdre son pari ? C’est bien possible et nous le saurons probablement d’ici moins d’un an puisque le LHC va continuer à chasser le boson de Higgs-Brout-Englert pendant l’année 2012. En effet, les rumeurs circulant aujourd'hui dans la blogosphère des physiciens, colportées notamment par Tommaso Dorigo, font état de signaux que l’on peut interpréter comme les produits de désintégration du fameux boson. La « signifiance » de ces observations est de 3,5 sigma et 2,5 sigma, respectivement dans Atlas et CMS, les deux détecteurs géants du LHC.

    Le plus grand projet scientifique jamais entrepris permettra-t-il de découvrir une particule imaginée par les scientifiques ? Cet accélérateur de particules révélera-t-il aux chercheurs le fameux boson de Higgs ? Permettra-t-il de résoudre les deux grandes énigmes de l'astrophysique : la matière noire et l'énergie sombre ? Vous voulez en savoir plus : www.dubigbangauvivant.com © ECP Productions/YouTube


    En physique, un signal au-dessus d’un bruit de fond supérieur à 3 sigma est suffisant pour que l’on puisse parler d’observation mais pas encore de découverte. Il ne sera donc pas possible de crier victoire. Il est cependant remarquable que le Higgs pointe le bout de son nez dans deux détecteurs différents et que les mesures conduisent à des masses similaires, à savoir environ 125 GeV. Dans ces conditions, il devient difficile – mais pas impossible -, d'expliquer ces résultats par les seules fluctuations statistiques ou par un biais systématique dans la fabrication d’un détecteur.
    Une preuve de la théorie M ?
    Si la découverte devait finalement être validée, qu'en conclure ? Une masse de 125 GeV pourrait impliquer que la nature emploie effectivement la supersymétrie pour unifier les particules de matière et d’interactions. Selon certains, une telle valeur est même celle que l'on doit attendre dans le cadre de certaines formulations de la théorie des supercordes, plus précisément la théorie M.
    Il est trop tôt pour s’emballer mais, tout de même, croisons les doigts pour que les années à venir révèlent que nous vivons bien dans un supermonde avec des dimensions spatiales supplémentaires. En tout état de cause, si le Higgs existe, Robert Brout est parti trop tôt...

    Commentaire


    • #3
      La chasse au boson de Higgs touche, presque, à sa fin

      | 13.12.11 | 13h05 • Mis à jour le 13.12.11 | 16h38






      Simulation du boson de Higgs au CERN.AFP/FABRICE COFFRINI



      Les mailles du filet se resserrent autour d'une mystérieuse particule, le boson de Higgs, la pièce cruciale - encore manquante - du modèle standard de la physique. Certes, il échappe toujours à la traque menée dans le temple de la recherche internationale dans le domaine de l'infiniment petit, l'Organisation européenne pour la recherche nucléaire (CERN) de Genève. Mais les caches où il pourrait se dissimuler sont de plus en plus réduites.

      Le directeur général de l'installation, Rolf-Dieter Heuer, et les responsables des deux principales expériences, Fabiola Gianotti (pour l'équipe d'Atlas) et Guido Tonelli (pour celle de CMS), devaient dévoiler, mardi 13 décembre après-midi, les résultats très attendus d'une année consacrée à tenter de percer les secrets de la matière. Leur espoir est de trouver le chaînon manquant qui permettrait de résoudre un des grands mystères de l'Univers : pourquoi les particules élémentaires ont-elles une masse ? Le responsable présumé est cet insaisissable boson, dit de Brout-Englert-Higgs (du nom des théoriciens qui ont postulé son existence), ou tout simplement de Higgs. Mais personne ne l'a encore jamais vu.
      D'où la construction d'un microscope géant, le Large Hadron Collider (LHC), qui, depuis fin 2009, fracasse à grande vitesse des protons les uns contre les autres, dans un manège souterrain de 27 kilomètres de circonférence. Dans ce genre d'expérience, "voir" c'est en effet "détruire". Et, comme pour une orange pressée, les chercheurs espèrent faire sortir un pépin - le Higgs - de ces collisions à très haute énergie.
      Ce pépin, les responsables des expériences Atlas et CMS ne l'ont pas encore observé. Mais, mardi, ils devaient confirmer les rumeurs qui circulaient ces derniers jours. Un "frémissement" de boson est apparu sur leurs écrans, indiquant une masse possible, pour cette particule furtive, de quelque 133 fois la masse du proton, soit environ 125 giga-électrons-volts (GeV) dans les unités utilisées en physique. Sur les courbes enregistrant les collisions, ce frémissement prend la forme d'une légère bosse.
      Eurêka ? Pas encore. Trouver ce boson n'est pas comme découvrir la mâchoire d'un australopithèque dans des sédiments africains, ou une nouvelle molécule dans une éprouvette. Dans le monde de l'infiniment petit, les statistiques règnent en maître. Ainsi, les signaux détectés et attribués au Higgs auraient une chance sur 300 d'être le fait du hasard. C'est peu, mais encore bien trop pour sonner l'hallali. Cela suffit toutefois pour affirmer, en langage de physicien, que "la courbe d'exclusion n'exclurait pas le boson de Higgs à basse masse". Autrement dit, qu'il y a comme un pépin qui semble percer la peau d'orange, dans une fourchette de masse comprise entre 115 et 130 GeV.


