Bonjour, Dassault a tellement de mal à vendre son raffale, qu'il est prêt à délocaliser le montage en Arabie Saoudite, aprés tout, il n'a pas le choix.
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Le ministre de la Défense saoudien, le prince Sultan, a accepté l'invitation de Jacques Chirac à se rendre à Paris d'ici à l'automne. Il pourrait annoncer entre 5 et 20 milliards d'euros de commandes d'hélicoptères, de frégates, voire de Rafale.
Le ministre de la défense saoudien, le prince Sultan, se rendra prochainement à Paris, à l'invitation du président Chirac, d'ici à l'automne probablement, selon nos informations. Confirmée par la presse locale, l'information va raviver les espoirs des champions français de l'armement. Car, au delà des échanges de vue sur la politique générale et les questions de sécurité, le frère du roi Abdallah et héritier du royaume pourrait venir les bras chargés de gros contrats d'armements : entre 5 et 20 milliards d'euros, indique-t-on de source proche, selon ce que la France obtiendra in fine.
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A la clef, en effet, l'achat d'hélicoptères de type Super Puma, Fennec ou encore NH90. Ce volet-là semble acquis et bénéficiera à Eurocopter. Un projet d'achat d'avions ravitailleurs oppose par ailleurs actuellement Airbus à Boeing. Si le groupe aéronautique franco-allemand l'emporte, alors l'annonce interviendra probablement lors de la visite du prince Sultan. Riyad pourrait également annoncer une troisième tranche du programme naval Sawari avec, pour DCN notamment, la perspective de vendre des frégates de type Formidable (achetées à Singapour) ou Fremm (programme franco italien). Voire même des sous-marins Scorpène, déjà acquis par l'Inde notamment.
Mais la priorité du camp français est clairement affichée pour le Rafale, l'avion de combat de Dassault, pour maintenir la compétence technologique associée. Alors que les Britanniques sont quasiment assurés de vendre l'Eurofighter, les Français ont joué sur la carte démographique. Pour occuper une population jeune en pleine expansion, l'Arabie Saoudite cherche en effet à développer les emplois locaux et appelle de ses voeux des apports en termes de formation, d'emplois et de transfert de technologies. Pour maximiser ses chances, le club industriel constitué autour du Rafale (Dassault, Thales et Sagem, principalement) a donc conclu des accords de coopération avec des industriels locaux. Si, in fine, Riyad devait acheter des Rafale, il est probable qu'ils soient alors construits et maintenus sur place.
Reste, enfin, un dernier volet qui pourrait faire le bonheur de Giat, bien que, comme pour le Rafale, encore incertain. L'Arabie Saoudite s'intéresse de nouveau au char Leclerc, selon nos informations. Le royaume avait déjà manifesté son intérêt pour le blindé français à la fin des années 90 – un prototype avait même été conçu. Mais le projet s'était évanoui dans les sables, faute de financement. La manne pétrolière actuelle change la donne, alors que l'armée saoudienne devra bien, un jour ou l'autre, moderniser l'une de ses deux brigades blindées lourdes - dite " brigade française " - et équipée d'un peu moins de 300 AMX30 (l'autre étant composée de chars américains).
" On peut imaginer qu'ils se posent des questions sur le remplacement des AMX30 ", avance-t-on prudemment au sein de Giat. Mieux, les saoudiens auraient l'intention de doter leurs brigades de matériels provenant d'un seul pays. Si la France emporte la palme, s'ouvriront alors de solides perspectives en matière d'artillerie ou de transports de troupes, en plus des chars, qui seraient construits localement sous licence. A ce jour, les Emirats Arabes Unis sont le seul pays étranger à avoir acheté le char Leclerc, dont les dernières livraisons à la France interviendront en 2007.
http://www.lesechos.fr/info/rew_aero/200077053.htm
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Le ministre de la Défense saoudien, le prince Sultan, a accepté l'invitation de Jacques Chirac à se rendre à Paris d'ici à l'automne. Il pourrait annoncer entre 5 et 20 milliards d'euros de commandes d'hélicoptères, de frégates, voire de Rafale.
Le ministre de la défense saoudien, le prince Sultan, se rendra prochainement à Paris, à l'invitation du président Chirac, d'ici à l'automne probablement, selon nos informations. Confirmée par la presse locale, l'information va raviver les espoirs des champions français de l'armement. Car, au delà des échanges de vue sur la politique générale et les questions de sécurité, le frère du roi Abdallah et héritier du royaume pourrait venir les bras chargés de gros contrats d'armements : entre 5 et 20 milliards d'euros, indique-t-on de source proche, selon ce que la France obtiendra in fine.
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A la clef, en effet, l'achat d'hélicoptères de type Super Puma, Fennec ou encore NH90. Ce volet-là semble acquis et bénéficiera à Eurocopter. Un projet d'achat d'avions ravitailleurs oppose par ailleurs actuellement Airbus à Boeing. Si le groupe aéronautique franco-allemand l'emporte, alors l'annonce interviendra probablement lors de la visite du prince Sultan. Riyad pourrait également annoncer une troisième tranche du programme naval Sawari avec, pour DCN notamment, la perspective de vendre des frégates de type Formidable (achetées à Singapour) ou Fremm (programme franco italien). Voire même des sous-marins Scorpène, déjà acquis par l'Inde notamment.
Mais la priorité du camp français est clairement affichée pour le Rafale, l'avion de combat de Dassault, pour maintenir la compétence technologique associée. Alors que les Britanniques sont quasiment assurés de vendre l'Eurofighter, les Français ont joué sur la carte démographique. Pour occuper une population jeune en pleine expansion, l'Arabie Saoudite cherche en effet à développer les emplois locaux et appelle de ses voeux des apports en termes de formation, d'emplois et de transfert de technologies. Pour maximiser ses chances, le club industriel constitué autour du Rafale (Dassault, Thales et Sagem, principalement) a donc conclu des accords de coopération avec des industriels locaux. Si, in fine, Riyad devait acheter des Rafale, il est probable qu'ils soient alors construits et maintenus sur place.
Reste, enfin, un dernier volet qui pourrait faire le bonheur de Giat, bien que, comme pour le Rafale, encore incertain. L'Arabie Saoudite s'intéresse de nouveau au char Leclerc, selon nos informations. Le royaume avait déjà manifesté son intérêt pour le blindé français à la fin des années 90 – un prototype avait même été conçu. Mais le projet s'était évanoui dans les sables, faute de financement. La manne pétrolière actuelle change la donne, alors que l'armée saoudienne devra bien, un jour ou l'autre, moderniser l'une de ses deux brigades blindées lourdes - dite " brigade française " - et équipée d'un peu moins de 300 AMX30 (l'autre étant composée de chars américains).
" On peut imaginer qu'ils se posent des questions sur le remplacement des AMX30 ", avance-t-on prudemment au sein de Giat. Mieux, les saoudiens auraient l'intention de doter leurs brigades de matériels provenant d'un seul pays. Si la France emporte la palme, s'ouvriront alors de solides perspectives en matière d'artillerie ou de transports de troupes, en plus des chars, qui seraient construits localement sous licence. A ce jour, les Emirats Arabes Unis sont le seul pays étranger à avoir acheté le char Leclerc, dont les dernières livraisons à la France interviendront en 2007.
http://www.lesechos.fr/info/rew_aero/200077053.htm
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