      Simulation du boson de Higgs au CERN.D.R.


      Les chercheurs ne seront sûrs de leur fait que lorsque les lois statistiques leur diront qu'il existe moins d'une chance sur plus d'un million que le phénomène observé soit dû à un aléa expérimental. Pour ce faire, ils doivent, comme il en va pour les sondages, multiplier le nombre de collisions entre protons, donc le nombre possible d'apparitions d'un Higgs. On ne parle pas là d'un petit millier de "personnes interrogées", mais de millions de milliards de collisions. C'est dire si la chasse est délicate.
      Pour l'ensemble de l'année 2011, sur quelque 400 000 milliards de collisions, une dizaine de sondés seulement ont répondu "oui" : une dizaine de chocs dans lesquels un boson de Higgs serait apparu avant de se désintégrer aussitôt en d'autres particules, repérées par les détecteurs CMS et Atlas. Pour atteindre le niveau de précision requis, il faudra tripler, voire quadrupler le nombre de collisions l'an prochain. Fonctionnant 24 heures sur 24, le LHC devrait atteindre ce niveau avant l'été. On saura alors sans doute définitivement si les signaux présentés mardi persistent et sont donc bien imputables au Higgs.
      "Nous observons une mer bouillonnante et, de temps en temps, une vague passe au-dessus de la jetée. C'est une fluctuation qui ne nous intéresse pas. Nous devons descendre tout près de la surface de cette mer agitée pour trouver quelque chose qui sorte de l'ordinaire", image Yves Sirois (CNRS), de l'expérience CMS. Malgré toutes les données déjà accumulées, "nous restons prudents", souligne Daniel Fournier (CNRS), de l'expérience Atlas. Si finalement bosses et pics se dégonflent, les physiciens devront soit prendre encore plus de temps pour fouiller d'ultimes recoins mal explorés, soit se passer du Higgs pour expliquer la masse des particules.
      Les idées ne manquent pas. Du reste, même avec une éventuelle découverte du boson de Higgs certifiée conforme aux canons de la rigueur scientifique, l'histoire ne s'arrêtera pas l'été prochain. Il faudra jauger la bête, la tester. Car sur le papier, plusieurs bosons existent. Certains portent une charge électrique, d'autres non. Ils peuvent interagir avec les autres particules plus ou moins fortement. Certains ne seraient même pas des particules élémentaires ! Ces "détails" sont fondamentaux pour poursuivre le chemin, encore inconnu, qui mène des énergies sondées actuellement jusqu'à celles qui régnaient aux débuts de l'Univers, lorsque tout n'était qu'une "soupe" de particules élémentaires extrêmement chaudes et agitées.
      Quelles lois physiques régissent ces domaines d'énergie que le LHC commence à peine à sonder ? Telle est la quête dont le boson n'est que la première étape. En fonction des résultats de 2012, des choix seront faits, en concertation internationale, pour savoir quel type d'accélérateur-microscope sera nécessaire : un "bélier" avec des protons pour explorer des énergies toujours plus hautes, ou un scalpel très fin avec des électrons, pour décrire au mieux ce qui se passe déjà aux échelles d'énergie du LHC ? C'est le financement et la localisation de ces recherches qui seront alors peut-être un pépin.
      David Larousserie

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      • #4
        pour comprendre

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        • #5
          j'ai hâte d'avoir cette semaine un retour sur ces travaux qui permettent pas seulement d'ouvrir des portes sur l'infini grand mais aussi de l'infiniment petit car les deux se rejoignent.

          une molécule, un acide qui grandit, grandit dont sa masse ne ce calcule pas par rapport à ses propres données intrinsèques mais par rapport à son environnement donc ses contactes avec l'élément extérieure c'est vraiment donner une autre dimension à ce spermatozoïde qui rencontre un ovule et qui plusieurs années plus tard pourra atteindre une masse de plusieurs milliards de fois plus importante qu'à sa genèse.

          après la barrière de la vitesse de la lumière pulvérisée voilà une autre théorie scientifique qui va sans aucun doute bouleverser la science toute entière.
          "Vous avez voulu éviter la guerre au prix du déshonneur. Vous avez le déshonneur et vous aurez la guerre."
          W.C

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          • #6
            C'est bien beau tout ça ,mais combien sur ce forum comprennent cette théorie ?.

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